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Le blog de Véronique Blandin
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30 novembre 2015

Ces artistes visionnaires ....

beau_jardin

Ils ont tout dit dans leurs si belles chansons !! Messieurs, vous grands de ce monde, tous réunis en ce moment à Paris, écoutez ...

" Il était assez grand pour des milliers d'enfants ..... "

 

Sans oublier mon Jeannot....

 

Respectons celle qui nous donne la vie !!!

Véronique Blandin

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29 novembre 2015

"Irma la douce" de nouveau sur le devant de la scène !

marmonnot

C'est en 1956, qu'Irma la douce voit le jour, créée par Alexandre Breffort, nivernais, et mise en musique par une autre nivernaise non moins célèbre : Marguerite Monnot. Notre belle decizoise, grande amie d' Edith Piaf, compositrice de cette dernière, est de nouveau sur le devant de la scène à Paris, au thèâtre de la porte Saint Martin.

affiirma

La mise en scène de Nicolas Briançon nous révèle un Lorant Deutsh épatant dans le rôle de Nestor, le titi parisien amoureux de la belle Irma (Marie-Julie Baup). C'est pas moins de quinze comédiens que l'on peut découvrir sur scène ! Nicole Croisille est une formidable narratrice à la gouaille formidable, tenant aussi le rôle de la "mère maquerelle" d'une manière magistrale et étonnante.

On découvre un Paris virvoltant, chantant !  En ces temps difficiles, c'est une belle bouffée d'oxygène au coeur de notre capitale.

Les notes de Marguerite Monnot résonnent encore et toujours ! 

"Y'a rien à dire, y'a qu'à s'aimer, y'a plus qu'à s'taire, qu'à la fermer ..." chante Irma !

 

 

Véronique Blandin

20 novembre 2015

Le poète a toujours raison .... Les feux de Paris

aragferrat

Il faut lire ce magnifique poème d'Aragon, mis en musique par Jean Ferrat ! 

Ce soir au bar l'Ecrivin à Decize, une soirée "Jean Ferrat" 

 

 

Les feux de Paris

Toujours quand aux matins obscènes
Entre les jambes de la Seine
Comme une noyée aux yeux fous
De la brume de vos poèmes
L'Ile Saint-Louis se lève blême
Baudelaire je pense à vous

Lorsque j'appris à voir les choses
O lenteur des métamorphoses
C'est votre Paris que je vis
Il fallait pour que Paris change
Comme bleuissent les oranges
Toute la longueur de ma vie

Mais pour courir ses aventures
La ville a jeté sa ceinture
De murs d'herbe verte et de vent
Elle a fardé son paysage
Comme une fille son visage
Pour séduire un nouvel amant

Rien n'est plus à la même place
Et l'eau des fontaines Wallace
Pleure après le marchand d'oublies
Qui criait le Plaisir Mesdames
Quand les pianos faisaient des gammes
Dans les salons à panoplies

Où sont les grandes tapissières
Les mirlitons dans la poussière
Où sont les noces en chansons
Où sont les mules de Réjane
On ne s'en va plus à dos d'âne
Dîner dans l'herbe à Robinson

Qu'est-ce que cela peut te faire
On ne choisit pas son enfer
En arrière à quoi bon chercher
Qu'autrefois sans toi se consume
C'est ici que ton sort s'allume
On ne choisit pas son bûcher

A tes pas les nuages bougent
Va-t'en dans la rue à l'œil rouge
Le monde saigne devant toi
Tu marches dans un jour barbare
Le temps présent brûle aux Snack-bars
Son aube pourpre est sur les toits

Au diable la beauté lunaire
Et les ténèbres millénaires
Plein feu dans les Champs-Elysées
Voici le nouveau carnaval
Où l'électricité ravale
Les édifices embrasés

Plein feu sur l'homme et sur la femme
Sur le Louvre et sur Notre-Dame
Du Sacré-Cœur au Panthéon
Plein feu de la Concorde aux Ternes
Plein feu sur l'univers moderne
Plein feu sur notre âme au néon

Plein feu sur la noirceur des songes
Plein feu sur les arts du mensonge
Flambe perpétuel été
Flambe de notre flamme humaine
Et que partout nos mains ramènent
Le soleil de la vérité 



Aragon

19 novembre 2015

Les blés fauchés repoussent à chaque printemps...

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(Vincent Van Gogh : Le champ de blé aux corbeaux)

Les blés fauchés repoussent à chaque printemps, 

Vous ne l'avez pas compris, vous autres les brigands.

C'est bien dommage car pourtant,

Quoi qu'il arrive, ils sont vaillants.

Les blés fauchés même foulés du pied,

Ne mettent jamais bien longtemps pour se redresser.

Regardez-les, regardez-les.

Les blés fauchés même sous l'oeil des corbeaux affamés,

Seront toujours plus beaux,

Et avec renaîtront les coquelicots.

Les blés fauchés sont toujours plus fringants, 

Quand la tempête les a pliés bien violemment,

C'est pourtant si évident.

Les blés fauchés renaissent de plus belle,

Ils sont à jamais immortels, 

Et ça, ça vous en coupe les ailes.

Les blés fauchés repoussent à chaque printemps,

Et même si vous leur touchez les flancs,

Ils seront toujours debout et plus puissants.

Véronique Blandin

 

17 novembre 2015

Quand mon coeur saigne ...

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Ferrat tourne en boucle encore plus depuis vendredi. Ecrire : je ne l'ai jamais fait autant. Je m'y noie, m'en abîme les doigts, le dos et les yeux. Lire et respirer la poèsie, avaler les romans et les nouvelles !

Aujourd'hui c'est Francis Carco. Je ne peux qu'aimer. Carco c'est Montmartre, c'est la Bohème, c'est l'amour.

 

 

Dimanche

Ne parlons pas, écoute
La pluie à grosses gouttes
Dégouliner du toit
Et ruisseler aux vitres.
Il pleuvait, souviens-toi,
Comme il pleut dans mes livres.

Un vieux phono grinçait,
Le vent brassait les branches
Par ce sombre dimanche.
Un vent âpre et glacé
Et, soudain, sans qu’on sache
D’où le vent chassait,
Cet air de cor de chasse…

 

 

Véronique Blandin

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14 novembre 2015

Nous vivons l'horreur ....

 

a13112015

Ce matin, réveil plus que douloureux !! Mon coeur pleure ! Je pense à toutes ces personnes tuées ! Tout cela est pire qu'une guerre établie. Les frappes sont incertaines, soudaines. Tout cela gagne du terrain insidieusement . Certains de mes amis étaient au coeur des attaques. 

Notre France pays des libertés est meurtri. 

On dit souvent dans ces périodes d'attaques : "Plus jamais ça" !! Mais ça ne sert à rien, puisque ça ne s'arrête pas ! 

Il faut rester debout, c'est une certitude. 

Mon papa qui a connu la seconde guerre mondiale, puisque né en décembre 1931, le 13, m'a dit depuis que ces attentats se multiplient : "c'est pire que pendant la guerre, oui bien pire ! Il faut vous attendre à vivre des choses horribles !" 

Quel avenir ??? La psychose va s'installer, la peur de l'autre !! Oui c'est pire, bien pire !! 

 

 

Invictus

Dans les ténèbres qui m'enserrent
Noires comme un puits où l'on se noie
Je rends grâce aux dieux, quels qu'ils soient
Pour mon âme invincible et fière.
Dans de cruelles circonstances
Je n'ai ni gémi ni pleuré
Meurtri par cette existence
Je suis debout, bien que blessé.
En ce lieu de colère et de pleurs
Se profile l'ombre de la Mort
Je ne sais ce que me réserve le sort
Mais je suis, et je resterai sans peur.
Aussi étroit soit le chemin
Nombreux, les châtiments infâmes
Je suis le maître de mon destin
Je suis le capitaine de mon âme.

William Ernest Henley (1843-1903)

 

 

Véronique Blandin 

11 novembre 2015

Hommage à ceux de 14 - 18 .....

vieille_rs

Oui aujourd'hui nous sommes le 11 novembre 2015 ! Il y a 100 ans une terrible guerre se déroulait !

 

Je n'ai guère que l'écriture pour exprimer ce que je ressens ! 

Je pense à ces jeunes fauchés dans leur belle jeunesse ! 

Je pense à toi Narcisse, mon arrière-grand père ! Tu as survécu 22 ans avec 80 éclats d'obus dans un bras , et dans le corps et un oeil de verre , une gueule cassée comme on les a appelés! Buvant de l'ether pour tenter de calmer tes douleurs , l'enfer des tranchées t'ont suivis inlassablement ! C'est en 1934, que la mort t'a soulagée ! Maman avait 2 ans !! 

 

A vous tous, un de mes textes (primés au Poésiades de Bayonne 2013 : Mention d'Excellence ! )

Je ne suis capable que d'écrire , c'est bien peu de chose !! Je ne sais pas si je le fais bien , mais c'est pour vous ! Oui pour vous ! Car c'est grâce à vous que nous sommes libres !!!

 

Dans mon futur recueil de nouvelles, un texte sera dédié à mon arrière-grand père ! 

 

Sur mes genoux posée ….

Le dernier soir venu,
Il ne restera qu'une vieille rose fanée,
Posée sur mes genoux osseux.

Mes mains auront effleuré une ultime fois, doucement,
Les pétales devenus fragiles, aux couleurs passées !

L'odeur délicate, jadis m'envoûtait.
Toujours dans mes souvenirs elle est restée présente et enivrante...

Cette rose était le témoin de votre amour timide et pourtant enflammé.
Je l'ai trouvée, déposée furtivement sur le rebord de ma fenêtre, 
Bien après votre départ, avec ce petit papier écrit de votre écriture fine et raffinée !

J'ai attendu votre retour avec cette rose devant mes yeux,
Synonyme pour moi d'espoir, de bonheur lorsqu'enfin je pourrais vous retrouver !
Ce petit mot relu sans fin entre mes doigts !

Puis un jour sur le monument de marbre froid,
Un burin assassin a résonné sur la place du village !
Un homme a inscrit votre nom parmi tout ceux de votre âge, vos amis, vos frères !

J'ai pris alors la rose entre mes doigts, serrée si fort....
Une de ses épines a fait perler mon sang du bout de mon index droit.

Une larme chaude et silencieuse a coulé le long de ma joue.
Moi seule savais pourquoi à jamais, 
Je ne pourrais plus  accepter une autre rose.

J'ai posé votre fleur dans un coffre en bois,
En bois de rose... avec votre billet doux...

Mon doigt a vite guéri de cette minuscule blessure d'épine,
Mais à jamais mon cœur a saigné.
Jusqu'à ce jour où mes mains ridées,
Ont pris la rose dans le coffre ainsi que le petit billet tâché d'une goutte rouge,
Pour les voir avant que mes yeux se ferment éternellement !

Mon cœur ne saignait plus alors,
Il était de nouveau apaisé,
On allait se retrouver enfin sur le chemin,
Le chemin où vous m'attendez depuis tout ce temps,
Le chemin jonché de pétales de roses, de vos baisers, de vos regards amoureux ...

Véronique Blandin 

4 novembre 2015

"C'est ma très grande faute" !!

CHATORTHO

Je travaille beaucoup en ce moment, sur mon manuscrit que je voudrais parfait !! 

Ce qui me semble normal ! 

Je me pose aussi beaucoup de questions sur l'écriture, sur les méthodes que chaque écrivain peut avoir pour écrire ! Même si je crois  : on a tous, individuellement notre façon de faire !! 

J'ai trouvé un blog hier qui résume plutôt pas mal, ma façon de faire ! 

J'attache beaucoup d'importance à l'orthographe ! Je m'éfforce de limiter les dégâts  ! Mais voilà, dans l'élan de l'écriture "pure", je fais des fautes : conjugaison, orthographe etc Après avoir écrit  à la main (je n'écris pas spontanément sur l'ordinateur ) je fais une première lecture et ensuite je le mets sous Word et là s'enchaine , lecture et relecture etc etc ! Un travail  titanesque ! 

Oui quand, j'écris des articles sur mon blog, je fais aussi des erreurs , je me relis moins que pour mon manuscrit ! Souvent, quelques amis, me le signale et je corrige , ou moi en relisant mes articles et certaines subsistent , j'en suis consciente ! Surtout en ce moment ! 

Mais voilà, je suis assez sensible , bien plus que d'habitude ! Pour plein de raisons , ma sensibilité est exacerbée. Je me consacre tellement à des tas de choses importantes ! Alors pour des choses moins importantes, je me laisse certainement un peu aller ! Mais hier, alors que pour me changer un peu les idées, sur Facebook , j'ai voulu faire un petit article comique, relatant mes péripéties du matin ! Je me suis précipitée pour l'écrire sans le lire et le relire mais en faisant au maximum attention !! Et je l'ai posté, certes peut être un peu rapidement et oui , j'ai laissé des fautes : inattention, rapidité etc mais l'essentiel de ma pensée était là ! Alors, à juste titre certainement, j'ai eu un commentaire au sujet de mes fautes : et j'ai pris un peu la "mouche" !! J'étais vexée, on peut le dire !! J'ai corrigé quelques fautes, j'ai certainement encore quelques erreurs dans cet article , surement d'ailleurs ! Mais ça m'a travaillé tellement ! J'ai du coup trouvé ce blog et voilà ce qui me colle pas mal à la peau !! 

 

A noter, qu'avant d'envoyer mon manuscrit aux éditeurs, des amis et amies vont me relire : ouf !! 

"L'orthographe et la grammaire

Une connaissance approfondie de l'orthographe et la grammaire puisée dans les manuels de grammaire et d'orthographe est-elle nécessaire pour devenir écrivain ?

Absolument pas. Je dirais même qu'à la limite, une telle connaissance risque de devenir un obstacle.

Il faut différencier la connaissance et maîtrise de la langue qui vient de la lecture des grands écrivains, de la connaissance et la maîtrise de la langue qui vient de l'étude assidue de la grammaire et de l'orthographe.

Pour écrire un livre, un bon livre, on a besoin de la première, pas de la seconde.

C'est d'ailleurs logique : quand on lit des grands écrivains, on se prépare à devenir (dans la mesure de ses moyens) un grand écrivain ; quand on lit des manuels de grammaire, on se prépare à devenir un bon grammairien.

Vous croyez que Victor Hugo ou George Sand ne faisaient aucune faute d'orthographe ?

Erreur.

Tous les manuscrits des grands écrivains du XIXème siècle sont plein de fautes d'orthographe. Ils s'en fichaient, de l'orthographe. Ils étaient trop concentrés sur ce qu'ils avaient à dire pour faire attention à un accent ou un "s" de plus ou de moins.

Dans la phase de création, il faut oublier orthographe, oublier la grammaire, et écrire.

D'ailleurs, la grammaire n'est qu'une construction a posteriori visant à expliquer et justifier ce que l'usage impose.

Se focaliser sur la grammaire, c'est se tromper de cible.

Une belle langue n'est pas toujours grammaticalement correcte, mais elle est toujours claire et expressive.

A vouloir respecter toutes les règles (de grammaire), parfois on s'égare." 
LA SUITE SUR CE LIEN :  http://secrets-ecrivain.blogspot.fr/2014/01/lorthographe-et-la-grammaire.html
Oui l'orthographe, la grammaire, la conjugaison sont importantes !!
MAIS POUR MOI L ESSENTIEL EST DE TOUCHER LES GENS PAR MES ÉCRITS, MES HISTOIRES, MES PERSONNAGES ETC !! LE RESTE C'EST DE LA "CUISINE" INTERNE, DE LA MÉCANIQUE !! 
JE VAIS TACHER DE LIVRER UN TRAVAIL PLUS  QUE PARFAIT !!! 
Pardon, pour les fautes , c'est ma très grande faute .... 
Véronique Blandin
1 novembre 2015

A ne pas manquer sur France 2 ce soir : un de mes films cultes !

 

aasarah

 

Ce soir sur France 2, un film que j'aime énormément : Elle s'appelait Sarah.

Adaptation du livre de Tatiana de Rosnay ! 

asarar

Si vous ne l'avez jamais vu , je ne peux que vous le conseiller ! 

Quelles performances des acteurs comme : Mélusine Mayance (Sarah enfant) exceptionnelle, Kristin Scott Thomas, Niels Arestrup ... A 

A chaque fois que je le regarde, tellement d'émotions m'envahissent !! 

Ce soir, je ne vais pas le manquer ! 

 

 

 

Véronique Blandin

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