Jacques Gamblin est un comédien fantastique, discret mais qui a une façon d'interpréter comme je les aime : une profondeur, un investissement dans son jeu et une grande humilité !
Un artiste qu'on aime découvrir ....
Les enfants du Marais, un film que j'aime tout particulièrement !
Alors j'entends déjà les commentaires (tiens ça me rappelle la phrase d'une chanson), et l'on va encore me taxer de faire la rubrique nécrologique et bien c'est comme ça ! J'aimais cet acteur parce que c'était un sacré comédien, artiste etc : Bernard Dhérana baissé le rideau sur une formidable carrière !
Pensionnaire de la Comédie Française, il a joué dans de nombreuses pièces de tous les genres de tous les styles (répertoire eclectique un extrait d'une des pièces où il joue le rôle de Fred atteind du syndrome de Gilles de la Tourette, cela montre bien qu'il était capable de tout jouer un texte de Baffie tout autant que du Musset ou Corneille en passant par du Labiche ou du Guitry ....)! Il a prêté sa voix à des acteurs comme Anthony Hopkins, Davide Niven, Sean Connery(3 films) etc et joué dans un grand nombre de téléfilms et aussi dans pas mal de films ! On peut le voir dans : "On a retrouvé la 7éme compagnie" "Loulou Graffiti" etc !
Et oui aujourd'hui "La 7éme compagnie" se reforme quelque part et ils doivent bien rire de nous voir nous débattre dans ce monde de fous !!!!!!!!!!!!!!
Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans, De vers, de billets doux, de procès, de romances, Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances, Cache moins de secrets que mon triste cerveau. C'est une pyramide, un immense caveau, Qui contient plus de morts que la fosse commune. - Je suis un cimetière abhorré de la lune, Où comme des remords se traînent de longs vers Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers. Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées, Où gît tout un fouillis de modes surannées, Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher, Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché.
Rien n'égale en longueur les boiteuses journées, Quand sous les lourds flocons des neigeuses années L'ennui, fruit de la morne incuriosité, Prend les proportions de l'immortalité. - Désormais tu n'es plus, ô matière vivante ! Qu'un granit entouré d'une vague épouvante, Assoupi dans le fond d'un Saharah brumeux ; Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux, Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche.
Il est rare qu'on parle de lui et lorsqu'il est décédé je me souviens que l'hommage avait été discret ! Lui pourtant qui avait largement participé au succés des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier par exemple, lui qui composait pour Halliday, Mitchel, grand camarade de Brel etc !! Mais il est vrai que c'était un homme discret alors l'artiste je ne vous oublie pas vous avez bercé mon enfance et mon adolescence .....
Et bien aujourd'hui je vous fais écouter deux chansons de Mort Shuman !
Jamais je ne vais oublier ce fameux mardi 25 janvier 1983 ! Je revois même cette journée de collégienne (que j'étais) qui commençait bien mal pour moi en apprenant le décès de cet acteur que j'avais toujours connu et que j'aimais infiniment alors que beaucoup le détestaient ou l'appréciaient que moyennement pour toutes les raisons que tout le monde connait !
Je ne vais pas vous présenter ce grand homme, vous le connaissez tous et même les nouvelles générations savent qui il est ! Alors oui on aime ou on aime pas et souvent sur mon blog j'ai eu l'occasion de vous parler de MON LOUIS DE FUNES !!!
Vous qui savez qui je suis, vous savez mon admiration sans borne, l'amour que je lui porte et ce qu'il représente pour moi !
Aujourd'hui je pense à lui ! Mais souvent dans mes conversations entre amis ou parfois pour faire rire mon fils ou ma famille je glisse souvent des répliques des rôles qu'il a joués ! Je connais tout de Louis de Funés : ses films, sa vie, j'ai tout lu sur lui ou presque, les répliques des films aucun secret pour moi ou presque, même les plus petits rôles ....
Louis était loin d'être "le pantin gesticulateur" comme souvent le disent les gens ! Homme poète, jardinier, perfectionniste, sensible, pudique c'est tout cela Louis et bien sûr un sens inégalé du comique !
Je pourrais en parler pendant des heures et des heures .... etc !
Alors il y a 30 ans, je revois cette collégienne sous le préau très triste qui ravalait ses larmes pour ne pas montrer aux copines sa grande tristesse .... elle venait de perdre son grand copain .... Mais la magie c'est que ses films, ses émissions etc sont toujours là et que même si j'ai du voir sans mentir plus de 150 fois La Grande Vadrouille et pour certains autres de ses films pareil, je ne me lasse pas des rediffusions même si j'ai les dvd !
Il a mis des année à être reconnu mais il faudra des siècles avant qu'on ne puisse l'oublier !!
Si on chantait : Tea for two, and me and you, ......
Parce que je pense vraiment que vous devez découvrir ce livre de Pierre Ferinet qu'on ne peut pour l'instant se le procurer par souscription jusqu'au 31 janvier 2013alors vite découvrez tout cela sur son blog :
"C’est l’histoire d’un mec. Elle commence en Belgique, se poursuit en Israël et se termine en France. C’est l’histoire d’un mec dont les souvenirs se sont échoués sur les récifs du ressentiment et ne parviennent pas à franchir le cap de l’oubli." (extrait du blog de Pierre, court extrait son blog est formidable à découvrir !)
Vous pouvez souscrire sur le site suivant mais jusqu'au 31 janvier et pas plus tard !!
Quelque soit l'art qu'il exerce, un artiste doit être libre ! Personne ne doit parasiter son travail ! Pour moi, l'artiste a besoin de moments de solitude pour inventer, créer, se concentrer, méditer pour donner le meilleur de lui à son public, à ses lecteurs, à ses auditeurs.....
Un peintre, un sculpteur, un auteur n'a pas besoin d'être parasité sinon il ne peut plus être lui même ! Si il est accompagné, entouré, il doit savoir se mettre en recul et son entourage doit savoir le laisser !
Les artistes en général sont des gens qui aiment la liberté et qui ne peuvent en être privée d'aucune manière !
Regardez cet homme dont je vous ai parlé dans un de mes articles de mai 2012 ! Un véritable acrobate, un poète, un félin enfin bref un homme libre ! j'ai pu voir ce que vous allez voir ci-dessous sur la vidéo, j'étais à 2 m environ de lui et je peux vous dire que j'en ai encore des frissons ! Et j'ai encore plus été confortée dans l'idée que cet homme tel un oiseau ne pouvait qu'être qu'un homme libre ! J'ai pu le voir avant et après le spectacle à l'écart , il se concentrait, méditait ... j'ai compris il n'avait pas droit à l'erreur (non seulement pour des questions de sécurité) mais surtout pour que la magie soit là pour son public ... pour son art qu'il maîtrise si bien !
Une photo que j'ai faite en mai 2012 ! Pascal Rousseau respect !!
Un auteur ne peut pas laisser quelqu'un intervenir dans sa création ! L'écriture à la base est un acte solitaire pour mieux s'offrir à ses lecteurs ! etc etc
Pour que la liberté perdure , les artistes doivent être libre c'est la base de la vie, de toutes formes de vie : sociales, politiques, amoureuses, etc et surtout la TOLERANCE et LE RESPECT du travail des artistes.....
Parce que j'aime l'appeler ainsi, parce que cet homme un des plus grands, sinon le plus grand et jamais égalé, depuis toujours ces films jalonnent ma vie, qu'un film avec lui ça fait du bien !
Jean Gabin c'étaient plus qu'un acteur, un comédien ! C'était une sacré personnalité ! Un homme comme lui on le voudrait comme amant, comme ami, ou bien comme père ou grand-père ! Quel personnage à lui tout seul ! Quel charisme !
Comique troupier avec Fernandel, il voulait être comique et Fernandel jouer les jeunes premiers, c'est l'inverse qui s'est produit ! Ces deux grands hommes que j'admirent tout autant, ont commencé ensemble sur la scène, deux grands copains....
En 1928 c'est alors que Gabinentame sa carrière au cinéma, et commence 5 décennies de films : de Pépé le Moko, en passant par la Horse, Les vieux de la vieille, Le Tatoué, Mélodie en sous sol, etc etc , et pour finir par L'année sainte en 1976 année de sa mort, Jean Gabin sublime le 7éme art ! Il sait tout jouer ! Non il ne joue pas, il vit ses rôles !
Quel puissance dans le regard : les femmes craquent et les hommes s'inclinent face à cet homme au caractére bien trempé ! Il vit ses rôles mais celui qu'il préfére c'est celui de père et d'homme de la terre que certains de façon virulente lui reprocheront et lui feront payer et le feront décliner ! Ils l'avaient toucher en plein !
"Ma gueule d'amour",je suis comme lui : "je sais qu'on ne sait jamais" !
Ses yeux de glaces sont ancrés dans mon coeur et ses films de purs bijoux ! Voilà quelques extraits de films peu connus par le grand public et quel dommage !!!
"Le jour se léve" 1939 (ce film là on en ressort touché et transformé !)
"Rue des Prairies" 1959 film de Denys de La Pattelière et Michel Audiard (scènariste et dialoguiste) Claude Brasseur est tout jeune et joue le rôle d'un des fils à Gabin !
On en redemande ! A quand une chaîne pour ce cinéma là !!
Oui je sais que l'océan m'attend, que je vais m'y glisser lentement. Lui c'est mon élément, celui qui toujours immuablement reste là pour moi et me prend sans condition, par tous les temps. Il est mon confident, il sera mon linceul et il me bercera jusqu'à la fin des temps ....
Ce matin là, rien sur le fleuve gelé, Quelques pauvres canards se serraient entre eux solidaires, Tout était figé et si vite surpris, Pas un promeneur ne s'aventurait, Encore moins les fervents pêcheurs habitués des lieux !
Ce matin là, au plein milieu de l'eau figée, Une seule chose aurait pu attirer l'oeil, Une barque plantée là, Une barque qu'on ne connaissait pas,
Ce matin là, sur le miroir de l'eau glacée, Les températures si vite tombées, Avaient tout emprisonné, Et même cette vieille embarcation hétéroclite.
Ce matin là, les eaux sauvages et sans scrupule, Avaient piégé une barque à la dérive, Dormait au fond le petit vieux sans nom, Un sans famille, qui ne manquait à personne !
Ce matin là après le dégel, Le bois pourri de la barque céda, Et l'homme sans nom coula avec son embarcation,
Comme une barque à la dérive, Combien partiront, sans un regard, sans un espoir ? Combien n'ont plus de nom ?
Bon voilà la réponse à ma petite devinette d'hier !! C'est vrai, Jean-Noël ton commentaire est très drôle je n'avais pas penser à cela, mon petit goûter comme cadeau, c'est vrai je n'avais pas fait le rapprochement !!!
En fait cette citation est de Brillat-Savarin, auteur de la Physiologie du goût, qui a écrit cette phrase !
Dans le livre de Régine Detambel : La comédie des mots, on peut retrouver vraiment des choses excellentes comme celle-ci :
"OCCUPÉ ! Quand, durant tout un jour, il est tombé de la pluie, de la neige, de la grêle et du verglas, on est tranquille… Parce que, à part ça, qu'est-ce que vous voulez qui tombe ?… Oui, je sais, mais enfin c'est rare ! disait Pierre Dac. Les graffitti d'écrivains, les inscriptions relevées dans des toilettes célèbres, ne sont pas rares et tous, même les auteurs les plus exigeants, les plus gracieux, les plus précieux, y sont allés de leur distique ou de leur quatrain. L'exquis Brillat-Savarin, auteur de la superfine Physiologie du goût, traça : Ici viennent tomber en ruines Les chefs d'oeuvre de la cuisine. "
Voilà ce que l'éditeur peut dire sur ce livre (Gallimard Jeunesse) :
"Comment réaliser vous-même vos lettres d'amour et vos poèmes inoubliables ? Clouer le bec de vos ennemis d'une cinglante épigramme ? Se jouer des mots entre la poire et le fromage ? Bref, savoir ce que parler veut dire ? Du préfet Poubelle, qui donna son nom à l'ustensile, jusqu'à l'énigmatique palindrome, La Comédie des mots explore en se jouant le monde humoristique des anagrammes et des plagiaires, de l'argot, des virelangues et de l'Académie française. On y trouve des quatrains pour répondeur téléphonique, la correspondance rose de George Sand et Alfred de Musset, mais aussi du verlan, des calembours... et même la véritable histoire du mot de Cambronne !
Ce volume rassemble les chroniques de Régine Detambel parues dans La Gazette de Montpellier. L’auteur y a tenu une rubrique hebdomadaire pendant dix années. Les premiers textes ont déjà été publiés dans la collection "Pages blanches" en 1997, suivis de La Nouvelle comédie des mots en 1999. De courts articles pour tous les amoureux de mots, du calembour à l’origine de la boucle d’oreille, du palindrome à l’Oulipo, en passant par l’histoire du mot migraine, bref un florilège savoureux et passionnant. Loin des dictionnaires et des ouvrages de classes, Régine Detambel nous invite plutôt à savourer, au quotidien, les expressions et le figures de styles, pour mieux jouer avec elles et surtout savoir en rire. Nouvelle édition augmentée de La Comédie des mots (1997) et de La nouvelle Comédie des mots (1999), sous couv. illustrée par Christine Destours"
Un livre qu'il faut lire absolument !!
Bon allez ça va pas nous empêcher un bon petit moment gourmand les amis !
Je suis certaine que vous allez trouver tout de suite !!!
Une petite citation, car aujourd'hui après ce marathon d'écriture pour moi (qui travaille toujours dans l'urgence, mais finalement c'est comme ça que je me sens le plus à l'aise dans ce que j'écris), une simple petite "devinette" : qui a bien pu écrire ou dire cette phrase :
"C'est ici que tombe en ruine, les chefs-d'oeuvre de la cuisine !"
Si vous trouvez, bon d'accord un bon petit goûter pour vous, des petites gourmandises !!
Je cherche une goutte de pluie Qui vient de tomber dans la mer. Dans sa rapide verticale Elle luisait plus que les autres Car seule entre les autres gouttes Elle eut la force de comprendre Que, très douce dans l’eau salée, Elle allait se perdre à jamais. Alors je cherche dans la mer Et sur les vagues, alertées, Je cherche pour faire plaisir À ce fragile souvenir Dont je suis seul dépositaire. Mais j’ai beau faire, il est des choses Où Dieu même ne peut plus rien Malgré sa bonne volonté Et l’assistance sans paroles Du ciel, des vagues et de l’air.
Ce matin comme pas mal d'endroits en France, la neige est là ! Je n'aime pas vraiment mais il faut reconnaître, ça donne un tout autre air aux paysages, à la vie !!!
Ce matin après avoir déposé mon fils à l'école, une seule envie : me ressourcer au bord de ma Loire, seule dans un paysage lunaire...
Me voilà effectivement seule, à la pointe des Halles ! Pas un chat, oh non pas un, mais des canards et des canes en colères s'envolant à mon arrivée battant de leurs ailes l'eau glaciale du fleuve ! Et dans les arbres nus et lugubres, des nuées de corbeaux râleurs, (des "coâles" comme on dit dans le Morvan) se disputant la meilleure branche !Ils me transportent sans le savoir dans une atmosphère à la Hitchcok ! L'espace d'un instant je me suis sentie : Tippi Hedren aux côté de Rod Taylor ! Mais voilà j'étais seule et bien seule et pour tout dire tranquille me ressourçant vers mon fleuve au bord duquel je suis née ! C'est mon confident, mon ami sur lequel je peux compter tout comme l'océan, auprès d'eux je redeviens moi même .... ouf !
Comme à mon habitude, j'aime fixer ces instants uniques avec mon appareil photo !
Je retrouve "mon banc des rêveurs", grâce auquel, j'ai gagné un prix au concours de photos de la ville de Decize ! Quelque soit la saison, il est là imperturbable et témoin muet de nos vies, des amours, des solitudes, des rêveurs, des pensifs, des passants ! Il me touche ce banc, déjà là à l'époque de mes grands-parents, c'est dire si il en a vu passer des évènements !
Oui ce matin, je me suis ressourcée, j'ai respiré à plein poumons laissant fuir mon regard dans les remous de ma Loire, laissant quelques pensées dont je suis certaine que le fleuve gardera pour lui ...
Maryline Monroe disait que la nuit, elle ne portait rien d'autre que son parfum : Coco Chanel n° 5 !!!
Le parfum exprime beaucoup de chose ! Certaines ou certains en changent souvent, et d'autres comme moi restent fidéles à un parfum !
Personnellement je porte depuis l'âge de 18 ans "Femme de Rochas" ! Marcel Rochas en 1943, pour sa future femme invente ce parfum avec l'un des plus grand "nez " de l'époque ! Rochas dessine aussi le flacon, qui évoque les formes de la femme ! Il disait :"On doit sentir une femme avant même de la voir !"
"Femme" de Rochas c'est la pêche , la prune, Rose de mai, ylang ylang, jasmin : voluptueux, chaud et féminin !
Aujourd'hui dans Paris, On manifeste, on gesticule, Rendez-vous au Champs de Mars, Tout ce marasme m'interpelle !
Aujour'hui dans Paris, On manifeste, on gesticule, Des personnes bien intentionnées, Vont mettre leur nez dans la poubelle !
Aujourd'hui dans Paris, On manifeste, on gesticule, Ceux de soixante huit, Veulent-ils soudain se racheter une conduite ??
Aujourd'hui dans Paris, On manifeste, on gesticule, D'habitude on le fait pour la liberté, Mais là c'est pour empêcher de convoler....
Aujourd'hui dans Paris, On manifeste, on gesticule, Pancartes policées, bien ordonnées, Tout est carré bien aligné.....
Aujourd'hui dans Paris, On manifeste, on gesticule, Ils veulent bien que ces "gens là" fassent ce qu'ils veulent dans leur milieu, Mais pas devant monsieur le Maire, et pourtant parfois il en "est"....
Aujourd'hui dans Paris, On manifeste, on gesticule, A la tête de ce cortége sordide, Des gens soit-disant aux idées "larges" menant combat contre du vent !!
Moi aujourd'hui, Je voudrais vous dire : Manifestez, gesticulez, Mais pas contre la liberté !
En quoi ça gêne quand les gens s'aiment, Si ça leur dit de se marier, Qu'ils soient homo, ou sans papier, C'est l'amour qui doit gagner !
Moi aujoud'hui, Je voudrais vous dire : Manifestez, gesticulez, Contre la guerre qui régne encore, Contre la misère qui est à vos portes,
Moi aujourd'hui, Je voudrais vous dire : Tout ça, ça me fait pitié, Ouvrez les yeux, on vous embobine, Les vrais combats ne sont pas là ....
Aujourd'hui dans Paris, On manifeste, on gesticule, Et moi je dis : "La Liberté pour tous", "La dignité pour tous" !
Aujourd'hui dans Paris, Tout a changé, Ca sent mauvais dans vos poubelles, Pourtant c'est beau des gens qui s'aiment....
Mais aujourd'hui dans Paris, La liberté est en voyage.....
Si je mourais là-bas sur le front de l'armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt Un obus éclatant sur le front de l'armée Un bel obus semblable aux mimosas en fleur
Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace Couvrirait de mon sang le monde tout entier La mer les monts les vals et l'étoile qui passe Les soleils merveilleux mûrissant dans l'espace Comme font les fruits d'or autour de Baratier
Souvenir oublié vivant dans toutes choses Je rougirais le bout de tes jolis seins roses Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses Rajeuniraient toujours pour leurs destins galants
Le fatal giclement de mon sang sur le monde Donnerait au soleil plus de vive clarté Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l'onde Un amour inouï descendrait sur le monde L'amant serait plus fort dans ton corps écarté
Lou si je meurs là-bas souvenir qu'on oublie - Souviens-t'en quelquefois aux instants de folie De jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur - Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur Et sois la plus heureuse étant la plus jolie
Ô mon unique amour et ma grande folie
La nuit descend On y pressent Un long un long destin de sang
J'ai besoin de partager mes diverses passions, surtout celles pour la littérature, l'écriture et l'art en général. Partager mes révoltes, mes coups de coeur...etc ! M'exprimer et échanger.... Découvrir aussi ce que vous avez à me dire, à me raconter....