Le blog de Véronique Blandin

Bon voilà la réponse à ma petite devinette d'hier !! C'est vrai, Jean-Noël ton commentaire est très drôle je n'avais pas penser à cela, mon petit goûter comme cadeau, c'est vrai je n'avais pas fait le rapprochement !!!

En fait cette citation est de Brillat-Savarin, auteur de la Physiologie du goût, qui a écrit cette phrase !

Dans le livre de Régine Detambel : La comédie des mots, on peut retrouver vraiment des choses excellentes comme celle-ci :

"OCCUPÉ !
Quand, durant tout un jour, il est tombé de la pluie, de la neige, de la grêle et du verglas, on est tranquille… Parce que, à part ça, qu'est-ce que vous voulez qui tombe ?… Oui, je sais, mais enfin c'est rare ! disait Pierre Dac. Les graffitti d'écrivains, les inscriptions relevées dans des toilettes célèbres, ne sont pas rares et tous, même les auteurs les plus exigeants, les plus gracieux, les plus précieux, y sont allés de leur distique ou de leur quatrain. L'exquis Brillat-Savarin, auteur de la superfine Physiologie du goût, traça :
Ici viennent tomber en ruines
Les chefs d'oeuvre de la cuisine. "

Voilà ce que l'éditeur peut dire sur ce livre (Gallimard Jeunesse) :

"Comment réaliser vous-même vos lettres d'amour et vos poèmes inoubliables ? Clouer le bec de vos ennemis d'une cinglante épigramme ?
Se jouer des mots entre la poire et le fromage ? Bref, savoir ce que parler veut dire ?
Du préfet Poubelle, qui donna son nom à l'ustensile, jusqu'à l'énigmatique palindrome, La Comédie des mots explore en se jouant le monde humoristique des anagrammes et des plagiaires, de l'argot, des virelangues et de l'Académie française. On y trouve des quatrains pour répondeur téléphonique, la correspondance rose de George Sand et Alfred de Musset, mais aussi du verlan, des calembours... et même la véritable histoire du mot de Cambronne !

Ce volume rassemble les chroniques de Régine Detambel parues dans La Gazette de Montpellier. L’auteur y a tenu une rubrique hebdomadaire pendant dix années. Les premiers textes ont déjà été publiés dans la collection "Pages blanches" en 1997, suivis de La Nouvelle comédie des mots en 1999. De courts articles pour tous les amoureux de mots, du calembour à l’origine de la boucle d’oreille, du palindrome à l’Oulipo, en passant par l’histoire du mot migraine, bref un florilège savoureux et passionnant. Loin des dictionnaires et des ouvrages de classes, Régine Detambel nous invite plutôt à savourer, au quotidien, les expressions et le figures de styles, pour mieux jouer avec elles et surtout savoir en rire.
Nouvelle édition augmentée de La Comédie des mots (1997) et de La nouvelle Comédie des mots (1999), sous couv. illustrée par Christine Destours"

Un livre qu'il faut lire absolument !!

Bon allez ça va pas nous empêcher un bon petit moment gourmand les amis !

Véronique Blandin

Je suis certaine que vous allez trouver tout de suite !!!

Une petite citation, car aujourd'hui après ce marathon d'écriture pour moi (qui travaille toujours dans l'urgence, mais finalement c'est comme ça que je me sens le plus à l'aise dans ce que j'écris), une simple petite "devinette" : qui a bien pu écrire ou dire cette phrase :

"C'est  ici que tombe en ruine, les chefs-d'oeuvre de la cuisine !"

Si vous trouvez, bon d'accord un bon petit goûter pour vous, des petites gourmandises !!

Véronique Blandin

Véronique Blandin

La goutte de pluie

Je cherche une goutte de pluie
Qui vient de tomber dans la mer.
Dans sa rapide verticale
Elle luisait plus que les autres
Car seule entre les autres gouttes
Elle eut la force de comprendre
Que, très douce dans l’eau salée,
Elle allait se perdre à jamais.
Alors je cherche dans la mer
Et sur les vagues, alertées,
Je cherche pour faire plaisir
À ce fragile souvenir
Dont je suis seul dépositaire.
Mais j’ai beau faire, il est des choses
Où Dieu même ne peut plus rien
Malgré sa bonne volonté
Et l’assistance sans paroles
Du ciel, des vagues et de l’air.

Jules Supervielle

Ce matin comme pas mal d'endroits en France, la neige est là ! Je n'aime pas vraiment mais il faut reconnaître, ça donne un tout autre air aux paysages, à la vie !!!

Ce matin après avoir déposé mon fils à l'école, une seule envie : me ressourcer au bord de ma Loire, seule dans un paysage lunaire...

Me voilà effectivement seule, à la pointe des Halles ! Pas un chat, oh non pas un, mais des canards et des canes en colères s'envolant à mon arrivée battant de leurs ailes l'eau glaciale du fleuve ! Et dans les arbres nus et lugubres, des nuées de corbeaux râleurs, (des "coâles" comme on dit dans le Morvan) se disputant la meilleure branche !Ils me transportent sans le savoir dans une atmosphère à la Hitchcok ! L'espace d'un instant je me suis sentie : Tippi Hedren aux côté de Rod Taylor ! Mais voilà j'étais seule et bien seule et pour tout dire tranquille me ressourçant vers mon fleuve au bord duquel je suis née ! C'est mon confident, mon ami sur lequel je peux compter tout comme l'océan, auprès d'eux je redeviens moi même .... ouf !

Comme à mon habitude, j'aime fixer ces instants uniques avec mon appareil photo !

Je retrouve "mon banc des rêveurs", grâce auquel, j'ai gagné un prix au concours de photos de la ville de Decize ! Quelque soit la saison, il est là imperturbable et témoin muet de nos vies, des amours, des solitudes, des rêveurs, des pensifs, des passants ! Il me touche ce banc, déjà là à l'époque de mes grands-parents, c'est dire si il en a vu passer des évènements !

Oui ce matin, je me suis ressourcée, j'ai respiré à plein poumons laissant fuir mon regard dans les remous de ma Loire, laissant quelques pensées dont je suis certaine que le fleuve gardera pour lui ...

Véronique Blandin

Maryline Monroe disait que la nuit, elle ne portait rien d'autre que son parfum : Coco Chanel n° 5 !!!

Le parfum exprime beaucoup de chose ! Certaines ou certains en changent souvent, et d'autres comme moi restent fidéles à un parfum !

Personnellement je porte depuis l'âge de 18 ans "Femme de Rochas" ! Marcel Rochas en 1943, pour sa future femme invente ce parfum avec l'un des plus grand "nez " de l'époque ! Rochas dessine aussi le flacon, qui évoque les formes de la femme ! Il disait :"On doit sentir une femme avant même de la voir !"

"Femme" de Rochas c'est la pêche , la prune, Rose de mai, ylang ylang, jasmin : voluptueux, chaud et féminin !

Le parfum c'est le reflet de ce que l'on est !

Véronique Blandin

Aujourd'hui dans Paris,
On manifeste, on gesticule,
Rendez-vous au Champs de Mars,
Tout ce marasme m'interpelle !

Aujour'hui dans Paris,
On manifeste, on gesticule,
Des personnes bien intentionnées,
Vont mettre leur nez dans la poubelle !

Aujourd'hui dans Paris,
On manifeste, on gesticule,
Ceux de soixante huit,
Veulent-ils soudain se racheter une conduite ??

Aujourd'hui dans Paris,
On manifeste, on gesticule,
D'habitude on le fait pour la liberté,
Mais là c'est pour empêcher de convoler....

Aujourd'hui dans Paris,
On manifeste, on gesticule,
Pancartes policées, bien ordonnées,
Tout est carré bien aligné.....

Aujourd'hui dans Paris,
On manifeste, on gesticule,
Ils veulent bien que ces "gens là" fassent ce qu'ils veulent dans leur milieu,
Mais pas devant monsieur le Maire, et pourtant parfois il en "est"....

Aujourd'hui dans Paris,
On manifeste, on gesticule,
A la tête de ce cortége sordide,
Des gens soit-disant aux idées "larges" menant combat contre du vent !!

Moi aujourd'hui,
Je voudrais vous dire :
Manifestez, gesticulez,
Mais pas contre la liberté !

En quoi ça gêne quand les gens s'aiment,
Si ça leur dit de se marier,
Qu'ils soient homo, ou sans papier,
C'est l'amour qui doit gagner !

Moi aujoud'hui,
Je voudrais vous dire :
Manifestez, gesticulez,
Contre la guerre qui régne encore,
Contre la misère qui est à vos portes,

Moi aujourd'hui,
Je voudrais vous dire :
Tout ça, ça me fait pitié,
Ouvrez les yeux, on vous embobine,
Les vrais combats ne sont pas là ....

Aujourd'hui dans Paris,
On manifeste, on gesticule,
Et moi je dis : "La Liberté pour tous",
"La dignité pour tous" !

Aujourd'hui dans Paris,
Tout a changé,
Ca sent mauvais dans vos poubelles,
Pourtant c'est beau des gens qui s'aiment....

Mais aujourd'hui dans Paris,
La liberté est en voyage.....

Véronique Blandin

Poème à Lou : Appolinaire !

Véronique Blandin

Lorsque j'étais très jeune, je ne sais plus dans quelles circonstances j'ai pu voir ce film : Elephant Man !

A l'époque, j'avais vraiment eu une réaction de peur et plus tard j'ai appris vraiment la souffrance de cet homme qui avait vraiment existé ! J'avais peur mais j'ai voulu revoir plusieurs fois ce film qui pour moi montre beaucoup de facettes des travers de l'homme et de sa stupidité face à cet homme qui a tant souffert !!

Joseph Merrick (1862 - 1890) (appelé John dans le film) est né avec une étrange maladie et des malformations qui l'ont malheureusement fait devenir une sorte de bête de foire !

C'est David Lynch qui en 1980 fait ce film, dont le rôle de John Merrick (Joseph) est tenu par John Hurt !

Le squelette de Joseph Merrick pendant longtemps était visible à l'hôpital du Collège de médecine de Londres, désormais il n'est plus exposé !

Histoire bouleversante, destin troublant, qui montre aussi la bêtise humaine et l'intolérance !!

Véronique Blandin

C'était une tradition chez mes parents, et ils continuent de le prendre et moi je fais perdurer cette tradition ! C'est pour moi un souvenir d'enfance ! Ma mère me faisait toujours choisir ce calendrier qui trônait toute l'année dans la cuisine et bien entendu , je choisissais toujours le calendriers avec les plus beaux chats !!

Il y en avait du choix : paysages de montagne (bof c'est joli mais j'aime mieux l'océan et les chats), des images de fleurs, etc !

A l'intérieur, les plans des villes du départements ainsi que les préfectures, parfois des recettes, l'année terminée le calendrier chez nous n'avait pas fini sa "vie", il servait de sous-mains ou de pochette pour mettre des papiers ! J'ai même le calendrier de l'année de ma naissance que j'ai mis dans un cadre !!

Ce calendrier des postes ou cet almanach à une histoire ! Histoire dont j'ai trouvé les explications sur le site de La Poste :

"François-Charles Oberthur, imprimeur de son état. L’histoire veut que depuis le début du XVIIIe siècle, les facteurs offraient un calendrier à leurs clients. Appelé “almanach des postes”, en 1810, François-Charles Oberthur lui donne sa forme moderne. Sur les premiers modèles, il livre des informations sur les services postaux, annonce dates de marchés et de foires mais communique aussi sur quelques notions d’astronomie. L’idée d’Oberthur ? Décliner le principe d’un almanach départemental.

En 1857, il achète le droit de diffuser seul cet almanach pour une durée de douze ans. Son imprimerie devient alors la grande spécialiste des calendriers en France. Ces calendriers — baptisés “cartons” par les facteurs — sont validés de façon très stricte car ils deviennent les premiers documents de référence destinés au public. Ils prennent successivement le nom “d’almanach des PTT” en 1945, puis officiellement “d’almanach du facteur” en 1989.

Les facteurs sont autorisés à les diffuser pour leur propre compte en 1849. Le calendrier a décoré les cheminées pendant des générations et sa remise reste un moment symbolique fort que le facteur entretient avec les clients ! "

 Belle petite vidéo sur ces calendriers !

Désormais, je continue de prendre ce calendrier et je n'ai pas perdu l'habitude de prendre celui avec des chats et comme toujours je les gardes d'une année sur l'autre ! Des souvenirs ...... Cette année il est sur fond bleu, et avec plein de belles photos de chats toutes plus rigolotes les unes que les autres ....

Je suis certaine que vous en avez tous un qui traîne quelque part dans vos archives, vos greniers etc ....

Véronique Blandin

Vous avez un regard singulier et charmant ;
Comme la lune au fond du lac qui la reflète,
Votre prunelle, où brille une humide paillette,
Au coin de vos doux yeux roule languissamment ;

Ils semblent avoir pris ses feux au diamant ;
Ils sont de plus belle eau qu'une perle parfaite,
Et vos grands cils émus, de leur aile inquiète,
Ne voilent qu'à demi leur vif rayonnement.

Mille petits amours, à leur miroir de flamme,
Se viennent regarder et s'y trouvent plus beaux,
Et les désirs y vont rallumer leurs flambeaux.

Ils sont si transparents, qu'ils laissent voir votre âme,
Comme une fleur céleste au calice idéal
Que l'on apercevrait à travers un cristal.


Théophile Gautier

J'ai vécu quatre ans dans cette magnifique ville, pleine de vieilles pierres, où La Loire, ma Loire est aussi là et je me sentais comme chez moi ! J'ai vécu de 1993 à 1997 là bas et j'ai vu naître doucement "la ville du livre de la Nièvre" !!

Mon appartement était tout à côté de l'endroit où était né Mas Favalelli !! Et j'ai rencontré un monsieur qui était son ami d'enfance et qui m'en a beaucoup parlé !

Que de promenades dans cette ville , j'aime tant cet endroit ....

Véronique Blandin

J'ai envie de la découvrir de plus en plus ! Unique personnage, unique et magnifique ...

Véronique Blandin

En mémoire de certaines personnes de ma famille ....

 Maria Callas ....

(Edouard Manet : Carmen !)

Véronique Blandin

Tu avais beau marché les mains tendues,
Tu trouvais rien jamais rien,
Que du noir au fond de tous les couloirs....

Tu avais beau crier à pleins poumons,
Rien ne résonnait en écho,
Que tes sons de désespoirs ....

Tu avais beau te faire subtile,
Tu étais encore plus invisible,
Rien ne s'accrochait à tes regards...

On t'avais mis là pauvre gamin,
Déposé un matin brumeux,
On t'avais mis là pauvre loupiot,
Né d'une errance de deux paumés....

Tu avais beau être le plus beau,
On  t'a à peine regardé,
Te laissant pousser comme manant!

Tu avais beau avoir envie de vivre,
On t'a laissé seul à ta guise,
Te laissant devenir malingre et chancelant ...

On t'avais mis la pauvre gamin,
Déposé un matin brumeux,
On t'avais mis là pauvre loupiot,
Né d'une errance de deux paumés...

T'avais tout pour qu'ils le pensent,
Que la meilleure des choses pour toi,
C'était la chambre capitonnée pour tout décor,

T'avais tout pour qu'ils le pensent,
Que la meilleur de tes chances,
C'était de t'emmitouffler dans leur camisole de force pour maîtriser ton corps....

Aujourdh'ui, le pauvre gamin,
Déposé un matin brumeux,
Selon eux été un fou,
Et ça les arrangeaient bien !

Aujourd'hui le pauvre loupiot,
Né d'une errance de deux paumés,
N'avait plus qu'à se jeter contre ses murs noirs,
C'est dans l'indifférence méprisable, qu'il a sombré beau comme un diable.....
Mais jamais ils n'ont eu son âme ........

Véronique Blandin

Je voudrais bien que vous me disiez des mots ou un mot celui que vous aimez , que vous avez envie de me dire .....

Les mots sont la vie ..... des mots contre les maux....

Véronique Blandin

Julia Roberts , j'aime beaucoup et ce film une pure merveille ! Je l'ai regarder énormément de fois mais à chaque fois il me fait pleurer !!

Superbe !!!

 Et Campbell Scott sublime..... et beau ...... émouvant , touchant.....

Véronique Blandin

Elle venait d'un autre monde,
D'une île où rien n'est semblable comme ici !

Elle venait voir ailleurs,
Comme on prend l'air les dimanches d'ennuis ...

Elle venait voir de l'autre côté de l'océan,
Car tout lui semblait plus beau, plus grand ....

Elle ouvrait grand ses yeux de jade,
Elle cherchait quelque chose de différent mais quoi ?

Elle était là, elle divaguait dans les grandes rues,
Dans les grandes avenues sales d'une mégapole effrayante qui s'appelait : La Vie ...

Ces cheveux longs comme l'éternité se prenaient aux branches piquantes,
Ça la tiraillait, l'égratignait, mais elle se sentait attirée malgré elle !

Au détour d'une ruelle sombre,
Quelque chose la happa inévitablement !

Ce quelque chose était grand, brun et au regard ténébreux,
De ces mains puissantes il la souleva et la voilà qui ressentait son coeur battre comme jamais ...

Quel était donc cet état où elle se trouvait?
Sur son île, jamais de telles sensations n'avaient grandies en elle !

Mais elle ne pouvait éviter ce qui lui arrivait,
Et finalement elle trouvait plutôt ça bien, étrange, mais bien .....

Elle virevoltait avec lui, qui parlait peu,
Mais qui la faisait devenir autre, son corps se transformait,  ce qui jamais ne lui était arrivé !

Mais un jour, un matin froid,
Dans la même ruelle, elle se retrouva seule ....

Elle avait beau crier, appeler,
Elle avait beau regarder : plus rien n'était pareil !

Le grand ténébreux était lassé de la belle inconnue,
Il avait disparu au coin de la rue et l'avait laissée là chancelante et paumée....

Elle a continué son périple, et très vite rencontra :
La violence, l'ivresse, la méchanceté, les crimes, les reproches, la guerre, le racisme, l'intolérance ....

Et un jour en croisant son reflet dans une vitrine,
Elle découvre sur son visage autrefois à l' oval parfait, au teint comme de l'opale  : des rides creusant ses joues....

Mais quelle idée elle avait eu de venir ici,
Elle a vite compris ce qu'était La Vie, mais il était trop tard,
Oui bien trop tard !

Plus de force pour regagner son île,
L'océan était bien trop tourmenté désormais ...

Un matin de printemps,
Un homme plier comme un vieux chêne, jadis qui devait être grand,
A découvert au détour d'une ruelle pleine d'une lumière blafarde,
Le corps inerte d'une femme aux yeux de jade, aux cheveux si longs et gris qu'on pouvait si perdre l'esprit ....

Il souleva tant bien que mal celle qui avait été sa belle,
Il regretta mais il était trop tard,
Une perle chaude roula sur sa joue,
Il l'embrassa une dernière fois,
Et se coucha auprès d'elle pour la vie eternelle....

Véronique Blandin

Je vous présente mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année qui commence ! Tout passe bien vite et je vous remercie pour votre fidélité sur mon blog ! C'est grâce à vous tous qu'il vit et le dernier mois de l'année 2012 vous êtes de plus en plus à venir me rendre visite et de tous les pays ce qui pour moi représente beaucoup de toucher les gens tout autour de notre monde qui vacille pourtant partout !!

Aujourd'hui nouvelle année mais la vie continue et les combats sont encore nombreux et existent ... Je ne veux pas gâcher votre plaisir de faire encore la fête alors BONNE ANNEE à vous tous et prenez soin de vous ...

Merci pour votre fidélité !

Véronique Blandin

Cet homme est d'une beauté !!!

Dans les assiettes ce soir,
Vont encore valser les homards,
Et votre caviar à des milliers de dollars !

Dans les verres ce soir,
Les bulles avec feuilles d'or sans compter,
Vont pétiller dans vos dîners huppés !

Dans les rues ce soir,
Ce qui font le vrai monde,
Vont se cailler dans leurs cartons !

Dans les rues ce soir,
Peut-être auront ils une petite guitare,
Pour oublier le temps d'un soir, leur désespoir !

Et moi ce soir,
Je vais penser à vous mes frères :
Les mal lottis, les tziganes, les sans ami, les sans abri, les sans papier !

Et moi ce soir,
Je voudrais leur donner la parole,
Parce que le monde, le vrai c'est eux !

Dans vos assiettes,
Vous baisserez encore vos yeux....

Véronique Blandin