Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de Véronique Blandin
Visiteurs
Depuis la création 210 475
Archives
30 novembre 2010

Un petit coin de douceur....

fidjis1

Un petit coin de douceur,
Pour réchauffer nos coeurs,
Pour frôler le bonheur.

Un petit coin de douceur,
Où le mot peur ne serait qu'un leurre.

Un petit coin de douceur,
Pour allumer la vie,
Pour oublier l'ennui.

Un petit coin de douceur,
Où juste la chaleur,
Serait au rendez-vous.

Un petit coin de douceur,
Où guerres et coups bas,
Ne s'inviteraient pas.

Un petit coin de douceur
Où ceux qui se croient supérieurs
N'auraient pas leur demeure.

Un petit coin de douceur,
Pour vivre en harmonie,
Avec le beau, le joli.

Un petit coin de douceur,
Pour que la rancoeur,
Fonde comme neige au soleil.

Ce petit coin de douceur,
S'appellerait Paradis !

Ce petit coin de douceur,
N'ait sûrement qu'une utopie !

Ce petit coin de douceur,
Reste encore à inventer !

Quelque part, il doit bien exister ???

fidji2

Véronique Blandin

Publicité
29 novembre 2010

Aimé CESAIRE (1913-2008)

aime_cesaire_1

Grand fondateur du mouvement littéraire de la négritude (il veut promouvoir l'Afrique et sa culture dévalorisées par le racisme issu de l'idéologie colonialiste), mouvement humaniste, actif, concret, plus culturel que politique. Aimé Césaire était un grand auteur de poèsie, de théâtre, d'essais ....

Cet homme pour moi est un grand maître. Il est pour moi un exemple. Son oeuvre est merveilleuse à découvrir, ses combats, etc sa vie.

Voilà un de ses poèmes !

aime_cesaire_2

La roue

La roue est la plus belle découverte de l'homme et la seule.
Il y a le soleil qui tourne,
Il y a la terre qui tourne,
Il y a ton visage qui tourne sur l'essieu de ton cou quand tu pleures.
Mais vous minutes, n'enroulez-vous pas sur la bobine à vivre,
Le sang lapé,
L'art de souffrir aiguisé comme des moignons d'arbres par  les couteaux de l'hiver,
La biche saoule de ne pas boire,
Qui me pose sur la margelle inattendue ton visage de goélette démâtée ?
Ton visage,
Comme un village endormi au fond d'un lac,
Et qui renaît au jour de l'herbe et de l'année, germe.

Aimé Césaire

Véronique Blandin

28 novembre 2010

Aujourd'hui j'avais envie d'écouter Charles

Aujourd'hui j'avais envie d'écouter Charles Aznavour, un autre grand homme que j'adore ! J'ai eu une chance extraordinaire de le voir sur scène et c'est vraiment un artiste merveilleux ! Je ne pourrais jamais oublier ce moment de pur bonheur ! Cet homme là il faut vraiment le voir ! Pendant son spectacle, j'ai tout oublié : mes amis, mes amours, mes emmerdes.....

aznavour01

Alors je dérive

La la la la la
Je suis bien
Ecrasé contre ton coeur
La la la la la
Ne dis rien
Laisse parler le bonheur
Car les mots que l'on dit en amour
Sont sans importance
La la la la la
Jusqu'au jour
Gardons le silence

Pour que je dérive
Au cours de l'amour
Et baigne en eau profonde
Comme une algue
Au fleuve du temps
Je file au gré de l'onde
Je dérive
Etant tour à tour
Lorsque nos deux coeurs s'affolent
Au creux de la vague
A la proue du vent
Sans dire une parole

La la la la la
Dans la nuit
Toi et moi ne ferons qu'un
La la la la la
Loin du bruit
Jusqu'aux lueurs du matin
Les mots qu'en amour on dit nouveaux
Sont toujours les mêmes
La la la la la
Quand ta peau
Murmure : "Je t'aime"
Alors je dérive

aznavour02

Charles Aznavour

Véronique Blandin

27 novembre 2010

Alors là, l'an prochain l'agenda : overbooké !!!!

couronne

Non mais, ça ne va pas du tout ça ! Ils me font quoi les deux princes là ? Décider de se marier la même année ! Il manquerait plus qu'ils me choisissent la même date, non mais des fois !!! Je vais faire comment moi ???

Non mais en plus ils ne voient pas l'organisation !!! Il  va me falloir une robe pour le mariage civil, une pour la cérémonie à l'église, une pour le premier cocktail avant le repas, une pour le repas, une pour la sorée dansante et puis j'oubliais une pour l'enterrement de vie de jeune fille de ces demoiselles !! Et les chapeaux, non mais là il ne faut pas que je me loupe sur les chapeaux ! Tout est dans le chapeau et attention pas question d'avoir les mêmes robes que la comtesse machin, la duchesse truc, le même chapeau que la reine mère, etc !!! Et les gants et les sacs à mains et oui tout ça, ils sont vraiment pas malins nos deux princes, la même année !

Alors en tout ça va faire 12 robes, 12 chapeaux, 12 paires de chaussures, etc !!!! J'oubliais les collants en double, dés fois qu'un se mette à filer !!!

Non mais franchement, ils auraient pu se mettre d'accord ! Un, en 2011 et l'autre en 2012 ! Albert il était plus à une année prêt franchement !!! Le rocher ne sera pas tomber d'ici 2012 !

Bon William, je peux encore comprendre, il vaut mieux qu'il active, je voudrais vraiment pas voir Camilla porter la couronne, ça n'irait vraiment pas, non pas du tout ! Et puis là, il est sur la belle à la bague au doigt de la fiancée, (pourvu qu'elle ne lui fasse pas de mal cette bague), elle ne peut plus reculer en espèrant que l'étiquette du palais royal anglais soit plus souple qu'avec sa belle-mère Diana, qui doit voir tout cela de la haut en se disant : "Mon dieu, dans quelle galére elle va entrer !!!!"

Franchement, je ne sais vraiment pas comment je vais faire pour toute cette organisation, à moins que je demande des conseils à Geneviéve de Fontenay, elle doit bien avoir quelques plans ! Où téléphoner à Stéphane Bern, lui il va tout m'expliquer pour l'étiquette et tout et tout, comment se tenir à table, quelles fourchettes à prendre, etc parce que là déjà que les chapeaux vont me gêner, il ne va pas falloir faire d'impairs !!

Deux mariages princiers la même année, mais là il n'y aura pas que moi de déborder, les photographes, les journalistes... Là ils vont avoir un sacré travail !!!!

Bon c'est pas le tout, il faut que je commence de choisir mes robes, d'apprendre à marcher la tête bien haute, avec une choucroute pleine de plumes sur la tête, commencer un régime ou pas, là je sais pas on verra après les fêtes de fin d'année !!!

Non franchement là, Albert et William pas cools, vous, tout va vous être préparé par vos chers employés dévoués à vos couronnes, mais moi non, je vais devoir tout faire moi même !

Au fait, vous vous êtes invités mutuellement ou pas ? Vous nous ne l'avez même pas dit ??

Et vous pensez que les budgets des mariages ne seront pas trop élevés, car en Irlande, ça chauffe pas mal tout de même, et puis bon en France, c'est pas non plus joli, joli mais bon, je sais vous avez bien d'autres choses à penser : la longueur des traînes, vos chaussures en cuir d'Italie, vos costumes, les voitures somptueuses ....etc C'est sur un mariage c'est du tracas ! Et en plus les bristols à envoyer, les menus à choisir !! Non, non c'est sur, vous avez vraiment d'autres chats à fouetter !!

Mais, j'y pense, vous avez fait cela pour avoir des prix, ah mais oui, en commandant groupé, vous allez avoir des belles ristournes ! Maintenant, il faut faire attention que les deux mariées ne choisissent pas la même robe, ça ferait mauvais genre !!!

Aller champagne à tout le monde ....

c21

Véronique Blandin

26 novembre 2010

Une lumiére au loin....

tn_352_phare_de_la_vieille

Une lumière au loin les attendait,
Prévenante, indiquant la direction,
Pour revenir à la maison.

Les femmes pomponnées pour l'occasion,
Après ces longs mois d'absences...
Les enfants survoltés, jouaient,
Sur le quai humide et frais.

Une lumière au loin les attendait,
Toujours présente pour les guider.

Et eux aussi s'impatientaient,
D'arriver après tout ce temps,
De labeur harassant, d'embruns cinglants et quotidiens.

Une lumière au loin les attendait,
Fièrement dressée à la pointe,
Du phare solide et rassurant

Ils attendaient, tout était prêt.
Le travail accomplit,
Enfin bientôt ils retrouveraient,
La chaleur du foyer imaginé longtemps.

Une lumière au loin les attendait,
Jamais défaillante, toujours présente.

Puis, soudain au coeur de la tempête,
Pourtant si peu inquiétante,
Une déferlante sans pitié et gigantesque,
Eu raison pourtant de leur solide navire,
Qui d'un seul coup devint que coquille de noix,
Brisée, fracassée.

Une lumière au loin les attendait,
Elle était toujours là...

Mais les femmes s'impatientaient,
Les enfants avaient cessé de jouer.
Depuis le temps qu'ils auraient dû être déjà là !

Une lumière au loin les attendait,
Mais déjà le sort en était fait...

Tout le monde avait compris,
Plus les maris ne reviendraient,
Plus les papas ne joueraient,
La mer avait gardé pour elle,
"La Marie Koant", et ses marins fiers et courageux.

La lumière au loin va continuer,
D'éclairer jusqu'à la fin des temps,
Mais plus pour "La Marie Koant"....

La lumière au loin va continuer,
Et d'autres vont s'en revenir,
Et d'autres vont repartir,
La mer cruelle est pourtant belle,
Elle appelle toujours vers elle,
Parfois elle garde le coeur des hommes,

La lumière au loin ne s'éteint pas,
Elle est toujours là.....

tn_plage_de_la_conche

Véronique Blandin

Publicité
25 novembre 2010

A méditer, et quel travail ????

laos_2

"Il faut se connaître soi-même. Quand cela ne servirait pas à  trouver le vrai, cela au moins sert à régler sa vie, et il n'y a rien de plus juste ! "

Blaise Pascal (Les Pensées)

Vaste sujet à méditer : se connaître soi-même ?? Chose à laquelle je m'attache chaque jour et qui me semble bien difficile ! Mais si chacun tentait de le faire un peu plus, de se poser des questions, de se remettre en question, et bien, peut-être qu'il nous serait déjà plus facile de s'ouvrir aux autres... !
Blaise Pascal dit : Quand cela ne servirait pas à trouver le vrai, cela sert à régler sa vie ..... ! Oui ou tout du moins de tenter de la régler ce qui à mon sens n'est pas chose aisée mais c'est déjà bien de tenter !!!

Et vous, qu'en pensez-vous ??? Moi, à chaque instant je me dis que finalement celle qui m'est le plus inconnue c'est moi même ! Je m'étonne chaque jour pour diverses raisons : dans mes réactions, dans ma capacité à faire ou ne pas faire telle ou telle chose, à affronter ce qui parfois me semble insurmontable etc ... Je suis en faite, moi, la  personne, la plus étrangère à moi même !

La nature humaine quel domaine fabuleux d'études et de recherches inépuisables et quelque soit l'époque !

Véronique Blandin

24 novembre 2010

Mourir au soleil ......

untitled

Je voudrais mourir debout
Dans un champ, au soleil
Non dans un lit aux draps froissés
A l'ombre close des volets
Par où ne vient plus une abeille
Une abeille

Je voudrais mourir debout
Dans un bois, au soleil
Sans entendre tout doucement
La porte et le chuchotement
Sans objet des gens et des vieilles
Et des vieilles

Je voudrais mourir debout
N'importe où, au soleil
Tu ne serais pas là, j'aurai
La bouche pleine de groseilles
De groseilles

Jean Ferrat

Véronique Blandin

23 novembre 2010

Ils sont posés là ............

chausson1

Ils étaient posés là, sur le parquet ciré et patiné. Usés et rapiécés, ils avaient une histoire. Une longue histoire de travail et d'heures passées aux pieds de la danseuse. Elle avait laissé tomber ses patins qui pendant toutes ces années, avaient fait corps avec elle.
La belle danseuse arrivée durement au sommet de la gloire, était devenue vieille doucement sans s'en apercevoir, tellement prise par le succès, par les paillettes et les applaudissements quotidiens qui résonnent au coeur de l'opéra.

Un jour le temps l'avait rattrapée. Les rides étaient devenues plus marquées, les chaussons plus usés. Le corps si longtemps souple et svelte, magnifique était devenu plus difficile à l'exercice journalier, à l'exigence permanente, à la rigueur obligée et nécessaire pour rester la belle danseuse étoile, celle qui rayonne, celle qui est mise en avant dans le corps du balais !

De petit rat, à travers toutes les étapes et les sacrifices, la splendide et majestueuse danseuse était arrivée à être la première, celle que tout le monde envie, celle que tout le monde voudrait remplacer !

Les plus beaux rôles lui avaient été confiés ! Les tenues splendides l'avaient sublimée ! Tout étincelait autour d'elle ! Les soirs des premières, elle était couverte de roses et de compliments ! Le sourire toujours présent, elle se sentait invulnérable !

Mais aujourd'hui il fallait bien se rendre à l'évidence, tout ce monde merveilleux ne serait plus le sien ! Il fallait désormais laisser la place !

Elle ne pouvait se résoudre à cette échéance ! Elle n'avait connu que gloire et joie au sein de l'opéra ! Quand elle était sur scène elle oubliait les douleurs passées à s'entraînner continuellement, elle oubliait les régimes draconiens, elle oubliait qu'elle n'existait qu'à travers son art, qu'une fois les lumières éteintes, elle ne pensait qu'au lendemain qui l'a mettrait de nouveau sous la lumière !

Mais là, c'était sur, il était terminé ce temps magnifique !

Ses patins posés là, elle est partie doucement, sans rien dire à personne ! Elle a tourné une dernière fois la tête vers ces rangées de sièges en velours rouge, elle avait levé les yeux vers les projecteurs une diernière fois ! Les larmes tombaient sur le plancher de la scène si souvent traversée de cabrioles magnifiquement executées ! Personne n'a rien vu venir ! Elle avait fait ses adieux la veille devant un public chaleureux ! Mais son coeur était ailleurs ! Elle, elle ne les voulait pas ces adieux qu'elle redoutait au fond d'elle malgré tout !

Un dernier regard vers ses chaussons et la belle étoile partait doucement, personne ne l'a vu, elle ne reviendra plus ! Elle ne pouvait que vivre de lumière, de danse et d'opéra ! Toute cette vie consacrée à cet art si beau, elle n'avait que cela ! Maintenant, vieille, seule, face à son miroir, la voilà défardée, les cheveux détachés, elle ne se reconnait plus !

Plus jamais l'étoile ne brillera et les chaussons sont là, usés, seuls témoins de son passage, seuls témoins de son existence ! Elle a donné du rêve et du bonheur, mais quand le rideau tombait, la solitude était sa compagne ! Maintenant qu'il est tombé définitivement, plus rien ne l'attend !

Elle ne veut continuer une vie sans tout cela !

Les patins posés là, elle ne se retournera pas ! Elle part en laissant derrière elle, des souvenirs qui s'envollent, des musiques, des bravos et désormais, elle ne veut que le repos éternel ! Pour elle aucune autre  vie ne pourra égaler, celle de gloire et de spectacles et de galas ! Elle ne veut plus se voir dans un miroir, plus de reflet !

Elle s'en va doucement, l'étoile s'éteind, les larmes marquent son visage !

Adieu jolie ballerine, adieu belle étoile merveilleuse....

La dernière larme tombe ! Les chaussons sont posés là .... Quelqu'un les trouvera ........

OE6_178281

Véronique Blandin

22 novembre 2010

Annie Girardot : France 2 demain 23 novembre 2010

Dans son émission, "Un jour, Un destin", Laurent Delahousse, a l'habitude de nous proposer, des portraits très bien réussis sur des artistes, auteurs ou autres personnes célèbres, demain mardi 23 novembre 2010, il consacre son nouveau numéro à Annie Girardot, notre grande actrice française !

Cette grande dame atteinte aujourd'hui d'une maladie difficile, Alzheimer, vit désormais dans une maison spécialisée, dans l'intimité et on lui doit bien cela !

A travers cette émission on découvre une belle évocation émouvante d'Annie Girardot !

Elle est née en octobre 1931 à Paris.  Elle suit les cours au conservatoire, l'Ecole Nationale supérieure des Arts et Techniques du théâtre, dès 1949, tout en travaillant dans des cabarets à Montmartre. Puis elle joue avec Jean Gabin dans Le rouge est mis et Maigret tend un piège.

Ensuite elle démissionne de la Comédie Française où elle était membre après son école de théâtre, elle se consacre alors au cinéma. Dans les années 70, elle est l'une des actrices françaises préférées de tous. En 1977 elle obtient un César pour le meilleur rôle dans Docteur Françoise Gaillard.

Elle joue dans les drames, dans les comédies (La Zizanie avec Louis de Funés ou on a volé la cuisse de Jupiter avec Philippe Noiret) !

Elle joue pour la télévision, le théâtre, le cinéma. Elle obtient des récompenses nombreuses tout au long de sa carrière.

C'est pour moi une grande dame. Elle a presque plus de 180 films à son actif.

Demain, cette émission pourra la faire découvrir aux nouvelles générations. Parfois on diffuse encore des films avec elle, mais rarement et souvent les mêmes !

Souvenez vous d'elle pour son art qu'elle a si bien servi !

Annie, vous êtes une grande reine du 7 éme art !!!

annie1

Véronique Blandin

21 novembre 2010

En ce dimanche d'automne.....

Formidable artiste qu'était Doisneau ! Alors pour ce dimanche, calme, un peu de romance dans le coeur de tous...

Cette photo tout le monde la connait mais, elle se suffit à elle même !

Image, furtivement fixée pour l'éternité ! Image, qu'on aimerait voir toujours, plutôt que des images de violence et de haine ...

Véronique Blandin

0504doisneau

20 novembre 2010

Le tourbillon

18455654_jpg_c_80_80_0_f_jpg_q_x_20051024_025507

Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui sitôt m'enjôla

Elle avait des yeux, des yeux d'opale
Qui m'fascinaient, qui m'fascinaient,
Y avait l'ovale d'son visage pâle
De femme fatatle qui m'fut fatal (X2)

On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés
Puis on s'est séparés

Chacun pour soi est reparti
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, aîe, aîe, aîe !
Ca fait déjà un fameux bail (X2)

Au son des banjos, je l'ai reconnu
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais

Je me suis soûlé en l'écoutant
L'alcool fait oublier le temps
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant (X2)

On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue,
On s'est retrouvés, on s'est séparés
Puis on s'est réchauffés

Chacun pour soi est reparti
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir ah la la
Elle est retombée dans mes bras (X2)

Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi s'perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?

Alors tous deux, on est repartis
Dans l'tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés (X3)

G107831746813778

Jeanne Moreau
Chanson du film : Jules et Jim
de 1962
Paroles de la chanson : Cyrus Bassiak
Musique : Georges Delerue

Jeanne Moreau une des plus belles actrices du cinéma français et très bonne actrice et en plus ses chansons sont magnifiques !!!! Une de mes idoles !!!

Véronique Blandin

19 novembre 2010

La belle marinière nouveau livre de Michel Benoit !

Je vous présente aujourd'hui, le nouveau livre de Michel Benoit, auteur nivernais dont je vous ai déjà parlé sur mon blog.

Dans ce roman "La Belle Marinière", Michel nous fait découvrir la première enquête du Commissaire Merle. Tout cela sera passionnant et on attend avec impatience d'enquêter auprès du commissaire !!!!

Ce livre est édité aux Editions Flagrant d'Elie !

Au printemps 2011, une nouvelle enquête sera éditée !

Voilà les dates où vous pourrez, rencontrer Michel pour les dédicaces ! Belles découvertes et rencontres à vous tous !

Et à toi Michel bon succès pour le Commissaire Merle !

la_belle_marini_re

Le 20 novembre 2010

Forum à Nevers à partir de 15 heures

Le 22 novembre

Lancement du livre au restaurant La Villa Azzura à Nevers, en présence de nombreux artistes ! Entrée libre !

Le 27 novembre

Maison de la presse de Decize à partir de 9 heures

Le 27 novembre

Maison de la presse de Guérigny à partir de 14  h 30

Le 28 novembre

Salon du livre de Château Chinon toute la journée

Le 5 décembre

Salon des auteurs nivernais toute la journée

Le 10 décembre

Maison de la presse d'Imphy à partir de 17 h

Le 19 décembre

Maison de la presse de Saint-Pierre-le Moutier à partir de 9 h

Véronique Blandin

18 novembre 2010

Les clowns mes amis .......

clown

Le milieu du cirque m'attire beaucoup ! Enfant, mon père m'emmenait toujours quand un cirque montait son chapiteau dans notre ville ! Les grands cirques, comme celui de Zavatta, je devais avoir une dizaine d'années, il était là magnifique et j'ai pu rencontrer cet homme merveilleux ! Les plus petits cirques ont eux, aussi leur charme et beaucoup de mérite !

De multiples métiers existent autour du cirque ! Quand les spectateurs arrivent, ils ne voient pas l'envers du décor ! Les montages et démontages, les aléas nombreux, les entraînements, les animaux dont on doit s'occuper chaque jour, et les sacrifices, et ceux qu'on ne voit jamais sous les feux de la rampe, ceux qui travaillent pour illuminer et mettre en valeur le travail de chaque artistes !

Bien sûr que les numéros sont fabuleux : dressages, jonglages, trapezistes etc ! Mais celui qui me fait vibrer le plus, sont les clowns ! Non seulement ils font rires évidemment, c'est par définition leur rôle ! Mais ce qui me séduit très fort chez les clowns, c'est qu'en faite derrière leurs maquillages, leurs perruques échevelées, les chaussures énormes et leurs costumes chamarrés ... se cachent des hommes à la sensibilité exacerbée, à fleur de peau, des hommes qui ont souvent de la nostalgie dans le regard, avec des étoiles mais avec de la mélancolie ! En fait, je me suis toujours dit : les clowns font rire les autres pour qu'eux mêmes ne pleurent pas finalement !

Une fois qu'il a enlevé son costume, ses fards, son nez rouge, il se retrouve souvent seul face à lui même et est souvent triste !

J'aime les clowns car ils ont tous une histoire, une vie derrière ces numéros qu'ils nous font sur la piste !

Comme le chantait si bien Edith Piaf : Bravo pour le clown ! Ecoutez bien cette chanson, elle veut  bien dire que l'habit du clown cache un être à la vie pas toujours facile !!

Les clowns sont mes amis......

Véronique Blandin

17 novembre 2010

Chanson : texte et musique de BARBARA 1980

rose_f1

Seule

Comme jour,
Comme nuit,
Comme jour après nuit,
Comme pluie,
Comme cendre,
Comme froid,
Comme rien,
Comme un ciel déserté,
Une terre sans soleil,
Comme pays perdu,
Sans couleur,
Sans clarté,
Sans étoile,
Egarée
Comme épave perdue,
Comme épave perdue,

Comme jour,
Comme nuit,
Comme jour après nuit,
Comme pluie,
Comme cendre,
Comme froid,
Comme rien.

Comme épave perdue,
Je me cogne et me brise,
Comme froide
Comme grise,
Comme rien,
Je suis seule,
Comme Froide,
Comme grise,
Comme rien.
Je suis seule...

BAR2

BARBARA

Véronique Blandin

16 novembre 2010

Pompéi : quelle histoire !!!!

250px_Pompeii_the_last_day_1

Cette ville du VIe siècle avant J-C, située près de Naples, au pied du Vésuve, a été ensevelie en 79. Ce n'est que 1600 ans après que l'on découvre cette ville restée figée, témoignage exceptionnel de la civilisation de l'Empire Romain.

Les romains considéraient cet endroit très fertile (côte ouest de l'Italie) avec sa proximité de la mer et le climat favorable.

Donc en 79, en août, l'éruption du Vésuve entraîne la destruction totale de la ville (et cela selon le récit de Pline le Jeune, témoin de l'époque, donc les dates peuvent être discutables, selon les traductions !)

Les fouilles révèlent un site figé dans l'état, le temps suspendu ....

C'est un sujet merveilleux et à étudier éternellement !

Les corps sont statufiés dans la position où la lave et les cendres les ont emprisonnés à jamais, les personnes surprises parfois dans leur sommeil ou qui n'ont pu fuir prise au piège à une vitesse gigantesque !

pompei_1

Les objets de la vie quotidienne, les pièces des maisons, les thermes de Stabies, le Grand Théâtre, la caserne des gladiateurs, les temples, les fresques de mosaïques etc, et même les lupanars (avec des fresques évocatrices intactes), tout est là témoin d'un monde si loin mais qui semble pouvoir se réveiller comme par magie !

220px_Pompeii_wall_painting

Cet endroit reste merveilleux, à l'ambiance particulière !

Site d'une richesse historique inépuisable pour une passionnée comme je suis. A travers Pompéi, on peut comprendre la vie des romains, leur organisation etc

Pour moi c'est un rêve de pouvoir vraiment aller sur le site. Ma soeur  a eu cette chance et connaissant ma passion pour cette histoire m'a offert un livre magnifique. Je ne cesse de le lire et de faire des recherches  pour qu'un jour, le jour où je vais vraiment découvrir Pompéi, je puisse encore mieux m'en imprégner ! Je pense qu'une journée ne me suffira pas et qu'il y aura beaucoup d'émotions .....

pom2

Véronique Blandin

15 novembre 2010

Si différents et pourtant .....

ch1

 

 

Sur le sofa,
Une chatte angora,
Aux yeux verts de lune,
S'allonge, s'étire et se prélasse !
Loin pour elle toutes chasses !
Elle n'est pas de ces chats là !
Madame aime la douceur et le taffetas !
Sa robe soyeuse immaculée,
Son petit nez rose raffiné,
Elle se réchauffe parfois l'été,
Sur le gazon fraîchement coupé !
Elle rêve doucement comme font  les chats.
Et puis un jour,
Passe devant cette précieuse endormie,
Un beau mâle sans pedigree,
Un oublié des salons chauds et tranquilles.
Il a le port altier.
Ses yeux sont envoûtants, troublants.
Son pelage brun et roux,
Ses petits bouts des pattes blancs,
Il est bien planté droit et fier,
Devant la belle qui enfin se réveille.
Il l'impressionne ce sans collier,
Ce va-nu-pieds.
Lui, fait le beau en tournant autour d'elle,
Sûr de son charme sur la belle dame.
Elle, elle se roule et ronronne oubliant toutes conventions de son renom !
Voilà une affaire qui étonne.
La belle se laisse approcher.
Et les petits nez s'attirent. Insensé, il y a encore quelques heures !!
Voilà que la mignonne oublie taffetas et sofa,
Pour ce sans nom aux yeux dorés !
Ils se promènent gentiment,
Jouant ensemble, batifolant.
Et voilà que la belle devient rebelle,
Le vagabond s'adoucit !
Deux mondes sont unis,
Pour que plus belle soit la vie.

 

ch2

 

Véronique Blandin

14 novembre 2010

Le Radeau de la Méduse de Géricault ....

Ce tableau magnifique (exposé au Louvre), peint entre 1817-1818, est non seulement inspiré par l'affaire de "La Méduse", naufrage de cette frégate en 1816 au large du Sénégal. Ce scandale que la Monarchie de Louis XVIII voulais étouffer, Géricault s'en fait en quelque sorte le révélateur de ce drame !

Géricault n'a pas seulement voulu révéler un fait mais son tableau montre les étapes d'une vie : l'espoir, le désespoir, la mort ...etc. Les personnages sont placés de telle sorte a bien représenté une société française à la dérive et aussi à la dérive politiquement parlant!

rad

Géricault va à l'encontre de la Monarchie !

Mais ce tableau, qui aura bientôt deux cent ans (1817-2017), pourrait être transposé dans notre société actuelle !

Cet homme a peint d'une façon réaliste un événement du moment et sans le savoir d'une façon très visionnaire, transposable à nos vies d' aujourd'hui !

Rien n'a changé nous sommes toujours sur le Radeau de La Méduse !

Véronique Blandin

13 novembre 2010

A l'aube de l'automne....

A l'aube de l'automne,
Ta montagne frissonne.
Avec ses couleurs d'ocre, rouge et or,
Que tu aimais encore.

A l'aube de l'automne,
Ta montagne s'étonne,
Que plus aucun de tes pas ne résonnent.

A l'aube de l'automne,
Ta montagne chantonne,
Tes mots qu'elle n'oublie pas.

A l'aube de l'automne,
Ta montagne encore là,
Ne s'en remettra pas,
Que tu ne sois plus là !

A l'aube de l'automne,
Je frissonne, je m'étonne, je chantonne,
Je ne m'en remets pas,
Du jour de ton départ.

A l'aube de l'automne,
Je ne suis plus la même,
Mon coeur est comme le tien était,
Un peu plus fragile.

Aujourd'hui, l'ombre bleue du figuier,
N'est plus qu'un souvenir.
Mais je sais qu'on fond de mon âme,
C'est si peu dire que je t'aime.
Même si tu aurais pu vivre encore un peu,
D'où tu es je te sais délivré du poids du monde et de la vie.

Véronique Blandin

ferrat33333

12 novembre 2010

Des nuits au Louvre ..........

280px_Louvre_Museum_Wikimedia_Commons

Je voudrais bien un jour, rester  des heures entières à passer, à déambuler, dans ce somptueux musée du Louvre, seule, lorsque le public a quitté toutes les allées et plus un bruit, juste de belles choses, l'art dans toute sa splendeur !

Me retrouver en face des plus grands peintres et de leurs oeuvres, cela doit être un ravissement ? Dans le silence, face à Chardin, Fragonard, Vermeer, Delacroix et tant d'autres et des moins connus Dürer, Constable ...

Et puis d'un seul coup, me retrouver face au regard si connu de la Joconde ! "Pénétrer" ce tableau, si célèbre pendant un instant, peut-être que des réponses viendraient à moi, car ce tableau fait encore et toujours débat ! La belle Mona Lisa me donnera t-elle son ou ses secrets ?

Et puis après un long moment, les peintres, que je sentirais peut-être au dessus de mon épaule, leur âme n'ayant sûrement pas quittée, leurs oeuvres comme cela, j'irais voir les sculptures. Des hommes capables de leurs mains de représenter, si minutieusement, le corps humain, des animaux etc, c'est incroyable et merveilleux !

La magie douée de Rude, pour nous faire rêver, je déciderais certainement de me poser dans ces salles immenses pour l'imaginer, lui et les autres, créant et sublimant la matière.

Oui rester seule, sans personne, pour profiter pleinement et sentir réellement  les artistes, m'imaginer la façon qu'ils avaient de s'exprimer. Et puis parcourir les siècles, des siècles d'une histoire de l'art qui me passionne, une histoire de l'art reflet de la vie d'antan !

Et le Louvre, le lieu en lui même emprunt de l'histoire avec un grand H, avant d'être un musée, ancien palais royale (palais du Louvre) où l'on peut voir, toute magistrale, la statue équestre de Louis XIV.

Déjà rien que d'évoquer cet endroit, je me délecte secrètement, de ce beau rêve, pour m'évader un peu ...

louis_14

Véronique Blandin

11 novembre 2010

Trois Brins de Paille...

ic_trois_brins_de_paille2

Mon ami Jean-Charles Cougny, en avril 2008 a édité son roman " Trois Brin de Paille" très vite vendu. De nouveau le voilà chez les libraires édité par J2C édtions !

Cette histoire se déroule dans les années 70 dans notre campagne. Une enquête policière se déroule dans l'ambiance de ces années là. Tout commence lors de l'année 1976, année difficile due à une sécheresse mémorable. On retrouve un homme, Lucien Vadeau mort, baignant dans son sang sur un chemin. Les enquêteurs ne trouvent pas l'arme du crime.

Les morvandiaux de réputation à ne pas trop parler et s'étendre en palabres, vont au contraire y aller de leurs rumeurs, de leurs commentaires et dénonciations, à en faire perdre la tête aux policiers pour qui la tâche va s'avérer bien difficile.

Tout au long de ce roman, on découvre la vie de l'époque, la façon de travailler des gens, leur vie quotidienne qui depuis a bien changée !

Roman palpitant comme sait les écrire Jean-Charles, avec des personnages intéressants, et de nouveau nous fait découvrir notre Morvan sous un autre angle !

Les années 70, j'étais enfant et ce livre me rappelle des souvenirs qui m'étaient parfois restés vagues à l'esprit.

Merci Jean-Charles pour ta fidélité, tes bons conseils, ta personnalité et j'espère que ta nouvelle édition de ce roman se vendra aussi vite qu'en 2008 !

www_jeancharlescougny_com

Véronique Blandin

Publicité
1 2 > >>
Le blog de Véronique Blandin
Publicité
Le blog de Véronique Blandin
  • J'ai besoin de partager mes diverses passions, surtout celles pour la littérature, l'écriture et l'art en général. Partager mes révoltes, mes coups de coeur...etc ! M'exprimer et échanger.... Découvrir aussi ce que vous avez à me dire, à me raconter....
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
Publicité