3éme indice !!
Un texte pourra peut-être vous mettre la puce à l'oreille !!
Mais alors qui je vais bien pouvoir rencontrer ??
Je prendrai par la main les deux petits enfants.
Je prendrai par la main les deux petits enfants ;
J'aime les bois où sont les chevreuils et les faons,
Où les cerfs tachetés suivent les biches blanches
Et se dressent dans l'ombre effrayés par les branches ;
Car les fauves sont pleins d'une telle vapeur
Que le frais tremblement des feuilles leur fait peur.
Les arbres ont cela de profond qu'ils vous montrent
Que l'éden seul est vrai, que les coeurs s'y rencontrent,
Et que, hors les amours et les nids, tout est vain ;
Théocrite souvent dans le hallier divin
Crut entendre marcher doucement la ménade.
C'est là que je ferai ma lente promenade
Avec les deux marmots.
J'entendrai tour à tour
Ce que Georges conseille à Jeanne, doux amour,
Et ce que Jeanne enseigne à George.
En patriarche
Que mènent les enfants, je réglerai ma marche
Sur le temps que prendront leurs jeux et leurs repas,
Et sur la petitesse aimable de leurs pas.
Ils cueilleront des fleurs, ils mangeront des mûres.
Ô vaste apaisement des forêts ! ô murmures !
Avril vient calmer tout, venant tout embaumer.
Je n'ai point d'autre affaire ici-bas que d'aimer.
A vous de découvrir qui a écrit ce joli texte et pourquoi et dans quel recueil !!
Réponse Vendredi avec explication des différents indices !!
Véronique Blandin
Et voilà le deuxiéme indice !!
L'horizon Chimérique ......
Une si belle chanson !!!!
Je me suis embarqué sur un vaisseau qui danse
Et roule bord sur bord et tangue et se balance,
Mes pieds ont oublié la terre et ses chemins
Les vagues souples m'ont appris d'autres cadences
Plus belles que le rythme las des chants humains.
A vivre parmi vous, hélas! Avais-je une âme?
Mes frères, j'ai souffert
Sur tous vos continents
A vivre parmi vous, hélas! Avais-je une âme?
Mes frères, j'ai souffert
Sur tous vos continents
Je ne veux que la mer je ne veux que le vent
Pour me bercer, comme un enfant, au creux des lames.
Hors du port qui n'est plus qu'une image effacée
Les larmes du départ ne brûlent plus mes yeux
Je ne me souviens pas de mes derniers adieux
O ma peine, ma peine où vous ai-je lassée?
Voilà je suis parti plus loin que les Antilles
Vers des pays nouveaux lumineux et subtils
Je n'emporte avec moi pour toute pacotille
Que mon coeur
Mais les sauvages en voudront-ils?
O ma peine, ma peine où vous ai-je lassée?
Voilà je suis parti plus loin que les Antilles
Vers des pays nouveaux lumineux et subtils
Je n'emporte avec moi pour toute pacotille
Que mon coeur
Que mon coeur
Mais en voudront-ils?
Je me suis embarqué sur un vaisseau qui danse
Elle illustre un magnifique documentaire diffusé hier soir sur FRANCE Ô ! Attirés par leur rêve de nature des hommes sont partis vivre en Polynésie française ou en Guyane .... Un documentaire qui nous fait réfléchir ....
Véronique Blandin
Dernier livre de J M G Le Clezio .....
Le dernier livre du prix Nobel de littérature est un recueil de deux nouvelles. "TEMPETES" Deux Novellas chez Gallimard.
Dans ces deux récits on retrouve les thèmes de prédilection de JMG Le Clezio : les femmes, la mer, les îles, les être perdus, la révolte ...
"Une douleur qu'il faut bien aimer, parce que lorsqu'elle cesse, tout devient vide, et qu'il ne reste plus qu'à mourir"...
J'ai une grande admiration pour cet écrivain ! Son oeuvre est vraiment très belle !
J'attends avec impatience de lire ses deux nouvelles !
Véronique Blandin
ça fait rêver ...
Encore un joli texte de James Joyce !
Ma colombe, ma belle,
Lève-toi, lève-toi !
La rosée de la nuit
Mouille mes yeux, mes lèvres.
Les vents embaumés tissent
Tout un chant de soupirs !
Lève-toi, lève-toi
Ma colombe, ma belle !
Je t'attends près du cèdre,
Ma sœur et mon amour.
Sein pur de la colombe
Mon sein sera ta couche.
La pâle rosée couvre
Ma tête comme un voile.
Ma blonde, ma colombe,
Lève-toi, lève-toi !
James Joyce
Très agréable à lire et à découvrir !
Véronique Blandin
En silence, Elle peigne ses longs cheveux ....
En silence elle peigne, Peigne ses longs cheveux.
En silence, avec aise
Et maint air gracieux.
Le soleil luit par place
Dans l’herbe et dans les saules,
Elle, devant la glace,
Peigne ses longs cheveux.
Ah, cesse, je te prie,
De peigner tes cheveux :
J’ai ouï d’une magie
Sous un air gracieux
Qui rend aussi léger
Le séjour que l’adieu,
Belle aux airs gracieux,
Belle aux airs nonchalants.
James Joyce
Pendant quelques jours j'ai envie de vous faire découvrire de très beaux textes de cet auteur que j'aime beaucoup !
Véronique Blandin