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Le blog de Véronique Blandin
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30 avril 2016

"L'important c'est d'aimer ...."

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J'adore cette photo ... 

Romy, une amoureuse, une passionnée ... 

 

 

Toujours cette chanson qui me donne des frissons ...

 

 

Un film tellement beau, qui me fait pleurer ... 

 

 

Ma Romy .... 

Véronique Blandin

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28 avril 2016

Au bord des yeux ....

larmes

Elles sont au bord, au bord des yeux, 

Les retenir ou les laisser couler, 

Acides et ravageuses, 

Elles sont au bord, au bord des yeux, 

Les ravaler, ne pas lâcher,

Se brûler le coeur et l'âme, 

Elle sont au bord, au bord des yeux, 

Faire semblant ou pas, 

Amères et salées,

C'est deux sillons qu'elles vont creuser ....

Elles sont au bord, au bord des yeux ....

Fatiguée par le poids porté,

Je les ai laissées s'échaper ....

Véronique Blandin

27 avril 2016

"Le potager de mon grand-père " : cette histoire me touche tellement ....

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Le dernier film de Martin Esposito est sorti le 20 avril 2016 ! 

Il a filmé pendant un an, son grand-père, comme il le dit si bien, "son grand-père , son héros" ! 

Cette histoire me rappelle tellement, mon fils et mon père ... L'amour de son jardin, la perte de sa femme, son âge, l'admiration et l'amour de son petit fils , cet homme touchant ressemble tellement à mon papa ... et ce jeune Martin Esposito, réalisateur notamment de Super Trash,  l' amour sans borne pour son "Papet" .... 

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Martin Esposito souligne avec poésie et amour, l'importance de la transmission entre générations, ce lien si fort et si beau quand il existe ... 

J'espère que nous pourrons voir ce joli film, qui tourne dans toute la France et qui souvent est suivi de débats .... 

 

 

Véronique Blandin

26 avril 2016

Souvenez -vous : Sous la plume d'Hugo ....

Le 10 février 2012, j'ai publié un de mes textes sur mon blog qui s'appelait : 

Sous la plume d'Hugo ! 

Mon fils m'a fait penser à ce texte ! Sa maîtresse leur a fait écouter la chanson de Gavroche, texte mis en musique en 1980 dans la comédie musicales, Les Misérables mise en scène par Robert Hossein ! C'est le jeune Fabrice Ploquin alors âgé de 12 ans qui a interprété la chanson de Gavroche, texte de Victor Hugo ! 

Ce souvenir en rappelle un autre, la belle lecture que mon amie Jean-Noël a faite en 2012, devant les élèves du lycée Maurice Genevoix dans le cadre du Printemps des Poètes. Moment magique et émouvant d'entendre son texte lu ainsi .... Merci encore .... 

Sous la plume d'Hugo

Encore le nez dans le ruisseau,
Comme le chantait Gavroche,
Sous la plume d'Hugo.

Nous sommes encore beaucoup,
A traîner nos galoches,
Vous ne nous voyez pas une seule fois,
Quand le soleil est là,
Pour vous brûler la peau, pour devenir chocolat !
Mais nous, nous sommes tout de même là !

Encore le nez dans le ruisseau,
Comme le chantait Gavroche,
Sous la plume d'Hugo.

D'un seul coup il fait froid !
Et que faites vous de plus ?
Tout au plus un regard de pitié ?
Mais Madame, mais Monsieur,
C'est pour nous comme ça toute l'année !

Encore le nez dans le ruisseau,
Comme le chantait Gavroche,
Sous la plume d'Hugo.

Vous vous étonnez,
Qu'on ne veuille pas de vos foyers,
Que vous avez la bonté de nous offrir soudain,
Sous les caméras des média bien intentionnés !
On préfère encore la rue,
Qui elle,  nous prend toute l'année,
Sans caméra et sans média bien intentionnés !

Encore le nez dans le ruisseau,
Comme le chantait Gavroche,
Sous la plume d'Hugo.

Plus de travail, plus de famille, plus de toit sur nos têtes,
Voilà notre quotidien,
Qu'il fasse moins vingt ou bien quarante degrés à l'ombre !
C'est pas de la soupe donnée,
Au coin d'une rue sous vos lampadaires blafards,
A l'abri des regards qu'on pourrait choquer !
C'est pas avec une couverture de survie,
Que vous allez guérir nos vies !
Nous, on veut de la dignité,
Du boulot pour nous tous,
Se raser, s'habiller pour aller gagner notre pain,
Pas pour qu'on nous le jette comme à des chiens sans collier !
On veut payer notre loyer,
On demande pas l'Elysée,
Juste un toit digne de ce nom,
Pas géré par des marchands de sommeil protégés par vos lois !

Encore le nez dans le ruisseau,
Comme le chantait Gavroche,
Sous la plume d'Hugo.

On sait bien que les frimas passés,
Tout cela va continuer pour nous,
Nous les invisibles de votre société !
Ceux qu'on ne sort du caniveau qu'une fois l'an,
Pour vous donner bonne conscience !
Nous toute l'année, on a rien à bouffer,
On a rien à fêter. 
Juste notre dignité, qu'on sait encore un peu garder !
Et surtout on ne peut accepter,
Les promesses trop luisantes de vous chers politiciens,
Encensés quoi que vous fassiez.
Ils applaudissent vos prestations à vos meetings "bling bling",
Aux buffets surchargés que vous allez jetter,
Avec ça on pourrait nourrir nos enfants : non ????

Alors c'est pas finit,
Encore le nez dans le ruisseau,
Comme le chantait Gavroche,
Sous la plume d'Hugo.....

Véronique Blandin

 

 Pour toi mon fils .... 

25 avril 2016

La fille de trop ...

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D'illusions en désillusions,

Elle déambule lentement, 

Le long de la voie ferrée 

Ses jambes molles l'entrainent malgré tout,

La pluie s'est invitée, 

Noyant un peu plus ses idées, 

Des idées grises, des idées folles, 

Son coeur balance et frappe, 

Ça lui donne des sueurs froides, 

La tête tourne comme une farandole,

Ses talons claquent sur l'asphalte,

Il en faut peu pour,

Que son corps ne finisse sur le ballast luisant, 

Mais l'éclaircie s'annonçant, 

Elle se reprend,

C'est décidé ce n'est pas aujourd'hui,

Qu'elle jouera son dernier numéro,

La fille de trop ....

Véronique Blandin

 

 

 

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24 avril 2016

"Au 7éme ciel, et même un peu plus loin ..."

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Parce qu'elle est la source d'inspiration la plus belle, parce que les artistes jouent leur plus belle partition sur ce thème,  pour ce dimanche : parlons d'amour, chantons l'amour ... Ferrat, Boyer, Reggiani ..... 

 

 

 

 

Et puis tant d'autres belles choses ....

Véronique Blandin

23 avril 2016

Le maître du documentaire ... Raymond Depardon !

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Son oeil exercé de photographe, son talent de documentariste, de réalisateur, font de lui un de nos grands hommes de l'art du visuel, de l'information ! Son regard est plein d'humanisme. 

Sa dernière grande idée : sillonner les villes française avec une caravane aménagée en véritable studio et de filmer les gens alors que ces derniers discutent ! Les hommes et les femmes de ce documentaire unique, se livrent sans même penser qu'une caméra est braquée sur eux ! Ils l'oublient et poursuivent leur conversation comme si de rien n'était ! Ils se dévoilent ! Ils parlent de leur quotidien, de choses intimes, du monde ... la vie quoi !!

Quelle belle aventure et quel artiste formidable ...

 

Véronique Blandin

22 avril 2016

L'époque du "tout est possible" ....

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La mort de Prince éveille en moi tant de choses  ... Les souvenirs remontent à la surface ... C'est l'époque "du tout est possible", des "découvertes" ! On se cherche et autour de la musique se forme une bande d'amis, qui sera liée à jamais.

Oui hier quand j'apprends la mort de Prince, c'est plus qu'un symbole qui meurt ... Je repense à cet été de 1986, puis forcément à mes amis : Alexis, Eric, Laurent, David .... Premier point commun avec Alexis qui sera le ciment de notre petite bande, tout du moins au début de notre amitié, Purple Rain ! Je me souviens des soirées entières, des nuits à l'écouter ... On refait le monde, notre monde !! On joue les cadors ! On est plus fort que tout mais c'est faux ! On meurt de trouille d'affronter la vie, le monde des adultes ... Mais surtout on ne l'avoue pas ni aux amis, ni au reste de la planète ... Alors notre amitié profonde est un refuge ! Sans le savoir on tisse un lien plus solide que la soie ! Trente ans après, on renoue le lien sur la "toile" du net ... Un autre fil invisible se tend et l'on fait le constat que notre amitié est tellement encore d'actualité ! On découvre qu'on a les mêmes souvenirs, les mêmes émotions et qu'on fait les mêmes constats ! Que dans la vie il n'y a pas de hasard ! Que le jour, où l'on s'était fait la promesse de se retrouver, n'est pas si loin que ça ... Pour l'instant, aucun de nous ne manque à l'appel, tout du moins physiquement .... Alexis, tu vis toujours avec tes vieux démons qui t'entrainnent si loin de nous, mais tu es toujours notre fil d'Ariane !  David, le timide, tu te caches derrière ton air bourru .... Eric, tu es toujours le garçon sensible qui a fait vibrer mon coeur, avec tes belles mains de guitariste, ta douceur et tes mots distillés avec parcimonie .... Toi, mon Laurent, le flamboyant, le jeune chien fou qui n'avait peur de rien, tout du moins en apparence... celui qui me taquinait sans cesse mais qui avait une sensibilité à fleur de peau ... J'aimais tellement me poser tranquillement et vous voir jouer votre musique, voir nos rêves défiler .... Je faisais déjà courir ma plume, discrètement, sans trop effleurer ma passion dévorante de l'écriture ...  Je vous aimais tous les quatre pour toutes ses raisons évoquées ... Tous les quatre si différents et pourtant si proches, si liés et à jamais dans mon coeur ...  D'ailleurs, Laurent, tu as eu le même réflexe, évoquer notre amitié dans ton si beau message (découvert ce matin au réveil) , quand tu as appris la mort de Prince ... Tu m'as devancé sur ce coup là ... 

Je rêve désormais de l'instant où je pourrais enfin vous serrer dans mes bras ... Et de l'instant, où nous pourrons enfin de nouveau passer quelques nuits blanches pour refaire le monde ... Oui dans la vie, il n' y a pas de hasard ! 

Le temps file, comme tu me l'as écrit encore ce matin, Laurent ! Oui tu as raison, quand on a 20 ans, on ne le voit pas de la même façon ! Mais nos coeurs sont toujours les mêmes et ça, ça n'a pas de prix ...  Je vous aime toujours autant et je sais que mon coeur, ne se trompe pas ... Trente ans d'amitié profonde, puissante et unique ...  Et surtout , je n'ai pas abandonné mes rêves, nos rêves ... 

Prince n'est plus, mais Love Symbol est toujours là ... 

 

 

Véronique Blandin

 

21 avril 2016

C'est tout ....

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C'est tout et c'est rien, 

Ça ne tient qu'à un fil,

Ça peut vous rendre fragile,

Ou fort comme le roc,

C'est tout et c'est rien,

Ça prend tout la place,

Ou c'est juste un instant fugace,

Juste quelques éclats de coeur ... 

C'est tout et c'est rien,

C'est sa main dans sa main, 

Des matins de bonheur,

Des heures à chercher son regard ... 

C'est tout et c'est rien, 

Ça inspire le poète, l'artiste en devenir,

Ça colore la vie de mille couleurs,

Même si souvent elle brise les ardeurs,

C'est tout et ce n'est pas rien : l'amour ....

Véronique Blandin

 

 

20 avril 2016

'Dans les yeux de Maddy"

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Petite lueur matinale,

Malgré le froid de la nuit, 

Au fond des yeux de Maddy,

Un soubresaut, 

Un souffle chaud, 

Une larme de trop dans les yeux de Maddy,

Il y a des bruits, 

Il y a des cris, 

Des images de folie dans les yeux de Maddy,

L'air d'une chanson , 

Les bribes d'une mélodie,

Quelques frissons au fond des yeux de Maddy,

La douceur d'une jolie maman, 

Une main qui se tend, 

Tant de tendresse dans les yeux de Maddy, 

Tout se couvre de poussière,

Même les roses trémières,

Et la lumière s'éteind dans les yeux de Maddy,

Ils ont voulu le monde,

Et fait tomber les bombes,

Et pour toujours l'immonde dans les yeux de Maddy, 

Mais jamais, non jamais,

Ils ne pourront tuer,

Tout l'amour qu'il y a dans les yeux de Maddy .... 

Véronique Blandin

 

 

 

 

 

 

 

 

19 avril 2016

Prix 2016 ....

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Je suis très émue d'avoir reçu le diplôme pour le Mérite Poétique des Poésiades 2016 de Bayonne et le recueil dans lequel mon texte est édité ! 

Comme je l'ai déjà dit, je dédie ce prix à ma maman, ainsi qu'à la personne qui m'a aidé à choisir parmi mes textes pour l'envoie aux jurys !

 

Merci à toutes les personnes qui croient en moi ! J'ai hâte que mes autres projets arrivent et de pouvoir les partager avec vous tous ! 

 

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 Il y a le bruit de l'Océan ....

Il y a le bruit de l'Océan, 

Les vagues du temps, 

Qui m'entrainent inlassablement,

Face aux embruns,

Gouttes salées sur ma peau déposées,

Je t'ai trouvé sur mon chemin,

Il y a le bruit de l'Océan,

Ces tourments envoûtants, 

Qui m'emportent au gré du vent,

Dans ces remous,

Mousseux d'écume folâtre,

Lentement, tu prends ma main,

Il y a le bruit de l'Océan,

Sous mes pieds le sable émouvant,

Qui me caresse délicatement,

Des claques iodées, 

Du fracas incessant,

Je me retrouve dans tes bras, rassurants,

Il y a le bruit de l'Océan,

Avec cet horizon grandissant,

Qui capture mon regard fuyant,

La douceur du soleil levant,

Le chant lointain des sirènes m'attirant,

Tu es là je le sens,

Il y a le bruit de l'Océan, 

Une jolie lueur, 

Qui pointe au firmament,

Rien n'est plus beau, 

Rien n'est plus grand,

Que toi et le bruit de l'Océan....

Véronique Blandin

18 avril 2016

"Deux mots à vous dire" : au Café Charbon de Nevers le jeudi 21 avril 2016

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Alexis, Michel, Vincent et Corinne, jeudi dès 19 h seront les invités du Café Charbon à Nevers dans le cadre des jeudis culturels ! Ils vous interpréterons leur spectacle poétique et musical comme ils savent si bien le faire !

C'est une manière bien originale de découvrir ou de redécouvrir : Claude Nougaro, Boris Vian, Jean-Roger Caussimon, Bernard Dimey, Antoine Pol, Claude Lemesle, Gérard Manset, Pierre Reverdy, Robert Nyel, Alain Leprest, Jean-Luc Lagarce et Hamé ...

N'hésitez pas à vous rendre au Café Charbon jeudi soir dès 19 h, 10 rue Mademoiselle Bourgeois !

Et pour vous mettre dans l'ambiance avant jeudi, un petit tour sur le site de "Deux mots à vous dire" ... 

http://deuxmotsavousdire.wix.com/deuxmots

Une belle soirée en perspective ... 

Véronique Blandin

 

17 avril 2016

Chaplin's World by Grévin ... ouverture aujourd'hui ...

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Charlie Chaplin était plus que l'acteur que nous connaissons tous ! Il était un artiste hors du commun, un poète, unique et inégalé ! 

Il a vécu les vingt-cinq dernières années de sa vie à Corsier-sur-Vevey (Suisse) et c'est dans sa demeure qu'ouvre aujourd'hui un musée exceptionnel sur sa vie : Chaplin's World by Grévin. 

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Sur ce site unique au monde, vous pourrez découvrir l'intimité de ce grand homme, déclinée en trois lieux magiques : 

"Le Studio", un bâtiment dernier cri qui plonge le visiteur dans l'univers cinématographique de Chaplin.

Les jardins du manoir, si chers à l'ancien maître des lieux qui sont répartis sur un parc de 14 hectares.

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Le manoir enfin, où se sont succédées au fil des ans des stars comme David Bowie, Truman Capote, Jean Cocteau et bien d'autres, une invitation à découvrir la vie de Chaplin et sa famille...

Plus qu'un simple musée, un véritable temple qui rend hommage de la plus belle des manières à l'un des plus grands artistes du XXe siècle.

Quelle belle idée, quand on aime comme moi Charlot... et son cinéma, son oeuvre gigantesque ! 

 

Extrait préféré de mon fils :

Véronique Blandin

15 avril 2016

Les derniers mots ....

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Il y a les mots qui claquent, 

Ceux qui font de l'écho,

Il y a les mots d'absence, 

Semer à tous les vents sur les chemins de l'école buissonnière, 

Il y a les mots croisés,

Sur une plage les jours d'été, 

Il y a les "jeux de mots", 

Pour faire rire la "galerie",

Il y a le mot-clé, 

Celui qui vous ouvre toutes les portes ou presque, 

Il y a les mots marquants, 

Ceux qui vous restent à jamais gravés au fond du coeur,

Il y a ce que l'on dit à "demi-mot", 

Pour les timides, les délicats,

 

Il y a le mot "au bout de la langue",

Celui qui nous laisse pantois tant qu'on ne le trouve pas,

Il y a les "mots assassins",

Les plus terribles à entendre, 

Il y a les "Mots bleus", 

Qui résonnent sur le juke-box de nos quinze ans passés, 

 

Et puis il y a les plus beaux,

Les mots d'amour qu'on ne prononce pas, 

Ceux qui restent parfois des mots en l'air quand ils ne sont pas sincères,

Ceux que l'on susurre, que l'on espère ...

Ceux qui restent coincés au fond de la gorge, au fond du coeur,

 

Ceux qui devraient toujours être "les derniers mots " ...

 Véronique Blandin

 

 

 

14 avril 2016

"La profondeur de tes yeux" (Texte écrit il y a 25 ans) ...

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(Je recherche dans mes anciens textes pour un futur recueil ... je retrouve quelques textes dont je ne me souvenais presque plus !!) 

 

Ce souffle chaud, 

Ces mots prononcés,

Accompagnent subtilement,

La profondeur de tes yeux ... 

Ce petit sourire,

Ces quelques soupirs, 

Accompagnent légèrement,

La profondeur de tes yeux ...

Cette pudeur cachée,

Ce petit frisson susurré,

Accentuent délicatement,

La profondeur de tes yeux,

Ces quelques mots fievreux, 

Ces silences délicieux,

Et me voilà plongée,

Dans la profondeur de tes yeux ... 

Des minutes sans mot dire,

Des gestes délassés, 

Le corps qui s'abandonne, 

Sous la profondeur de tes yeux ... 

Ne les ferme pas, 

Regarde moi ... 

Je ne me lasse pas, 

De la profondeur de tes yeux .... 

 

Véronique Blandin

 

 

10 avril 2016

Mon coeur de gitane ... "En ce temps qui va, qui va dévorant, on a plus le droit d'être différent !"

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Je me sens depuis toujours de cette culture, de ces hommes, de ces femmes, venus il y a bien longtemps d'un pays qui m'attire .... 

Ils ont la liberté vissée dans le coeur ...

Malgré toutes les mauvaises choses qu'on veut leur faire porter, ils savent être ce qu'ils sont, sans jamais plier ... 

L'Histoire ne les a pas épargné ... 

Mon coeur de gitane les aimera toujours ... 

Ceux que j'ai croisés ......

Aujourd'hui, je repense à toi  comme souvent,  ma petite Tzigane, "Anémonia", rencontrée à Varna, en Bulgarie , sur les bords de la mer Noire.

Du haut de tes 8 ans,  je repense souvent à tes larmes, qui avaient marqué ton visage d'un sillon bleu et noir, tellement tu étais malheureuse ! Forcée de vendre tes anémones dans ton petit panier en osier ... C'est pour ça que je t'ai donné ce petit nom, d'"Anémonia". En cachette, j'ai voulu te donner un peu à manger ! Mais tu as refusé ... Quelle force tu avais déjà ... 

Comment oublier cette petite Tzigane ? Je revois chaque détails de cette rencontre et pourtant 19 ans ont passé ... Est-ce que tu vends encore tes anémones ? Une autre a pris ta place sans doute ... et toi, j'ose espérer que ta vie a pu prendre un autre chemin, plus beau ... !!

Cette rencontre m'a laissé un goût amer ! J'aurais voulu faire tellement plus pour Anémonia , plus que de lui donner un bout de ma pizza ... 

A Sofia, sur le marché de la place Slaveykov (marché aux livres), quelques Tziganes vendaient leurs belles dentelles ... toujours le sourire ...

Certaines allaitaient leurs enfants à même le sol ... 

Le soir, dans le faubourg pauvre de Sofia, où j'étais logée chez mon ami, Baldo Baldchev, je vous voyais danser,  autour du brasero improvisé dans un vieux bidon. Et là, j'ai compris toute votre force ... Votre musique résonne encore ..... 

 

 

 

Véronique Blandin

9 avril 2016

"Sur une majeure partie de la France..." Franck Courès Editions JC Lattès !

 

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Le nouveau roman de Franck Courtès, "Sur une majeure partie de la France", est sorti aux Editions JC Lattès.

Il était, jeudi dernier,  l'invité de la Grande Librairie.

 

 

Et en 2014, il était l'un des 7 finalistes en lice pour le Prix Litter'halles de la ville de Decize avec son recueil de nouvelles : "Autorisation de pratiquer la course à pied et autres échappées ! "

Il est l'auteur d'un autre roman, "Toute ressemblance avec le père" aux Editons JC Lattès, sorti en août 2014.

Franck Courtès fait parti de ces auteurs, qui ne font pas de vague à outrance, qui ne s'étale pas et que j'affectionne tout particulièrement ! Ils font juste du bruit avec leur plume, leurs mots, en toute élégance et surtout avec une humilité sans pareil !

Pour avoir eu la chance de l'avoir côtoyer, l'espace d'un weekend, avec Laeticia, sa charmante épouse, il est de ces auteurs que j'apprécie, dans la même veine qu'un certain David Thomas ! Ils ont un peu le même genre de personnalité, toute en délicatesse, ne recherchant pas l'éclairage trop fort des spots. Mais au contraire, ils se fondent subtilement au milieu qui les entoure, pour mieux, de leur écriture puissante, nous décrire le monde qu'ils savent si bien analyser.

Franck Courtès, ancien photographe, nous livre un roman, sur le milieu rurale qui perd de sa superbe et de ce monde qui a tant changé, depuis quelques décennies.

Prèsentation par l'éditeur : 

"Comment raconter cette impression de dépossession quand je retourne à la campagne ? Une campagne où je n’ai pas grandi mais où j’ai fait grandir en moi, lors des weekends et des vacances, la certitude que la beauté était en péril ?
Inspiré par mes souvenirs, j’ai voulu dérouler les destins parallèles de deux enfants, Quentin et Gary, sur une période de trente années, dans un village situé à moins de 80 kilomètres de Paris, passé du paradis à l’enfer.
Enfant sensible, Quentin aime profondément la nature ; Gary, lui, inquiète déjà par sa sauvagerie et son agressivité. En grandissant, Quentin s’éprend d’une jeune fille nommée Anne ; ils échangent leurs premières étreintes tandis que Gary s’entoure d’un gang, vole, fume et se met à écouler de la drogue fournie par les Marocains de la cité voisine, allant jusqu’à embringuer le jeune frère de Quentin."

__________________

Ce qu'il y a chez les vrais amis, ceux qui vous connaissent très bien, c'est qu'ils savent ce qui va vous faire obligatoirement plaisir !! Merci Jean-Noël, pour ce livre de Franck Courtès que tu m'as si gentiment offert en revenant du salon du livre de Paris ! Je vais le commencer ce weekend .... !

Véronique Blandin

8 avril 2016

La poésie .... De cet amour ardent je reste émerveillée (Andrée Chedid)

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Quand je la lis,  quand je l'écris, mes larmes coulent souvent ! Allez savoir pourquoi ? Mes émotions sont décuplées. Dans les quelques phrases d'un poème, on peut tout décrire, tout exprimer... tout donner !
Elle est comme le parfum d'une rose, la puissance d'un baiser fougueux, comme l'étreinte qui vous marque à jamais, comme  le rire d'un enfant, comme le chant des oiseaux le matin ... 

Véronique Blandin

 

De cet amour ardent je reste émerveillée Andrée Chedid

Je reste émerveillée
Du clapotis de l’eau
Des oiseaux gazouilleurs
Ces bonheurs de la terre
Je reste émerveillée
D’un amour
Invincible
Toujours présent
Je reste émerveillée
De cet amour
Ardent
Qui ne craint
Ni le torrent du temps
Ni l’hécatombe
Des jours accumulés
Dans mon miroir
Défraîchi
Je me souris encore
Je reste émerveillée
Rien n’y fait L’amour s’est implanté
Une fois
Pour toutes.
De cet amour ardent je reste émerveillée.

Andrée Chedid Poème offert par Andrée Chedid au Printemps des poètes 2007

6 avril 2016

"Le fil..."

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Le fil tout emmêlé,

Un petit peu doré, 

Ne pas le lâcher ... 

Le fil tendu,

Entre deux âmes perdues, 

Ne jamais le quitter...

Le fil tordu,

Un peu perdu,

Ne pas l'oublier ... 

Le fil de l'eau,

Celui qui fait des ronds

Le laisser couler et ne jamais le déranger ...

Et puis il y a le fil de l'histoire, 

Comme un fil d'Ariane,

Enfouit au fond de ma mémoire, 

Et de fil en aiguille, 

Comme une araignée qui tisse sa soie,

Il y a la vie et toi ....

Véronique Blandin 

 

 

 

 

4 avril 2016

Il est parti avec ....

 

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"Je ne veux plus d'amour ...." (Véronique Sanson ....)

Il est parti avec, j'attends son retour ... un jour ... 

Je ne peux l'oublier ... et je ne vais même pas essayer ...

"Je ne veux pas d'amour " ...

 

 

Véronique Blandin

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