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Le blog de Véronique Blandin
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30 août 2010

Bientôt la rentrée des classes : hommage à mes anciens professeurs !!!

Aujourd'hui plus que trois jours et les enfants, et les plus grands vont retourner à l'école ! Quand j'étais enfant, je trouvais toujours trop longues les vacances scolaires surtout en été ! Trois semaines avant la reprise, j'étais déjà sur le pied de guerre !! Et maintenant que mon fils commence sa deuxième année d'école, j'ai l'impression de retrouver, par procuration, cette euphorie qui m'animait jadis !

Mais l'école pour moi, c'est bien du passé depuis quelques années, déjà ! Mais pendant ma scolarité, non seulement, je me suis fait des amis et amies qui resteront proches, très proches pour certains, et pour d'autres des souvenirs plus ou moins lointains ! Mais j'ai surtout croisé la route d'instituteurs, professeurs qui seront pour moi des sortes de modéles.

J'aimerai aujourd'hui rendre hommage à ces personnes, à certains de ses professeurs que vous n'oublierez jamais, ceux qui vous font leur enseignement et qui vous donnent bien plus !!

Je vous parlerai de certains qui m'ont marqué mais je ne citerai pas leurs noms, juste leurs initiales pour respecter leur intimité ! Je pense que si les personnes concernées (pour certaines encore de ce monde) lisaient mon blog, ils se reconnaitraient et que si certains de leurs anciens éléves le lisaient aussi se serait pareil, pour le reste des lecteurs, peu importe le nom !!

D'abord toute petite je suis allée dans une petite école de campage, aux Feuillats non loin de Decize ! Et ma maîtresse (j'ai horreur de cette nouvelle formule : professeur des écoles !) c'était vraiment quelqu'un qui marquera ma vie jusqu'au bout, pour diverses raisons ! D'abord c'est elle qui m'a appris à écrire et lire et qui je pense a été très déterminante pour mon goût pour la littérature etc ! Nous étions quatre niveaux dans cette petite école : dernière année de maternelle, le CP, le CE1 et le CE2 ! Et donc très vite  nous pouvions acquérir plus de choses, de connaissances  ! Forcément quand madame J V...., s'occupait d'un niveau nos oreilles trainnaient un peu dans l'autre cours etc ! L' ambiance était toute familiale, tout le monde se connaissait ! Et puis moi j'avais un statut un peu particulier, sans jamais que mon institutrice ne le montre aux autres, j'étais la meilleure amie de sa fille, sa petite voisine depuis toujours, nos parents se connaissant avant notre naissance ! Et les matins je ne pouvais pas arriver en retard, c'était mon institutrice qui m'emmenait avec sa fille, dans une Renault 4, que nous poussions régulièrement pour aider madame J V... a démarrer !!! Ces années là pour moi ont été vraiment les plus belles de ma scolarité et bien sûr je suis en contact permanent avec ma meilleure amie et régulièrement avec ma maîtresse qui désormais est à la retraite ! Elle fait partie de la famille, elle était même au baptême de mon fils !  Je souhaite que les petits rencontrent ce genre d'institutrice dans leur scolarité !

Ensuite plus tard mon instituteur de CM2, monsieur D..., fût vraiment aussi important pour d'autres raisons ! Au dernier trimestre, je suis tombée très malade ! J'étais vraiment mal mais ce qui m'inquiétait le plus n'était pas mon état de santé mais de savoir si en manquant presque tout le dernier trimestre je pourrais aller en 6éme ! Un jour il est venu me voir à l'hôpital et il avait une lettre de tous mes camarades de classe et en plus une autre enveloppe ! Je me rappelle qu'il m'a dit : bon je ne te laisse pas attendre plus longtemps ouvre l'enveloppe : je passais en 6 éme !!!
Mais tout de suite ma préoccupation, était que j'avais tout de même raté pas mal de cours malgrè les cours que l'on me faisait parvenir régulièrement ! Et bien monsieur D.....  proposa à mes parents lors de ma sortie en convalescence de me donner des cours particuliers sans être payé, il venait me chercher entre 12 et 13 h 30 au détriment de sa pause, pendant plusieurs semaines et 2 jours par semaine voir trois jours !! Et ça vraiment on ne rencontre pas beaucoup de personne comme lui !! Je ne sais pas encore aujourd'hui comment le remercier !! Je sais qu'il est à la retraite et je ne l'oublierai jamais !!!

Et puis il y a eu le collège ! Une rencontre formidable avec ma professeur d'histoire-géo, madame M... ! C'était une dame déjà d'un certain âge mais avec des connaissances fabuleuses et une façon d'enseigner qui me faisait rêver ! C'est elle qui a accentué mon envie de me plonger dans ces cours et j'ai à son contact attraper le virus de l'histoire !!! Un jour bien des années après, cette personne je l'ai revu dans des conditions très particulières ! Madame M.... vous étiez passionnée par votre métier. Et puis un jour la viellesse est venue, mais je vous garde dans ma mémoire ; à la fin de votre vie la votre était devenue défaillante mais d'un regard quelque part dans votre tête, tout vous revenait et vous aviez un éclair de lucidité ! Allez savoir pourquoi, vous reconnaissiez vos anciens élèves, c'était touchant et émouvant !

Le lycée me laissa d'autres beaux souvenirs et de belles rencontres. Déjà il m'a fallu dompter une nouvelle vie, une nouvelle ville, n'ayant jamais quitté mes parents et mon giron decizois, je me retrouvais interne dans une citée lycéenne immense ! Nous étions 80 filles par dortoir c'est dire que le monde semblait plus grand ! Et enfin une autre vie commence, 15 ans, encore pleine d'illusions, encore un peu timide mais une vie de lycéenne que je n'oublierai pour rien au monde !

En 2nde on est tout encore empreint de notre collège protecteur surtout quand on est dans un petit collège ! Et là on se retrouve avec des adolescents qui viennent d'horizons diffèrents, de villes diffèrentes etc ! Mais on prend vite ses marques, ses habitudes ... Et nous rencontrons d'autres professeurs ! Moi je suis toujours marquée par ma rencontre avec ma professeur d' histoire-géographie de seconde, et bien l'histoire me poursuit ! Elle n'était pas très grande, un peu comme moi, 1m50 environ, des lunettes, des cheveux tombant aux épaules, poivre et sel, habillée en jean et basket, un petit foulard toujours noué au cou ! On devinait à son arrivée qu'elle n'était pas comme les autres ! Lors de son premier cours (en plus elle était notre professeur principal) elle nous annonce la couleur : je ne veux pas que vous me vouvoyez mais me tutoyer ou m'appeler Mado ! Son nom étais Mado M..... professeur agrégé en histoire, bourrée de connaissances qui avait vécu des choses incroyables, elle nous raconta tout le long, des anecdotes de sa vie ! A l'époque elle avait une cinquantaine d'année ! Elle écrivait des livres d'histoire ! C'était un sacré bout de femme, toujours à notre écoute et qui nous a  appris beaucoup ! Moi elle me savait passionnée et me montrait beaucoup de choses en dehors des cours, me racontant les fouilles qu'elle faisait au niveau archéologique etc ! Il y a quelques mois j'ouvre le journal et malheureusement on indiquait son décès dans les avis de décès ! Elle avait 73 ans !! Merci Mado, de m'avoir tant appris, vous avez beaucoup guidé mes pas pendant longtemps ! Je vous ai eu plusieurs années comme professeur ! Où que vous soyez, vous resterez toujours une référence pour moi !

Il y a eu beaucoup de professeur, je me souviens aussi de mon professeur de français qui me prépara pour l'épreuve de français en 1ére monsieur Pierre B... , lui aussi il m'a fait découvrir beaucoup de choses et a conforté mon amour pour les livres et les auteurs ! Il est confodateur en 1987 et président du Manége du Cochon Seul. Il anime des ateliers d'écritures. C'est aussi un poète, un auteur etc . Il fait des spectacles comme par exemple en 1996 Les Yeux d'Elsa d'après Aragon !

Merci à vous qui faites que l'école est endroit où bien sûr, on doit apprendre, où il y a des règles etc mais grâce à des gens comme ceux dont je viens de vous parler, un endroit qu'on oublie pas, qui nous marque et qui fait que ces gens nous construisent un peu !

Je souhaite aux jeunes qui vont aller à l'école jeudi, ou au lycée ou collège et bien d'avoir des professeurs comme j'en ai eu !

Mais moi je sais que du côté du Lycée Maurice Genevois, j'en connais au moins un qui sera de ces professeurs que l'on rêve tous d'avoir un jour et que l'on ne peut oublier, un passionné, un professeur de lettres, son prénom Jean-Noel, vous voyez bien de qui je veux parler !!!!

Bonne rentrée à tous (éléves professeurs etc et parents..........)

Véronique Blandin

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28 août 2010

MES SOUVENIRS Je les avais mis au fond d'un

MES SOUVENIRS

Je les avais mis au fond d'un tirroir,
Je les avais caché sous un mouchoir,
Puis ils sont ressortis, un peu jaunis,
Sans ride, Sans pli.
Petit à petit, à mon esprit,
Ils ont repris vie, sans bruit.
J'avais oublié qu'ils pouvaient être,
Si beaux et si cruels à la fois.
Ils sont là pour me rappeler,
Que le temps passe à grand pas...

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Véronique Blandin (texte de 1998)

26 août 2010

On l'adore ou on le deteste ....

Et bien moi je suis de ceux qui l'adore ! Quand j'ai un coup de blues, le moral dans les chaussettes, l' inspiration en berne et bien je me passe ses films, et parfois j'aimerai bien les regarder en boucle !!!! Depuis toute petite, il a bercé mon enfance et évidemment les films les plus connus, les phrases cultes, je les connais sur le bout des doigts ....

Mais il n'a pas fait que la 'Grande Vadrouille' ou la série 'du Gendarme de St Tropez', etc pour ne citer que cela... Les vieux films où parfois il n'a qu'un petit rôle, je les aime énormément !

Vous avez bien compris que je vous parle de Monsieur Louis De Funés !

Certains le trouvent trop gesticulant, sans charme, sans profondeur etc uniquement capable de gags idiots !!!

Mais Louis de Funés c'est tout le contraire ! C'est un homme cultivé, réservé, même peut être timide, sensible ...

Il entre en 1942 au Cours Simon grâce à une interprétation de scènes de la pièce de Moliére 'Les Fourberies de Scapin' ! Pour gagner sa vie il donne des cours de piano la journée et la nuit il joue dans les cabarets parisiens !

Au début des années 50, Sacha Guitry lui confie des petits rôles ( Si Paris nous étais conté 1955) et surtout ' La vie d'un honnête homme (1953) où pour la première fois il donne la réplique à Claude Gensac alors fiancée avec Pierre Mondy ! En 1952 il est avec la troupe des 'Branquignols' dirigée par Robert Dhèry !

Il joue avec les plus grands comme Fernandel ( Le Mouton à 5 pattes : film irrésistible, d'Henri Verneuil !)

Il interpréte le rôle de monsieur Calomel dans les deux films : Papa, Maman, La bonne et Moi et Papa, Maman, Ma Femme et Moi aux côtés de Robert Lamoureux !!

En 1956, il joue avec Jean Gabin et Bourvil dans ' La Traversée de Paris ', interprétation qui commence à le faire connaître un peu plus !

En 1957, il obtient le Grand Prix du rire pour le film ' Comme un cheveu sur la soupe ' ! Il tourne pour Yves Robert ( Ni vu, ni connu...)

Sa filmographie est immense, du plus petit rôle aux grands bien connus, ils me passionnent!

Comme je le dis plus haut, Louis de Funés, dans la vraie vie, est un homme réservé, passionné des roses, du jardinage ! Il dit : " Ma passion, c'est ma campagne à 400 km de Paris !" C'est un écologiste avant l'heure, n'utilisant pas de produits chimiques, laissant faire les insectes etc ! Il éléve même les abeilles, suivant des cours .... Il n'aimait pas les gens qui maltraitent le monde vivant ! Il disait cela : " Chasseurs, braconniers, vivisecteurs, et même militaires, tous pareils à mes yeux ! "

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Sa vie de famille avec son épouse Jeanne et ses deux fils Olivier et Patrick était primordiale ! (Olivier joue souvent avec son père quand il était jeune !)

Louis de Funés avait un sens inné de la musique et la danse dans la peau (Rabbi Jacob, Le grand restaurant, Ah les belles Bacchantes etc)

Il fait aussi beaucoup de théâtre, se donnant à cent pour cent, malgré une santé pas toujours solide !!!

Louis de Funés n'est pas le singe gesticulant trop, au goût de certains ! Il a étudié avec finesse les humains ! Il a analysé nos gestes, nos postures, dans toutes les situations, nos réactions vis à vis de telle ou telle choses de la vie... Il a décrypté le langage du corps, celui qui ne fait pas apppel aux mots. Il a beaucoup de talents : musique, chant, danse et théâtre etc ! Il joue avec les plus grands comme : Gabin, Fernandel, Bourvil, Montand, Marais etc ! Et puis un jour il a su découvrir un futur grand du monde du cinéma : Coluche ! Il lui donne la réplique dans 'L'aile ou la Cuisse, c'est une chance formidable pour Coluche !

Un jour j'ai fait une trouvaille en chinant ! J'ai trouvé un CD 'Les Aristochats' dont le conteur était Louis de Funés et c'est une pure merveille car en plus elle nous prouve toute la poésie, la douceur que Louis avait et qui pour beaucoup n'est pas flagrante !

Il devait jouer dans 'Papy fait de la résistance', mais il décéde avant ! C'est alors son complice bien connu Michel Galabru qui prend son rôle.

Regardez bien sûr ses classiques (moi je ne m'en lasse pas, je connais tout ou presque de lui) mais interessez vous aussi à ses apparitions dans les vieux films etc ... Et il ne faut pas le prendre  toujours au premier degré ! Ses gesticulations sont véritablement un réelle travail, faites par un homme de talent, qui travaillait sans cesse pour être au plus juste, c'est aussi sans doute pour cela qu'aujourd'hui encore il soit si populaire et vu par toutes les générations !!!

Depuis toute petite je l'appelle " Mon Louis de Funés ". Je ne manque pas les rediffusions à la télévison (ce qui peut paraître puéril.) J'ai pourtant beaucoup de films de lui en DVD ou cassettes mais je ne m'en lasse pas et en plus il n'est pas aisé de trouver les premiers films où il apparait, même une fraction de seconde à l'écran ! Alors au fil du temps j'étoffe ma collection !

" Mon Louis de Funés " (peu importe ce qu'en penseront ces détracteurs) est pour moi incomparable et me redonne du courage, me fait rire toujours autant et l'espace d'un film, il me requinque ! Même en connaissant déjà bien ses films je découvre toujours quelques choses, un petit détail qui m'avait échappé, car c'était un homme de précision !

En 1983 quand il disparaît, je n'ai alors même pas 14 ans, j'avais l'impression de perdre mon grand-père ! En plus il est vrai que physiquement il avait une certaine ressemblance avec mon vrai grand-père que j'ai peu connu et dont ma mère me dit souvent que son père était un peu comme Louis de Funés au niveau d'être comique et de faire le clown mais qui adorait aussi cultiver son jardin .......

Je vous conseille un livre écrit par ses fils Patrick (radiologue) et Olivier (pilote de ligne) de 2005 au Cherche Midi éditions : Louis de Funés, ne parlez pas trop de moi, les enfants !

Vous me manquez " Mon Louis " .....

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Louis de Funés (1914-1983)
De son vrai nom : Louis Germain David de Funés de Galarza (originaire d'Espagne) !

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Véronique Blandin

24 août 2010

SALLE D' ATTENTE (1957) Paroles : Michel

SALLE D' ATTENTE (1957)

Paroles :  Michel Rivgauche
Musique : Marguerite Monnot
Chanté par Edith Piaf

L'un près de l'autre, ils étaient là,
Tous deux assis, comme endormis
Au bord de la banquette en bois
Dans la salle d'attente.
A travers la vitre, on voyait
Le vieux manège qui grinçait
Et sa musique tourbillonnait
Dans la salle d'attente.
Et cette musique semblait pousser
La grande aiguille de la pendule
Avec un bruit démesuré,
Démuséré et ridicule
Et cette pendule les obsédait,
Cette pendule qui les regardait,
Cette pendule qui tourbillonnait
Dans la salle d'attente.
Et dans leur tête ça glissait,
Manège, musique, pendule...
La pendule devenait manège,
Le manège devenait pendule,
Et leurs souvenirs, en cortège,
Remontaient, défilaient, s'envolaient...

L' un près de l'autre ils étaient là,
Tous deux assis, comme endormis
Au bord de la banquette en bois
Dans la salle d'attente.
Et quand le train est arrivé
Tous deux ils se sont regardés
Et sans un mot se sont levés,
Dans la salle d'attente.
Et dans leurs têtes, ça glissait :
Présent, passé, manège...
Les souvenirs devenaient présents.
Le présent devenait souvenir...
Et leurs paroles, en cortège,
Hésitaient, se troublaient, s'envolaient,
Quand, dans le train, il est monté,
C'est elle qui s'en est aperçu
Et en courant est revenue
Dans la salle d'attente
Mais le train avait disparu...

Vous n'trouvez pas que c'est idiot,
Une femme qui marche dans la rue
Avec une musette et un calot ?
C't idiot ! ...
C't idiot ! ...
... C't idiot !

Belle chanson et mise en musique par notre charmante decizoise !

Véronique Blandin

22 août 2010

Mon chat vient contre moi,Il se pelotonne,

Mon chat vient contre moi,
Il se pelotonne, ronronne.
Il sait les heures passées,
Noyant nos deux solitudes,
Pour n'en faire qu'une !

Il sait les heures passées,
Sans mot dire, juste ses yeux verts dans les miens !

Il sait les heures passées,
A attendre devant l'âtre se réchauffant en attendant que l'hiver s'enfuie !
Pour qu'enfin, ensemble,
Nous puissions savourer le printemps naissant !

Mon chat vient contre moi,
Mon vieux chat bien doux, ma vielle compagnie,
Mon ami de toujours,
Mon capitaine au long cours ...

Mon chat vient contre moi,
Pour que je le caresse, pour qu'il ronronne à l'infini !

Mon chat vient contre moi.
Il sait que lui et moi, nous sommes liés à vie.
Pas besoin de paroles !

Un jour d'avril nous nous sommes choisis comme une évidence,
Plus rien n'avait d'importance,
Surtout pas l'avis des autres et de leurs regards suspicieux ...

Mon chat viens contre moi, endort toi,
Et rêve comme moi !!!

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Véronique Blandin

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21 août 2010

LA PIERRE AUX FEES !!!!

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Quel jolie nom évocateur ne trouvez vous pas ? Et bien il s'agit du nom d'un site situé à environ 2 km de Reignier, ville de Haute-Savoie, vers le hameau de Saint-Ange ! Un dolmen éléve sa masse imposante sur la lisière d'un bois de chênes ! On l'a aussi nommée La Pierre des Morts !

Souvent dans les légendes savoisiennes, les Fées jouent un rôle important et pour ce lieux ci elles seraient les principales actrices de la construction de ce Dolmen !! Elles auraient apporté sur leur tête les matériaux ! Certains conteurs  précisent parfois et croient pouvoir assurer qu'une seule fée s'est chargée de la besogne, posant sur sa tête la plus grande pierre, deux autres sous les bras et mettant la dernière dans son tablier, fabriqué lui dans une étoffe très résistante !!!

Le monument est composé d'une table de ce granité particulier du Mont-Blanc nommé protogine, longue de 4,90 m et large de 4,50 m  sur un mètre d'épaisseur, supportée par trois larges dalles, amincies à l'arête supérieure et entrant dans les rainures qui existent sous le plafond !

On n'est jamais vraiment arrivé à dater ce dolmen, mais on sait qu'elle est antérieure à la venue des Celtes. Elle est sans doute de la civilisation des mégalithes (grosses pierres) soit 3000 ans d'âges environ !

On lui attribue plusieurs rôles sans jamais en avoir les preuves réelles : tombeau, pierre de sacrifice en raison d'une sorte de rigole que l'on peut voir le long de la face orientale de la table au point culminant et qui aurait pu servir pour l'écoulement du sang des victimes !!!

En 1834 on effectue des fouilles dans le sol. On trouve divers objets en bronze (une casserole de l'époque romaine IIIé siècle) ! Dans les champs avoisinants on trouve des hâches de l'âge de bronze !

Mais en tous les cas cet endroit est semble t-il le monument le plus ancien de la Haute-Savoie construit par l'homme ! Il fut classé monument historique en 1887 !

Mais une chose est sûr, c'est que depuis toute petite, j'ai rêvé et inventé plein d'histoires en jouant autour de cet endroit singulier dans les Alpes ! Où on ne pense pas trouver ce genre de chose ici !! Mon imagination a encore vagabondé un instant en retournant ici alors qu'il y avait bien longtemps que je ne l'avais revu !!!

Les petites fées ont bien travaillé !! C'est magnifique et étonnant !!! (Hé ! Les vrais Haut-savoyards donnez moi votre version ou vos versions !! Car d'autres lègendes existent je le sais bien alors je voudrais en connaître d'autres surtout celle du Chevallier Aymon de Bellecombe qui aurait solicité la main d'Alice, fille de l'un de ses voisins, le baron du Châtelet !!)

Véronique Blandin

20 août 2010

UNE FOIS DE PLUS DEJA EN 1971 JEAN FERRAT ETAIT UN VISIONNAIRE !!!!!!

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Les Derniers Tziganes

C'en est bien fini
Nous ne verrons plus
De l'Andalousie
Les gitans venus
La chemise ouverte
Sur leur peau brûlée
Les roulottes vertes
Au milieu des blés
Et coquelicot
Pavot arraché
Les grands calicots
Place du marché

Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers Tziganes

Disparus l'enfant
Voleur de cerceaux
Les chevaux piaffants
De tous leurs naseaux
Disparus les ânes
Avec leurs paniers
Les belles gitanes
Sous les marroniers
En ce temps qui va
Qui va dévorant
On n'a plus le droit
D'être différent

Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers Tziganes

Plus de feux de camp
Près des HLM
Révolu le temps
Des anciens bohèmes
Finis l'esplanade
Et les tambourins
Les derniers nomades
Claquent dans leurs mains
Et la liberté
Femme de gitan
Tombe poignardée
Sous l'effet du temps

Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers Tziganes

Texte de 1971 de Michelle Senlis
Musique de Jean Ferrat interpreté par lui même et parfois par Isabelle Aubret

Il me semble que certains de nos dirigeants pourraient lire ce texte et se poser certaines questions !! Je pensais que nous étions dans le pays des droits de l'homme, huit jours de coupures et le monde n'a pas changé !!! D'un revers de veste on ballait les mouches gênantes en se croyant plus dieu que lui même !!

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Véronique Blandin

18 août 2010

L'hymne savoyard

Bientôt je serais de retour dans ma chère ville Decizoise et je pourrais,
vous parler plus longuement des belles montagnes savoyardes, des traditions des gens d'ici,
de la cuisine savoyardes, de mes ballades etc !
Mais aujourd'hui voilà les paroles de l'hymne savoyard ! Et un peu l'explication de cet hymne et par qui il fut écrit et pourquoi !

LES ALLOBROGES

Allobroges vaillants !
Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer
L'air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté ! La Liberté !

Je te salue, ô terre hospitalière
Où le malheur trouva protection ;
D'un peuple libre, arborant la bannière,
Je viens fêter la Constitution.
Proscrite, hélas ! J'ai dû quitter la France
Pour m'abriter sous un climat plus doux.
Mais au foyer, j'ai laissé l'espérance,
En attendant (bis), je m'arrête chez vous !

Au cri d'appel des peuples en alarme,
J'ai répondu par un cri de réveil ;
Sourds à ma voix, ces esclaves sans armes
Restèrent tous dans un profond sommeil.
Relève-toi, ma Pologne héroïque,
Car, pour t'aider, je m'avance à grands pas.
Secoue enfin ton sommeil léthargique,
Et sois-en sûre (bis), tu ne périras pas !

Un mot d'espoir à la belle Italie ;
Courage à vous, Lombards, je reviendrais !
Un mot d'amour au peuple de Hongrie !
Forte avec tous, et je triompherai !
En attendant le jour de délivrance,
Priant les dieux d'apaiser leur courroux,
Pour faire luire un rayon d'espèrance,
Bon savoisiens (bis), je resterai chez vous.

Texte de Joseph-Edouard Dessaix (1856) Personne connu en Savoie comme écrivain, journaliste, historien : outre des articles politique, il rédigeait des guides touristiques, genre dans lequel il fut un véritable précurseur !

Les paroles de ce chant de liberté, et non de guerre ont été composées en 1856 ! On lui demanda de composer un chant à l'occasion de la Fête du Statut qui avait lieu chaque année depuis 1848, année où le roi Charles-Albert avait aboli la monarchie absolue et institué une Constitution qui donnait aux Savoyards les libertés de pensée, de presse et de réunion, ainsi que des députés élus ! (D'autres couplets furent composés ultérieurement en fonction d'événements historiques ou simplement par des ... instituteurs. Dessaix intitula son chant 'La Liberté' : il la personnifie et il la fait s'adresser aux Savoyards en les appelant Allobroges, du nom de leurs lointains ancêtres !

(Joseph Dessaix né en 1817, à Allinges, près de Thonon, neveu de Joseph-Marie Dessaix, général de Napoléon lorsque la Savoie fut occupée par la France entre 1792 et 1815. Il mourut en 1870 à Evian.

Véronique Blandin

16 août 2010

Les jours s'écoulent lentement .....

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Les jours s'écoulent lentement,
Le temps nous joue des tours,
Mais la montagne reste,
Tout de même belle,
Majestueuse, et pleine de surprises....

Les jours s'écoulent lentement,
Mais je revois avec joie des gens,
Des gens qui ont compté et marqué,
Mon enfance, et ma vie,
En fait qui m'ont construite un peu eux aussi !

Les jours s'écoulent lentement,
Le temps nous jouent des tours,
On ne peut pas faire le tour,
De toutes ces belles choses,
Que la nature nous offre ici de magnifique,
Mais en faite l'important,
C'est de revoir et de savourer des instants,
Des souvenirs d'enfant...

Les jours s'écoulent lentement,
J'essaie de prendre mon temps,
D'engranger de belles choses,
Pour qu'à mon retour,
Je vous raconte et vous décrive,
Un peu la magie des montagnes,
Les histoires des montagnards....

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Véronique Blandin

13 août 2010

Chez la Dame de Haute-Savoie....

Depuis hier le relief a bien changé !!!

Nous sommes entourés par les montagnes. Cette saison c'est le vert qui domine ! Face à ces géants de pierre on se sent tout petit .......

Je suis à Reignier, cette ville où vit ma soeur depuis plus de 34 années, je l'ai vu bien évoluer ! La population a plus que doublé ! Située à 10 mn de Genéve pas très loin d'Annemasse, d'Annecy etc elle est entre 410 et 810 mètre d'altitude, elle est étendue !

Photo vue de Genéve

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(Le Môle à gauche du Mont-Blanc, à droite le Petit Saléve, et le début du Saléve)

De la fenêtre je peux voir des sommets important ! Aujourd'hui je voudrais vous parler du Môle ! Cône presque parfait à 1863 mètre d'altitude. Le Môle sépare la vallée de l'Arve au sud et à l'ouest, de la vallée du Giffre au nord et au sud-est et commande l'entrée sud du bassin Genevois !

Selon comme on le regarde, on pourrait le prendre pour un volcan !

Pour les promeneurs, les randonneurs, les montagnards et voyageurs, c'est un excellent guide et fil conducteur sur des dizaines de kilométres tout autour !

A son sommet (4 h de marche), classique familiale, on découvre un beau panorama à 360° sur les paysages environnants (Jura, lac Léman, massif du Mont Blanc, chaîne du Bargy et Saléve (ce dernier je vous en parlerais dans un futur article !)

Ici aussi c'est un lieu formidable pour respirer et trouver d'autres sources d'inspirations, la seule chose qui me manque, les poumons de notre Loire !!!

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Véronique Blandin

11 août 2010

Sur les chemins .....

chemin

Partir un peu sur les chemins,

Caillouteux, pentus,

Partir un peu sur les chemins,

Pour se ressourcer, se retrouver, savourer des ailleurs,

Partir un peu sur les chemins,

Pour retrouver peut être des matins sereins,

Partir un peu sur les chemins,

Découvrir un monde différent, des odeurs changeantes,

Partir un peu sur les chemins,

Réfléchir, penser aux demains qui reviendront forcément !

Partir un peu sur les chemins,

Pour retrouver son horizon douillet...

Partir un peu sur les chemins,

Pour revenir plein de lueurs nouvelles !

Partir un peu sur les chemins,

En sachant bien que tout sera comme avant,

Partir un peu sur les chemins,

En sachant pourtant qu'il faudra redoubler d'efforts ....

Partir un peu sur les chemins,

Pour revenir et continuer le chemin de la vie,

Dont on ne s'éloigne pas vraiment....

Partir un peu sur les chemins,

Pour juste un instant, furtif ....

Partir un peu sur les chemins

Je m'évade un peu en gardant tout au fond de moi,

Je n'oublierais rien, ni personnes, ni mal, ni bien !

Je ne laisse rien sur le chemin !!

Véronique Blandin

11 août 2010

LA COMPLAINTE DE LA BUTTE .....

Chanson : texte de Jean Renoir

Musique : Georges Van Pury

Chantée par Cora Vaucaire

En haut de la rue Saint Vincent
Un poète et une inconnue
S'aimérent l'espace d'un instant,
Mais il ne l'a jamais revue !
Cette chanson il composa,
Espèrant que son inconnue,
Un matin d'printemps l'entendra,
Quelque part au coin de la rue !

La lune trop blême
Pose un diadème
Sur tes cheveux roux
La lune trop rousse
De gloire éclabousse
Ton jupon plein d'trous
La lune trop pâle
Caresse l'opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon coeur bléssé

Les escaliers de la butte
Sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins
Protègent les amoureux

Ma p'tite mandigotte
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J'oublie mon chagrin
Je sens sous ta lèvre
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourrie
Mais sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m'anéantit

Les escaliers de la butte
Sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins
Protègent les amoureux

Mais voilà qu'il flotte
La lune se trotte
La princesse aussi
Sous le ciel sans lune
Je pleure à la brune
Mon rêve évanouie

Les escaliers de la butte
Sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins
Protègent les amoureux ...

Véronique Blandin

1950

10 août 2010

Finalement les travaux sur le pont .....

Il est vrai que depuis quelques semaines pour se rendre au centre de notre belle ville Decize, c'est un peu plus compliqué ! Il y a des travaux oui, c'est vrai ! On perd un peu de temps, mais le temps, il file bien parfois pour d'autres choses bien plus graves !!

Moi j'ai trouvé un avantage, enfin je ne sais pas si on peut le nommer ainsi, mais pendant que je suis arrêtée dans ma voiture, avec des airs classiques qui passent sur  l'autoradio et que je me trouve stoppée quelques instants, pas si longs, sur le pont en attendant que le feu clignote orange, je me mets à rêvasser en regardant la Loire, ma belle Loire et là mon imagination s'envole ....

Et puis boum un coup de klaxon, parce qu'évidemment partie dans mes rêveries en regardant notre fleuve majestueux, je n'ai pas démarré assez rapidement et la voiture de derrière se charge bien vite de me rappeler à l'ordre.....

Mais il est bon parfois de la regarder, juste quelques minutes et moi ça me requinque un peu .....

Bon je sais les travaux embêtent mais prennez justes quelques secondes et le temps passera plus vite en regardant la Loire et vous ne penserez même plus que les travaux sont 'barbants'....

Bonne journée à vous tous !!!!!!

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Véronique Blandin

9 août 2010

L'Artiste

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J'ai écrit tout le temps,
Chantais à plein poumons,
Tout au long de ma vie !

J'ai composé des airs,
A faire tourner les têtes,
A faire valser les amoureux,
A faire chavirer les coeurs !

J'ai écrit des poèmes, des romans,
Des textes engagés,
Des ritournelles savoureuses,
J'ai parfois, rarement, remplit des salles,
Quelques uns étaient fans
On me reconnaissait un peu, parfois !

Puis un jour on avait oublié,
Mes vieux vynils usés.
On a remplacé mes chansons,
Par des rytmes endiablés,
Des musiques modernes,
Des hip-hop qui m'échappent !

Mais j'ai continué dans ma retraite paisible,
De chanter à tue-tëte !

Et puis un jour je suis parti,
De l'autre côté...

Et par centaines et par milliers,
Ils sont venus recouvrir de roses,
Ma dernière demeure,
Que je voulais modeste !

Je suis parti sur la pointe des pieds !
Mais par un simple nom évoqué :
" L'artiste s'en est allé " au journal télévisé !

D'un seul élan,
Ils se sont souvenus,
De mes chansons, de mes ritournelles ...

L'homme n'est plus,
Mais l'artiste est encore là,
Je ne me serais jamais douté,
Moi qui me croyais oublié !

Mais s'il vous plaît,
Chantez plutôt mes chansons,
Dansez sur mes musiques d'amoureux,
Rêvez en lisant mes romans,

Gardez vos roses pour les vivants ......

Véronique Blandin

7 août 2010

Madame Sagan je vous aime tant.....

Françoise Sagan (1935-2004)

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Voilà ce que Françoise Sagan avait écrit dans 'Le Dictionnaire', sa propre rubrique nécrologique : " Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, 'Bonjour Tristesse', qui fit scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une oeuvre agréables et bâclées, ne fut scandale que pour elle même ! "

Comme l'appelait François Mauriac 'Le Charmant Monstre', pour moi est une des plus grandes dames de la littérature !

Les gens en France (car à l'étranger ses livres sont bien plus appréciés, je m'en suis rendue compte surtout lors de mes séjours au Canada !) la connaissent pour ses frasques, ses déboires financiers, ses abus de toutes sortes etc mais bien moins son oeuvre !!!!

Plutôt que de s'interesser à sa vie privée, se permettre de la juger sur des choses personnelles (elle avait bien le droit de faire ce qu'elle voulait et de mener sa barque comme elle l'entendait !!!) il est plus judicieux de s'interesser à ses livres et de les découvrir, de les lire et les relire .....!

Cela n'est pas donné à tout le monde un tel talent !!

Son oeuvre est magnifique : Un certain sourir, La Laisse, La Chamade, La Femme Fardée, De Guerre Lasse etc et puis il y a plusieurs pièces de théâtre et elle a écrit pour le cinéma, elle a même présidé le Festival de Cannes en 1979.

Elle avait tout ces talents là !!! Inégalable, inimitable, unique ....

Merci de nous avoir laissé toute cette riche oeuvre ......

saf

Véronique Blandin

6 août 2010

J'aimerais encore avoir quinze ans,Juste l'espace

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J'aimerais encore avoir quinze ans,
Juste l'espace d'un instant !

Revivre cette période,
Où tout était clinquant !

Revivre ces moments,
Qui sentaient bon l'espoir !

J'aimerais encore avoir quinze ans,
Juste l'espace d'un instant !

Retrouver ce parfum d'innocense,
Ce parfum d'insouciance !

Retrouver le temps,
Où l'on refaisait le monde !

J'aimerais encore avoir quinze ans,
Juste l'espace d'un instant !

Quand assis sur nos bancs,
On riait aux éclats pour un rien, pour un tout !

Quand assis sur nos bancs,
Nous rêvions ensemble

J'aimerais encore avoir quinze ans,
Juste l'espace d'un instant !

Nous espèrions l'amour parfait,
L'idéale amitié,

Pourtant à quinze ans,
Nous désirions tant avoir plus de vingt ans !

Pour s'envoler de nos propres ailes libérées!
Pour s'avourer la liberté !

Mais finalement aujourd'hui,
J'aimerais tant revivre mes quinze ans....

Véronique Blandin

5 août 2010

SI JE MOURAIS LA-BAS

Poème de Guillaume Apollinaire

Musique de Jean Ferrat

30 janvier 1915 Nîmes

Poèmes à Lou

Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l'armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur

Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier
La mer les monts les vals et l'étoile qui passe
Les soleils merveilleux mûrissant dans l'espace
Comme font les fruits d'or autour de Baratier

Souvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants
Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses

Lou si je meurs là-bas souvenir qu'on oublie
- Souviens-t'en quelquefois aux instants de folie
De jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur-
Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur
Et sois la plus heureuse étant la plus jolie

O mon unique amour et ma grande folie

Hommage à mon Jeannot Véronique Blandin

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3 août 2010

Le groupe : GADJO DILO !!!

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Le dimanche 25 juillet 2010, nous sommes allés voir le matin le Festiv'Halles ! Nous avons vu le groupe au nom évocateur de voyages : les Gadjo Dilo !

Trois jeunes musiciens, un contrebassiste Flavio, et deux guitaristes aux doigts de virtuoses (Gaétan Drouot et Etienne Konerzewski) donnent un air tsigane à la promenade des Halles, avec un public que je trouve un peu épars mais concentré à l'écoute du jeune trio !

Le groupe se forme autour de Gaétan Drouot (influencé par Stochelo Rosenberg et Biréli Lagrène pour les guitaristes gitans ou Roby Lakatos entre autre violoniste tsigane). Avec lui Etienne Konerjewski qui m'impressionne avec sa façon de jouer ! Quel rythme ! Les doigts ne font qu'un avec son instrument !

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Ils sont habituellement avec Denis Dessalien mais ce jour là c'est le jeune Flavio qui opérait à l'imposante contrebasse ! L'archet maîtrisé, il souligne les rythmes donnés par les guitaristes !!

Ils interprétent divers morceau et font une belle interprétation de la chanson de Brassens ' Les Copains d' Abord ' façon jazz manouche ! Magnifique interprétation !!!

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Ils m'ont fait rêver, voyager l'espace d'un instant, dans ces instants où plus rien n'existe que la beauté des notes !! Cette musique jazz manouche que je connaissais pas est vraiment belle ! Ces jeunes ont commencé très tôt la musique. Conservatoire d'Orsay par exemple pour Etienne qui obtient une médaille d'or en 2001 en guitare classique et en musique de chambre. C'est dire l'étendue de leur capacité à maîtriser les instruments ! On s'aperçoit de cette maîtrise en les regardant jouer, en écoutant bien sûr et la complicité entre eux suffit, pas de partitions, des regards et l'art ressort embellit !

Ils font des festivals un peu partout en France !

J'ai acheté leur CD et je découvre le jazz manouche, dont j'avais entendu parler un peu mais que je ne connnaissais pas vraiment !

Merci à vous trois et votre gentillesse et vos belles musiques !!! Longue vie à votre groupe !

Vous pouvez en savoir plus sur eux en cliquant sur lien que j'ai mis sur mon blog en direction de leur site internet les concernant...

Les photos que vous voyez dans cet articles sont de moi le jour du concert !

Véronique Blandin

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2 août 2010

DES SOURIS ET DES HOMMES DE JOHN STEINBECK ... LIVRE A DECOUVRIR, AUTEUR AUSSI ... UN DE MES COUPS DE COEUR DEPUIS UN AN

Joseph Kessel disait de ce livre, au début de la préface qu'il en a fait :

" Ce livre est bref. Mais son pouvoir est long.
Ce livre est écrit avec rudesse et souvent grossièreté.
Mais il est tout nourri de pudeur et d'amour ! "

Ce roman, Des Souris et des Hommes, de John Steinbeck publié en 1937 et avec Les Raisins de la Colère, l'un des livres le plus connu de cet auteur américain.

Je vous conseille de lire l'oeuvre de Steinbeck qui ne se résume pas qu'à ces deux romans magnifiques !

Voilà un peu un résumé du livre Des Souris et des Hommes : Georges Milton et Lennie Small, deux amis journaliers qui errent sur les routes de Californie de ranch en ranch, rêvent un jour de devenir eux même propriétaires, pour élever des lapins. Lennie très fort physiquement, intellectuellement déficient aime à caresser les choses douces (les lapins, les souris etc) ! Il passe toujours pour un "idiot" ! Mais tout va mal tourner, quand la belle-fille du patron du ranch où ils se trouvent, va proposer à Lennie de toucher ses cheveux....

Steinbeck s'inspire de Robert Burns : "Les plans les mieux conçus des souris et des hommes souvent ne se réalisent pas"
et l'histoire peut trouver des similitudes à celle de Moosbrugger dans "L'Homme sans Qualité de Robert Musil (chapitre 18), livre paru en 1930 et je l'avoue d'une lecture très particulière mais livre formidable qui se lit avec minutie et patience, mais passionnant... !

John Steinbeck (1902/1968) est un auteur américain que j'adore découvrir depuis un an ! J'avais lu des passages "Des Raisins de la Colère" au lycée mais sans allez plus loin.

Ses romans se passent souvent dans sa Californie natale. Il adapte souvent ses livres en pièces de théâtre ou sont adaptés au cinéma.

En 1952, il participe au film de Elia Kazan "Viva Zapata" et publie à l' Est d' Eden.

Dans son oeuvre Steinbeck mais beaucoup la Californie en avant où il a vécu, où il met en scène des personnages communs de classe ouvrière, par exemple pendant le Dust Bowl (catastrophe écologique touchant pendant plus d'une décennie les grandes plaines des USA et du Canada dans les années 30) et pendant la crise de 1929 que tout le monde connaît !

Le style de Steinbeck est direct à mon sens, épuré, il va à l'essentiel. Il nous laisse, nous lecteurs,  aller au coeur des êtres et de leurs sentiments. Il mêle mélancolie et poésie tout en subtilité.

Je le découvre avec une grande joie. En ayant commencé "Des souris et des Hommes", je n'ai pu me détacher de ce livre ! Moi qui n'avait que de vagues souvenirs des extraits "Des Raisins de La Colére" étudiés sur les bancs du lycée. Je connaissais un peu l'auteur mais sans plus et maintenant c'est un de mes préférés !

Si pendant vos lectures de vacances vous voulez le découvrir, glissez dans vos bagages un de ces livres, vous ne pouvez pas être déçus.....enfin je pense.  Bonne lecture !!!!

Véronique Blandin

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1 août 2010

Jean-Charles Cougny obtient le Prix Littéraire du Morvan Henri Perruchot...

Mon ami, Jean-Charles Cougny, Paysan écrivain comme il aime se décrire  (je le connais depuis peu mais il m'a déjà tellement partagé, donné et témoigné une grande gentillesse et conseillé que j'ai l'impression de le connaître depuis très longtemps), dont je vous ai déjà parlé sur mon blog lui ayant consacré un article le 12 juillet 2010, vient d'obtenir à Saulieu où était organisé pour la 3éme année La Fête du Livre (ville que je connais bien pour y avoir vécu plus de trois ans) le Prix Littéraire du Morvan Henri Perruchot 2010, pour son dernier livre Claire de Lune à Oualpay.

thumb_ClairedeLuneaOualpay

C'est un prix régionaliste fondé en 1960, présentant un caractère d'ambassadeur du morvan, décerné tous les deux ans. Il est patronné et encouragé par le Conseil Régional de Bourgogne, L'Académie du Morvan, Le Parc Naturel Régional du Morvan, l'Association du Tourisme du Morvan et les conseils généraux des quatres départements : la Nièvre, La Côte d'Or, La Saône et Loire et l'Yonne.

Je suis vraiment très heureuse que Jean-Charles soit récompensé pour son livre qui est vraiment super et si vous ne l'avez encore pas, précipitez vous pour l'acheter car il vaut vraiment le détour comme du reste les autres livres de Jean-Charles !

Je suis très fiére de lui car il a du mérite non seulement il écrit mais en plus il continu son travail d'agriculteur dans une période peu propice au monde agricole !!!

Et je suis très heureuse pour lui car nous avons des attaches très profondes dans le Morvan ! Moi je suis une fille du Morvan de part mon père et ma mère depuis de longues générations et j'ai ma région vissée au coeur et au corps au plus profond de moi !!!

Ta famille doit être très fiére de toi et franchement tu le mérites car en plus, Jean-Charles s'autoédite ce qui n'est pas chose facile !!!

Donc ce prix il était vraiment pour toi !!! Encore bravo et tu peux continuer de te rouler de joie dans l'herbe fraîche de tes champs du Morvan.....

Véronique Blandin

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