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Le blog de Véronique Blandin
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27 mai 2018

Ce point final ...fatal

avril_1969

Ce matin, j'ai ouvert les guillemets,

Il y a comme un vide, un espace qui ne sera plus jamais rempli,

Des sentiments qui sont mis en pointillé ...

C'est une parenthèse qui s'attarde, 

Une virgule mal placée qui ne pourra jamais s'enlever,

Chaque jour est un alinéa à surmonter,

Un paragraphe de plus à réinventer,

Au point de chaque jour, point d'exclamation, le silence...

Ta voix qui se perd entre les lignes,

Ton sourire comme un tilde figé, s'évanouie ...

Et puis ce jour de décembre, suspendu, comme l'apostrophe provocateur,

La flèche pointée dans le coeur comme l'umlaut de trop,

Te voilà évanescente,

Pourtant des souvenirs de toi en forme d'acrostiches s'attardent,

Tu avais mis tant de majuscules aux matins de ma vie,

Tout est mis désormais en suspension,

Comme ce point final, fatal... 

Que je rechigne à lancer sur le papier ...fâché...

Véronique Blandin

 

 

 

 

 

 

 

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24 mai 2018

Un soir de 1900 ....

1900_poeme

 

Quelques dentelles éparpillées,

Des roses de Damas au charme suranné,

Une ou deux notes de fleur d'oranger,

Au loin un air d'une valse inachevée,

Des mains frôlées, des regards croisés,

Un sourire charmant, envoûtant, et léger,

Quelques baisers volés à peine esquissés,

A l'oreille, quelques mots susurrés,

Des désirs retenus à peine imaginés,

Ainsi l'amour est né,

Un soir de 1900....

Véronique Blandin

 

 

 

 

 

 

 

23 mai 2018

Une nouvelle "qu'elle est bonne" ..... "Le poids du monde est amour " ....

dt2015

"L'amour doit être léger..." 

Mais quelle bonne nouvelle !!!!!

Un de mes auteurs favoris, (surtout au niveau des nouvellistes), David Thomas, vient de sortir un nouveau recueil de nouvelles, comme il sait si bien les écrire !!!! 

J'attendais avec impatience depuis 2015, son nouveau recueil et je guettais souvent sur la toile des nouvelles de David Thomas ... (Merci à Nadine pour l'info) ! 

Alors il ne pouvait pas faire plus heureuse que moi !! Nous avons ensemble les mêmes références. Il adore Raymond Carver, Maupassant... 

Non seulement je dévore ses écrits et  ils sont toujours à portée de ma main, mais j'ai eu l'immense bonheur de rencontrer cet homme fort sympathique, humble comme je les aime et avec qui j'ai passé un très agréable moment au salon de Decize en 2015...  alors un titre à retenir absolument : "Le poids du monde est amour" ! aux éditions Anne Carrière ! 

J'espère que nous pourrons en 2019 retrouver cet auteur avec son recueil que je vois très bien sur la plus haute marche ... il a déjà été deux fois finaliste pour le Prix Litter'halles !! On ne rigole pas mes chers lecteurs de mon comité ... la régle est toujours la même ... la cave !!! 

davidlepoidsdu

Alors pour moi j'ai déjà une vague idée de mon coup de coeur .......... 

N'hésitez surtout pas à lire ses précédents recueils et ses romans : le dernier : Hortensia ... que du bonheur ! 

Véronique Blandin

 

 

 

21 mai 2018

Ma Romy .... son destin ....

 

aromy2018bis

 

Je vous en ai déjà beaucoup parlé sur mon blog ! Romy Schneider .... 

Elle est pour moi mon modèle ...

Elle me touche non seulement dans ses rôles mais dans ce qu'elle était ... dans son vécu ... 

Je me sens si proche de cette femme !!

Aujourd'hui une interview de 1970 et la bande annonce d'un film magnifique : Le vieux fusil ...

 Véronique Blandin

 

 

17 mai 2018

Un jour, un livre ...

lecouragequ_il_faut_aux_rivi_res

Je vous avais promis une rubrique sur mes lectures !

Aujourd'hui, un coup de coeur pour ce livre. Dès les premiers mots, me voilà séduite ! 

 

Le courage qu'il faut aux rivières d'Emmanuelle Faviez. (éditions Albin Michel) 

 

Tout se passe dans les Balkans. Un petit village...

On suit les aventures de Manushe, "une vierge jurée" ! Elle a renoncé à sa condition de femme comme la plupart de ses congénères ! Mais elle travaille, possède, décide. Dans son village, elle est respecté. Mais un jour arrive Adrian, énigmatique, attirant... Cette rencontre va bouleverser la vie de Manushe ! 

 

L'écriture d'Emmanuelle Favier est captivante. On apprend des tas de choses tout en rêvant. Du réalisme certes mais avec une pointe de poésie font tout le charme de ce magnifique roman qui est le premier d'Emmanuelle Favier ! 

On ne peut pas le quitter tant il est agréable à lire ! Merci Jean-Noël pour ce beau cadeau !

Alors vite, il faut le lire !! 

Véronique Blandin 

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15 mai 2018

Un futur projet.... extrait un de mes textes ....La maison sous les feuilles

Depuis des années, des décennies, j'accumulte des petits textes, en prose ou se rapprochant plus de la poésie ... 

J'ai cette envie depuis très très longtemps, dans faire un livre ! J'ai déjà le titre ! 

J'avais dans l'idée de trouver soit des photographes, soit des artistes pour illustrer ce livre ! 

La magie des rencontres a fait que cette année au salon, je retrouve un couple d'amis ! Et sans que je ne leur en parle, ils me font une formidable proposition : illustrer mes textes ... 

Alors je replonge mon nez dans mes textes éparpillés ici ou là ... et j'ai hâte qu'ensemble on se mette au travail !

Voilà pour vous donner une petite idée de mes textes ... 

Celui-là, date de 2016....

sous_les_feuilles_2018

La maison sous les feuilles ...

La maison sous les feuilles,
Quand vous l'aurez trouvée,
Poussez la porte lourde,
Elle n'est jamais  fermée,

La maison sous les feuilles,
Sent le chèvrefeuille,
Le champignon frais et la châtaigne tombée,
Elle est toujours parfumée,

La maison sous les feuilles,
Garde en son coeur,
L'âtre flamboyant,
Elle chasse ainsi chaque frisson,

La maison sous les feuilles,
En son centre,
Une belle table en chêne,
Elle aime réunir autour, amis et visiteurs,

La maison sous les feuilles,
Renferme dans sa maie,
Une miche bien ronde, un saucisson fumé, un vin de paille,
Elle aime ces moments de ripaille,

La maison sous les feuilles,
Joli écrin douillet, petit havre de paix,
Sans un mot discrètement,

Elle sait se faire muette,

La maison sous les feuilles,
Est niché dans mon coeur,
Dans ma tête et dans mes rêves,
Elle n'attend plus que vous qui me tendez les mains....

Véronique Blandin

9 mai 2018

"Je ne sais pas si à vous, vous allez vous manquer, mais à moi, vous me manquez déjà !"

 

 

rene_de_obaldia

 

PHOTO DE JEAN-NOEL LEBLANC

 

Et oui, on en parle pendant un an. Pendant un an, on travaille avec acharnement pour organiser un événement culturel dans notre Nièvre si peu mise en valeur en dehors de ses frontières ! Et quand le jour J arrive, il passe à une vitesse terrible.

Le weekend dernier se tenait donc les journées Litter’halles ! Le salon de la nouvelle prend alors une autre dimension. Il se déroule sur deux jours désormais.

 

 

IMG_3676

 

photo Dominique Achard

 

Avec l’Académie Alphonse Allais, suite à la venue l’an dernier de Xavier Jaillard, une idée de créer un Prix de la forme courte est née. Et l’idée a fait son chemin. Ce prix porte un nom prestigieux, celui de René de Olbadia …

 

IMG_3664

 

Quel moment formidable en perspective avec la venue de personnes comme : Alain Rey, Marcel Amont, François Rollin (le professeur Rollin), pour ne citer qu’eux ! Et puis non seulement, le samedi la remise du Prix de René de Olbadia, sans oublier la chanson "A cappela" de Marcel Amont,  mais aussi le soir un spectacle avec Xavier Jaillard et Céline Malta (concertiste harpiste) suivi d’un repas convivial.  Mais surtout en présence d’un grand monsieur de la littérature française, le doyen de l’Académie Française, René de Olbadia..  Le dimanche, le salon se poursuit sous la forme habituelle avec la remise du prix Litter’halle ! Les finalistes en lice sont impatients de connaître le résultat comme les visiteurs du salon ! *

 

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Photo Véronique Blandin

 

Je suis heureuse que ce soit Denis Brillet qui soit lauréat pour cette année avec son si beau recueil « Arc Atlantique ». Et l’an prochain il sera parmi nous pour la remise du prix 2019

Le salon c’est aussi :  rencontrer les autres auteurs présents, les illustrateurs, le Théâtre de l’Eprouvette … c’est tout aussi passionnant !La reléve qui dédicace avec leur recueil fait avec leurs professeurs ... Retrouver les amis, rencontrer des nouvelles personnes, échanger, rigoler … s’émouvoir … peut-être aussi pour ma part avoir quelques larmes ….

L’après-midi c’est encore des découvertes, des dédicaces, des rires …. Puis vers 18 h on remet les prix pour le concours amateur de nouvelles ! Les collégiens, les lycées et les adultes sont mis à l’honneur et tous sont heureux de recevoir leur prix. Ça me rappelle quand en 2008, 2010 et 2014, j’ai reçu mes prix, où je tremblais ne réalisant pas ce qui m’arrivait … 

C’est tout ça le salon de Decize et c’est tellement de choses qu’on est emporté dans un tourbillon … surtout que cette année mon livre est sorti quelques jours avant et que je me lance dans les premières dédicaces ! Dédicaces qui engendrent énormément d’émotions …. Alors c’est dire qu’on est hors du temps depuis le samedi …

Tout ce dont je vous parle là, beaucoup l’on relaté sur les réseaux sociaux, dans le journal et même sur France 3 Bourgogne, sur les blogs des amis … et très bien relaté !

J’ai pour ma part envie de vous parler d’une rencontre qui me marquera jusqu’à la fin de ma vie et qui désormais m’accompagnera toujours en tant que personne qui écrit mais aussi dans ma vie tout court.

Notre invité d’honneur, celui qui a si gentiment accepté de donner son nom au Prix remis samedi ! René de Olbadia !

Ce grand homme de lettre, le doyen des « sages » de l’Académie Française, est présent. Je n’ose pas l’aborder je l’avoue, impressionnée.  Il arrive au salon et à son arrivée tout se fige et nous sommes tous sous le coup de l’émotion de voir ce grand monsieur tout frêle avec sa canne et le poids des années mais avec l’œil pétillant, doux et rieur ! A cet instant, je me dis que je ne dois pas repartir d’ici sans avoir la chance de lui parler un peu ! Je ressasse dans ma tête ma bêtise faite à Vezelay, quelques années plus tôt, mes textes sous le bras, plantée devant la porte chez Jules Roy et de ne pas avoir été capable de sonner alors que j’apercevais la silhouette de « mon maitre » que j’admire tant. Désormais, je m’en veux car bien sûr Julius n’est plus ! Alors aujourd’hui je me dois d’aller voir, celui qui en 1999 a remplacé Julien Green à l’Académie Française.

Mais je pense que mon objectif sera très compliqué. L’auteur est très entouré et il ne reste pas longtemps seul à sa table pour dédicacer ! Tout le monde veut aborder cet homme. Rien de plus normal, quand on connaît le chemin parcouru depuis sa naissance en 1918 à Hong Kong ; en passant par Amiens ou Paris où sa mère l’élève ; son arrestation en 1940 pour le Stalag VIII pour travailler dans une briqueterie puis dans le nettoyage des forêts ; qu’il a comme ami des gens comme Roland Barthès, Jean Vilard ; qu’il a écrit des chansons pour Luis Mariano et surtout son œuvre au théâtre -jouée dans le monde entier- poète, dramaturge et cet humour qui on fait sa renommée. Mais je suis patiente, comme toujours ! Et le moment inespéré arrive. Je le vois seul alors j’abandonne ce que je faisais d’un seul coup. Je m’approche et j’ose m’assoir à côté de lui. Il me sourit et là plus rien n’existe. Je m’excuse de l’importuner et il me répond avec sa grande humilité qui le caractérise, que je ne le dérange pas au contraire. Je lui donne mon livre et oui j’ose. Quand j’y repense je ne sais pas comment j’ai pu faire ça. Mais quelque chose d’inexplicable m’y pousse. Il est ravi et tout aussi ému que moi. Il le regarde. Je ne dis rien, je l’observe. Il voit la couverture, la 4éme de couverture ! Et me dis : « La couverture est vraiment magnifique, vraiment !  C’est important.» et nous nous engageons dans une belle conversation. Il me raconte ses premiers pas dans l’édition, qui n’ont pas été simples. J’aurais voulu que ce moment ne s’arrête pas. Qu’un si grand écrivain me parle ainsi d’une manière si naturelle, qu’un homme comme lui me donne quelques conseils, c’est incroyable et j’ai encore bien du mal à réaliser.  Je garde ce moment précieux au fond de moi et pour toujours. Il me guidera un peu, peut-être pour la suite de mes écrits. J’ai bien fait d’oser …

En partant dimanche, nous avions tous le cœur serré de le voir nous quitter et moi je ne vous en parle même pas. Tout le monde le salue certains lui serrent la main, lui adresse un petit signe et quand il arrive à mon niveau, j’amorce un geste pour lui tendre ma main pour serrer la sienne, il relève la tête vers moi -il est soutenu par un de ses amis qui l’aide à marcher- me regarde droit dans les yeux et me dit « Ah vous, je vous embrasse. » Il tend alors son bras vers moi, me tend la joue et m’embrasse. Mes larmes ne sont pas loin mais je les ravale un peu, je les garde pour moi. Et je le vois partir. Rien que de vous relater ce moment rare, j’en ai encore des frissons. Je ne sais pas si la vie me donnera l’occasion de le revoir mais c’est pour moi LE MOMENT IMPORTANT DE CE SALON 2018.

Merci Monsieur de Olbadia… "Je ne sais pas si à vous, vous allez vous manquer, mais à moi vous me manquez déjà."

 

 

IMG_3666

Ecoutes bien les paroles de René de Obaldia mon fils, elles sont précieuses !

Photo Dominique Achard

 

 

Véronique Blandin

 

3 mai 2018

Journées Litter'halles ... Demandez le programme !!

salon2018

On vous espère nombreux dès samedi 5 mai à 16 h à la salle des fêtes de Decize pour les journées Litter'halles !

Un magnifique weekend autour des livres ... autour des auteurs ... autour des lecteurs ... du bonheur ...

Véronique Blandin

 

salon2018bis

 

2 mai 2018

Un sage à Decize le weekend prochain ...

renedeolbadia

Un grand homme de la littérature française, un académicien, un poète ... Monsieur René de Olbadia nous fera l'honneur d'être présent lors de nos journées Litter'halles les 5 et 6 mai prochain ...

Tout ce que j'aime ... et quoi de mieux pour parler de ce grand auteur que de lire un de ses poèmes ...

Le secret

Sur le chemin près du bois
J’ai trouvé tout un trésor
Une coquille de noix
Une sauterelle en or
Un arc-en-ciel qu’était mort.

A personne je n’ai rien dit
Dans ma main je les ai pris
Et je l’ai tenue fermée
Fermée jusqu’à l’étrangler
Du lundi au samedi.

Le dimanche l’ai rouverte
Mais il n’y avait plus rien
Et j’ai raconté au chien
Couché dans sa niche verte
Comme j’avais du chagrin.

Il m’a dit sans aboyer :
“Cette nuit, tu vas rêver.”
La nuit, il faisait si noir
Que j’ai cru à une histoire
Et que tout était perdu.

Mais d’un seul coup j’ai bien vu
Un navire dans le ciel
Traîné par une sauterelle
Sur des vagues d’arc-en-ciel !


René De Obaldia, dans "Innocentines" (1969)

 

Nous vous attendons nombreux pour le rencontrer 

Véronique Blandin

1 mai 2018

Une chanson de circonstance ... Marcel Amont Joli moi de mai

amontmai

Il ne fallait pas faire ce 1er mai sans écouter cette chanson !! 

Dans quelques jours pour les journée Litter'halles, nous aurons la grande joie de recevoir Monsieur Marcel Amont .... 

Bon 1er mai à tous et à ce weekend ...

Véronique Blandin

 

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