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Le blog de Véronique Blandin

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24 octobre 2010

Le Portrait de Dorian Gray : roman d'Oscar Wilde 1890-1891 en pleine époque victorienne...

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Etrange histoire qui nous améne tous, finalement à nous poser beaucoup de questions sur la jeunesse (que certains voudraient conserver pour toujours), la beauté, et l'éternité de l'être ...

Ce livre est magnifique, passionnant parfois même dérangeant. Il faut vraiment le lire et le découvrir et le lire encore et encore !

La philosophie qui en ressort nous interpelle tous un jour ou l'autre nous sommes consciemment ou non, concerné !

Ce roman a été adapté plusieurs fois au cinéma. Dés 1910 par un réalisateur danois Axel Strom une premiére version ancienne dont c'est le seul film connu de ce réalisateur. Brian de Palma en 1974 fait son adaption. Et la dernière version en 2009 est tournée par Oliver Parker avec l'acteur Ben Barnes dans le rôle de Dorian Gray !

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Il existe d'autres films et des ouvrages sont sortis sur ce roman !

J'ai il y a longtemps vu le film ancien, qui nous avait été proposé au collége ! Nos jeunes esprits étaient interloqués et depuis je me suis  passionnée par l'oeuvre d'Oscar Wilde, et par son roman le portrait de Dorian Gray !

C'est pour moi un sujet d'étude inépuisable et qui sera toujours vrai à toutes les époques...

Véronique Blandin

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23 octobre 2010

La ville du livre fête ses dix ans : La Charité sur Loire

Il y a quelques années j'ai vécu pendant quatre ans à La Charité sur Loire, c'était déjà une ville pleine d'histoire (avec un grand H) de part ses vielles pierres etc, et il y avait un balbutiement d'idée de certains libraires qui voulaient en faire devenir la ville qu'elle est désormais autour du livre ! Et elle est devenue la ville des "histoires" ! J'ai connu la foire du livre ancien, la première en 1995 chaque troisième dimanche de juillet (seconde de France maintenant par le nombre de visiteurs !)

Pour fêter ses 10 ans de La Ville du Livre depuis aujourd'hui la municipalité va inviter dix écrivains, jusqu'à la fin de l'année.

Aujourd'hui Yasmina Réza donne le coup d'envoie de ces belles rencontres ! Voilà ci-dessous le programme future !

On pourra rencontré Arnaud Cathrine, Pascale Roze, Pierrette Fleutiaux etc entre autre jusqu'à la fin de l'année, à l'hôtel de ville !!

Bon anniversaire Belle Ville du Livre .....

Véronique Blandin

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22 octobre 2010

Des films muets peut être mais d'une telle poésie et d'une telle puissance que les mots n'étaient que futilité...........

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Je voudrais bien que vous existiez encore Monsieur Chaplin.....

Qui ne vous connaît pas ?

Votre vie d'homme de cinéma (1889-1977) a été merveilleuse ! Votre vie d'homme tout simplement était peut être plus tortueuse mais cela c'est votre histoire .... Vos parents à l'époque étaient déjà des artistes : un père chanteur mort très jeune à cause de l'alcool et puis votre mère danseuse que vous aimiez tant ....

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Votre canne virvoltante et votre chapeau melon font de vous Charlot, celui qui nous fait rire et pleurer...

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Votre filmographie est grande. Vous avez tout fait dans ce monde du cinéma : acteur, monteur, réalisateur ....

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Vous avez reçu de nombreuses récompenses fort heureusement !

Il y a vos films très connus comme : Le Kid, Les lumières de la ville, Le Dictateur, Les feux de la rampe ....

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Je crois qu'il me faudra toute ma vie pour regarder toute votre oeuvre avec minutie. Bien sûr il faut être passionné car sur nos chaînes aseptisées plus de Charlot ni de Chaplin (ou si tard ou si rarement....)

Vous me faites rêver depuis toute petite !

Beaucoup imité jamais égalé !

Votre regard merveilleux, mélancolique, plein de malice était votre force et votre sens de l'observation si juste sur notre monde, restera toujours vrai et d'actualité ....

Un petit clin d'oeil à monsieur Chaplin, une grande oeillade à Charlot !

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Véronique Blandin

21 octobre 2010

MARIE MANDY ...

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Ce soir sur France 2, un documentaire inédit sera diffusé à 22 h 50 : Mes deux seins, journal d'une guérison !

On pense que le cancer est banalisé et qu'il fait de moins en moins peur ! Malheureusement c'est totalement faux et il reste encore effrayant, à juste titre ! Mais surtout il reste tabou d'en parler ce qui là est bien moins justifié !

Marie Mandy cinéaste belge apprend en 2007 qu'elle est atteinte du cancer du sein ! Elle décide alors de se faire filmer au quotidien par un ami caméraman, dans ce combat : opérations, doutes, diagnostiques, douleurs, traitements ...etc.

42 000 femmes apprennent chaque année qu'une grosseur qu'elle ont aux seins sont un cancer ! Marie Mandy sait qu'elle n'est pas seule mais elle veut par son métier, témoigner sur ce terrible fléau !

Ce témoignage poignant, dont il faut noter qu'il plonge d'une façon remarquable au coeur de la maladie, peut changer les mentalités, et montrer à ceux concernés directement ainsi qu'à leur entourage qu'il y a beaucoup de personnes atteintes et ainsi aussi montrer à cet entourage ce que fait vivre un cancer, pas toujours compris même par les plus proches  ....

Ce témoignage est un peu le même genre de documentaire qu'avait filmé à l'époque entre 1990 et 1992, Hervé Guibert (auteur dont je vous ai déjà un peu parlé) sur son quotidien pour lutter quant à lui contre le Sida : "La pudeur ou l'impudeur", témoignage magnifique et émouvant que l'on ne peut oublier.

BON COURAGE AUX MALADES ET A LEUR FAMILLE ......

Véronique Blandin

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20 octobre 2010

LILY

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On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu'on était égaux, Lily
Au pays de Voltaire et d'Hugo, Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ca fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté, Lily
Elle rêvait de fraternité, Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu'on ne recevait que des Blancs

Elle a déchargé des cageots, Lily
Elle s'est tapé les sales boulots, Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleurs
L'accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l'appelait Blanche-Neige, Lily
Elle se laissait plus prendre au piège, Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s'il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé, Lily
Qui était tout prêt à l'épouser, Lily
Mais la belle-famille lui dit
Nous ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous

Elle a essayé l'Amérique, Lily
Ce grand pays démocratique, Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis, Lily
Elle a vu Angela Davis, Lily
Qui lui dit viens ma petite soeur
En s'unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c'est pour conjurer sa peur, Lily
Qu'elle léve aussi un point rageur, Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur

Mais dans ton combat quotidien, Lily
Tu connaîtras un type bien, Lily
Et l'enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l'amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris

Merci Monsieur Pierre Perret pour ce texte merveilleux,
Mais je me demande si les gens comprennent ou pas ?
Rien ne change....

Véronique Blandin

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19 octobre 2010

EDWARD HOPPER 1882-1967

Les peintres et leurs oeuvres m'intriguent et je m'intéresse à cet art tout autant qu'à la littérature ! Les peintres me calment et me font rêver et je m'imagine en regardant leurs tableaux pourquoi ils ont fait cela ou cela, pourquoi telles couleurs ou telles autres etc ! Et toutes les époques ont un peintre ou des peintres qui me passionnent !

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Autoportrait

Edward Hopper est né en 1882 dans l'Etat de New York dans une famille modeste (influence baptiste) de commerçants merciers. Il apprend le métier d'illustrateur et en 1900 il entra à la New York School of Art.

Entre 1906 et 1910 il fît trois séjours à Paris pour étoffer ses connaissances et visiter d'autres pays européens. Une trentaine d'oeuvres sont faites essentiellement sur Paris qui l'impressionne et quand il rentre sur le continent Américain, il dit lui même : " j'ai du mal à m'en remettre ....." Tout au long de sa vie, il continue de lire la langue française et se passionne pour Verlaine, au point d'en connaître les textes par coeur !

Il est considéré comme l'un des représentants du naturalisme ou de la scène américaine car il peint la vie quotidienne des classes moyennes, enfin très souvent !

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A travers son oeuvre on décèle une nostalgie d'une Amérique passée et le conflit entre nature et monde moderne.

Ses personnages souvent esseulés font apparaître une grande mélancolie.

Son oeuvre est immense et splendide. On retiendra sa pièce, une des plus célèbre de 1942 "Les Noctambules" dont il dit avoir été inspiré par la nouvelle d'Ernest Hemingway "Les Tueurs" !

Il y a aussi "Automat" de 1927 assez troublante etc.

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"Automat 1927"

Il se passionne pour le cinéma des années 1930 et 1940 et parfois quand il se dit en manque d'inspiration et que plus rien n'arrive à émerger sur la toile, il se renferme dans les salles obscures des cinémas pour regarder de nombreux films.

Souvent dans ses toiles il y a des fenêtres, des portes qui montrent l'ouverture ou au contraire le renfermement comme pour se protéger du monde extérieur, comme pour montrer que ses personnages sont en sécurité dans leur univers, comme une crainte du monde qui l'entoure, et paradoxalement être malgré tout attentif à ce monde !

Certains de ses tableaux peuvent faire penser au film " Fenêtre sur cour".

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Cet homme me captive et son oeuvre est vraiment interéssante à découvrir et à analyser...

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Autoportrait (jeune)

Véronique Blandin

18 octobre 2010

Viens là petit...

Viens là petit,
Viens me dire ce qui t'ennuie.
Tu crois que dans  la vie toujours,
Tout est gris
Tu crois que la vie souvent,
C'est pas le paradis.

Viens là petit,
Viens me dire ce qui t'effraye,
C'est vrai, c'est pas toujours la paix.
Loin on entend,
Le vent des bombes qui chasse l'espoir,
Des enfants et des grands, le soir !

Viens la petit,
Viens me montrer tes maux.
Je sais, c'est pas toujours très beau,
Quand on a mal si tôt.
On a toujours très peur,
Que jamais rien ne soit très rigolo !

Mais viens petit,
Car moi aussi,
J'étais souvent ainsi !
Mais grâce à toi, à ton âme pure,
Je sais que la vie est moins dure.
Et grâce à toi, à ta frimousse,
Je sais que la vie sera plus douce.

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Véronique Blandin


17 octobre 2010

LES JEUNES IMBECILES

Ils ont troqué leur col Mao
Contre un joli costume trois-pièces
Ils ont troqué leurs idéaux
Contre un petit attaché-case
Citoyens de Paris ma ville
La plage est loin sous les pavés
Vivez en paix dormez tranquilles
Le monde n'est plus à changer

Ce n'était alors que jeunes imbéciles
Le poil au menton
Ce n'était qu'alors jeunes imbéciles
Les voilà vieux cons

Ils ont troqué leur col Mao
Pour une tenue plus libérale
Le vieux slogan du père Guizot
Est devenu leur idéal
Nos soixante-huitards en colère
Reprennent un refrain peu banal
C'est enrichissez vous mes frères
En guise d'internationale

Ce n'étais qu'alors jeunes imbéciles
Le poil au menton
Ce n'étais qu'alors jeunes imbéciles
Les voilà vieux cons

Ils ont troqué leur col Mao
Et leur vieux look égalitaire
Pour un costume plus rigolo
C'est la chasuble humanitaire
Ils font la quête avec délice
Chez ceux qu'ont plus rien à donner
Et pour établir la justice
S'en remettent à la charité

Ce n'étais qu'alors jeunes imbéciles
Le poil au menton
Ce n'étais qu'alors jeunes imbéciles
Les voilà vieux cons

Ils ont troqué leur col Mao
Pour des tenues plus officielles
Depuis qu'ils fréquentent à gogo
Les cabinets ministériels
Ah quel plaisir en redingote
Sur le perron de l'Elysée
De se faire lécher les bottes
Par des journalistes avisés

C'est toujours avec les jeunes imbéciles
Qu'on le veuille ou non
C'est toujours avec les jeunes imbéciles
Qu'on fait les vieux cons......

Paroles et musique Jean Ferrat
Ferrat 91
Dans la jungle ou dans le zoo

Jean Ferrat qu'on le veuille ou non avait toujours le mot juste et était avangardiste ! Il ne tergiversait aucunement, n'était pas de ceux qui trahissent ou parlent la langue de bois ! Comme Ferré, Brassens, il savait toujours relever les travers de notre société. Ce texte date donc de 1991 (19 années) mais il est encore tellement d'actualité. Peut-on me dire pourquoi les gens ne prennent pas leçon du passé, leçon de ses grands auteurs, grands porteurs d'idées si vraies ??? Je ne sais pas pourquoi on ne puisse pas plus prendre garde à ce que des personnes comme Jean Ferrat et d'autres soulevaientt avec un tel brio, et une telle justesse ! Alors reveillez vous ! Ecoutez, lisez ces grands maîtres humanistes plutôt que certains "politiquement correcte" qui manipulent sans vergogne la population en lui faisant croire qu'elle est libre et en démocratie....

J'ai envie de crier et de réveiller les consciences mais beaucoup s'endorment sur leurs lauriers, rien ne peut être définitivement jamais acquis : ni  l'amitié, ni la liberté, ni la démocratie etc . Il faut cent fois remettre son ouvrage sur le métier ! Une petite idée sur le même album écoutez et lisez le texte de Jean " La paix sur terre" : voilà un couplet comme extrait : "Parce qu'ils ont un jour atteint l'universel, Dans ce qu'ils ont écrit cherché sculpté ou peint, La force de la France c'est Cézanne et Ravel, C'est Voltaire et Pasteur c'est Verlaine et Rodin" etc

Il ne faut pas laisser s'écrouler les chemins ouverts avant nous par tout ces grands hommes pour que le monde soit plus humain dans le sens noble du terme !!!

Véronique Blandin

16 octobre 2010

Georges BERNANOS et moi ....

Cet auteur  était un anticonformiste, polémiste, un homme passionné et un homme de foi. Il est né en février 1888, le 20 (un point commun moi aussi étant de février pas de la même époque forcément, du 23 février 1969) !
Lors de la publication de son premier roman "Sous le soleil de Satan" en 1926, il a 38 ans  et c'est à cet instant qu'il comprend qu'il doit consacrer sa vie à l'écriture.

En 1929, il obtient le prix Fémina pour "La Joie". En 1934, il écrit, alors, installé aux Balléares (suite à un accident de moto), son grand succès : "Journal d'un curé de campagne" (Adapté quelques années plus tard au cinéma), pour lequel il reçoit le Grand Prix du Roman de L'Académie Française !

Il y a un livre merveilleux de Georges Bernanos qui touche profondément : Nouvelle histoire de Mouchette. Je vous conseille ce livre qui relate l'histoire triste d'une fille de 13 ans qui vit miséreuse dans une solitude absolue.

J'ai 16 ans quand dans le magazine "Première" (consacré au cinéma) je découvre une annonce pour un casting : "Maurice Pialat cherche une jeune pour jouer dans une future adaptation au cinéma du livre "Sous le soleil de Satan" ! Connaissant déjà le grand écrivain et contre l'avis parental que je sais déjà négatif et sans leur en toucher mots, j'envoie un dossier avec photos et courrier comme le spécifiait l'annonce ! Bien sûr je ne suis pas prise (ça se saurait !!!) et c'est bien évidemment Sandrine Bonnaire que tout le monde connaît désormais (grande actrice au demeurant) qui joue le rôle de Germaine Malhory dite Mouchette auprès de Depardieu. (Bien des années plus tard, en allant sur la tombe de mon parrain dans l' Allier, je découvre la tombe du père de cette actrice, juste à côté de mon parrain. Comme quoi Bernanos par divers biais n'est jamais bien loin de moi !)

Bernanos est pour moi un de mes auteurs favoris. Il combat le facisme. C'est un grand animateur "spirituel" de la Résistance Française. Il est au Brésil écrivant pour des journaux et des messages pour la BBC, délaissant son travail purement d'écrivain. Revenu en France il refuse pour la troisième fois la Légion d'Honneur que lui propose alors le Général de Gaulle, étant en opposition avec l'atmosphère politique et opportuniste à son goût qui régnait alors.

Il es amené à faire des conférences à travers l'Europe, pour allerter l'opinion publique de l'inéluctable progression du modernisme pas toujours bon à son sens pour l'homme, (La France contre les Robots). Il n'est pas toujours bien compris face à ce constat qu'il présente au monde aveuglé par la course en avant vers cette modernité qu'il redoute.

En 1947, où il vit désormais en Tunisie, il écrit en quelque sorte son testament : Dialogues des Carmélites !

En 1948, revenu pour cause de maladie en France, il décéde en prononçant ces mots : "A nous deux maintenant!"

J'aime une de ces célèbres phrases : " Je meurs chaque nuit pour réssuciter chaque matin !"

Georges Bernanos trône en bonne place dans ma bibliothèque. Quand je relis "Nouvelle histoire de Mouchette", c'est toujours avec la même émotion profonde, une grande admiration !

N'oublions pas ce grand écrivain !!

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(1888-1948)

Véronique Blandin

15 octobre 2010

MERCI FRANCE 5 L EMISSION FUT MAGNIFIQUE....

MERCI POUR CETTE BELLE EMISSION

QUEL RAVISSEMENT DE REVOIR CE GRAND MAITRE

QUE REPRESENTE POUR MOI

MONSIEUR BERNARD PIVOT

BELLE LECON DE SIMPLICITE DE DROITURE ET D AMOUR POUR LES LIVRES

POUR LES AUTEURS

POUR LA VIE

ET LA TOLERANCE

MERCI ENCORE

Véronique Blandin

15 octobre 2010

J'ai froid........

Le froid me saisit,
Je marche à pas lents et lourds.
J'évite de te regarder,
De peur que tu ne m'attires.
Pourtant d'habitude,
J'aime à le voir ton roulis enchanteur !
Et je passe des heures auprès de toi sans peur !

Je me réchauffe un peu.
Je vois pourtant que tu n'as rien d'inquiétante dans ta façon d'être,
Que tu es toujours celle auprès de laquelle je me ressource.

Les feuilles jaunes des arbres qui te côtoient,
Tombent sur toi et tu les entraînes,
Comme dans une ronde douce et silencieuse.
Et si moi aussi, j'étais une de ces feuilles ?
Que ferais-tu de moi ?
Je n'ai pas leur légèreté.
Tes tourbillons m'engloutiraient sans doute !

Je n'ai plus froid.
Mes mains sont réchauffées.
Je n'ai plus peur de te regarder de nouveau.
Je respire profondément
Un cormoran prend son envol,
Et tu le laisses frôler ton eau frissonnante.
Tu ne le retiens pas lui qui sait un peu t'apprivoiser !

J'ai désormais le pas plus léger,
Et j'ose de nouveau plonger mes yeux,
Dans ton eau magistrale.
Je suis comme ces joncs qui bordent tes rives.
Ils restent prêt de toi sans que tu ne les emportes.
Ils ont besoin de toi pour être ce qu'ils sont !
Moi aussi tu me fais vivre, fleuve de ma naissance,
Moi aussi tu m'intrigues et m'attires.
Mais pour que tu me donnes encore de la joie,
Je reste juste sur ton bord, là tout à côté de toi.
Un jour futur, tu m'auras tout à toi !
Et seule toi sauras où me trouver, et seule toi prendras soin de moi pour l'éternité.

Mais pour l'instant, je n'ai plus froid.
Je dois m'en retourner et te laisser voguer.
Je reviens toujours vers toi quand j'ai un peu froid,
Quand mon coeur est trop triste pour surmonter la peine,
Que certains  savent trop m'assener si souvent,
J'ai du mal avec eux et leurs mépris,
Avec leur façon de ne pas savoir aimer,
Avec leur façon de me mentir,
Et de me faire croire que je suis leur bien aimée !
Toi seule sais me raisonner et me redonner vie,
Toi seule sais me respecter sans me juger,
Me prendre tel que je suis !

Je n'ai plus froid pour l'instant mais jusqu'à quand ???

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Véronique Blandin

14 octobre 2010

JE NE VEUX PAS....

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Je ne veux pas déposer mes larmes,
Sur ce marbre froid qui t'a tendu,
Bien trop tôt les bras.

Je veux les garder juste pour moi,
En catimini quand je ne vais pas bien,
Quand ton absence devient lourde et pesante.
Je sais que je vais pleurer indéfiniment ta mort,
Et qu'ils en rient tous derrière mon dos.

A quoi bon leur en vouloir,
Ils ne peuvent savoir les liens qui nous unissaient,
Et nous unissent encore !
Ils ne savent pas toujours, quels étaient tes combats,
Ils ne savent pas, qu'ils sont les miens jusqu'au trépas !

Je ne veux pas déposer mes larmes sur ce marbre froid,
Qui désormais nous sépare,
Car c'est de ton vivant que je voulais te voir !

Je veux pour toujours, continuer d'écouter ta voix,
Franche et forte,
Quand toi tu chantais pour ne pas passer le temps,
Moi, je vais continuer de me battre pour la liberté !

Je ne veux pas déposer mes larmes sur ce marbre froid,
Qui te retiens depuis sept mois,
Comme ce pauvre Martin à six pieds sous terre,
Depuis ce siècle de révolte.
Cette révolte qui reste pourtant et toujours d'actualité,
Tu dois bien t'en douter de là où tu es ?

Je ne veux pas déposer mes larmes sur ce marbre froid,
Qui ne devrait rester qu'à toi,
Comme tel était ton choix, mais ne le savent donc t'ils pas ?

Je ne veux pas non plus déposer les armes,
Je ne veux pas cesser d'être dans ta lignée,
Et de t'aimer à perdre la raison.....

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Véronique Blandin

13 octobre 2010

BERNARD PIVOT MIS A L HONNEUR VENDREDI SOIR SUR FRANCE 5

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Bernard Pivot, cet homme de culture tout le monde sait qui il est !!!!

Moi il m'a fait découvrir énormément d'auteurs, tout au long de sa célèbre émission inégalée (à mon sens) qu'était "Apostrophes" !

Cet homme né en 1935, comme il le dit lui même n'avait pas fait d'études supèrieures en littératures et pour arriver à faire ce travail autour de cette passion, il a fournit un travail considérable et important sans relâche et pour lui il fait tous les jours des "études supérieures" !!! Il a toujours voué une admiration pour les écrivains, pour les livres.

Il a invité les plus grands. En 724 émissions d'"Apostrophes", il en a fait des découvertes merveilleuses. Des auteurs de tous les pays, de tous les genres etc sont venus sur le plateau de l'émission. Et on se souvient tous de cet entretien exclusif de Soljenitsyne écrivain dissident russe.

J'attendais toujours avec une grande impatience ce moment télévisuel unique. Il a fait en 1985 une émission exclusivement réservée à Jean Ferrat lors de la sortie de son album "Je ne suis qu'un cri". Je me souviens aussi, entre autres, de l'interview formidable de Jules Roy et aussi d'Hervé Guibert etc.

Alors vendredi 15 octobre 2010 sur France 5 ne loupez pas ce rendez-vous que lui consacre Bérengère Casanova. L'émission à pour titre EMPREINTES.

Cet homme amoureux des livres, de la vie est aussi un homme jovial, sincère, aimant la cuisine, le football, les gens...

Il m'a, adolescente beaucoup apporté. J'ai presque vu toutes les émissions, bien sûr par les toutes premières, car elles ont débutées en 1975 sur France 2 et j'étais encore petite, mais je me souviens que mes parents adoraient beaucoup !

Je me suis souvent exercée à sa fameuse dictée si célèbre !! C'est un de mes héros, de mes mentors ! J'étais très triste lors de l'arrêt de l'émission !

Merci à France 5 pour cette mise à l'honneur d'un tel homme qui mérite qu'on parle de lui.

Moi j'enregistre c'est certain, pour me la repasser encore et encore.

Véronique Blandin

12 octobre 2010

IRMA LA DOUCEChanté par Colette RenardParoles :

IRMA LA DOUCE
Chanté par Colette Renard
Paroles : Alexandre Breffort
Musique : Marguerite Monot 1956

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Mon rêve chaque soir enjambe les horizons
Tout là-bas, y a la Butte, la Butte et ses maisons
Le Rochechouard, Pigalle, les bars et les tabacs
Y a l'ciné, y a la vie et la nuit sur tout ça ...

Et puis il y a l'Caulaincourt
Où rodent les filles d'amour
Et parmi ces filles là
Y a mon Irma, Ma Môme...
Elle est loin me je crois
Qu'elle pense toujours à moi
Et qu'elle trouve le temps long
Au bout du Pont, Ma Môme

J'ai beau m'la raconter, j'y crois pas j'y crois plus
J'ai l'cafard et c'est tout et y a pas d'lan tur lu
Y a pas d'chansons qui tiennent, j'ai beau m'la raconter
L'espoir moins qu'y en a, plus qu'c'est lourd à porter,

Je revois l'Caulaincourt
Où rodent les filles d'amour
Et parmi ces filles là
Y a mon Irma, Ma Môme
On dirait qu'elle m'entend
Mon Irma qui m'attend
Et qu'son coeur me répond
Du bout du Pont, Ma Môme

Tout d'même à supposer, tout d'un coup si j'revenais
Ce serait comme qui dirait, ce serait quatorze juillet
Quelle fête, quelle nuit, quel boum, quel ciel et quelle java
J'en ai les g'noux qui tremblent comme si qu'il était là

Tout Montmartre avec moi
Ferait flamber sa joie
En vert en rouge en bleu
Comme un grand feu
D'Bengale
On danserait dans les rues
Et j'croirai c'que j'crois plus
Que le Bon Dieu pour sûr
Règne enfin sur Pigalle

Je voulais encore rendre hommage à Colette Renard qui nous a quitté il y a quelques jours,
Mais aussi par la même occasion, un petit clin d'oeil à Marguerite Monot !
Mon enfance, grâce à mes parents c'est toutes ces chanteuses qui exprimaient vraiment les choses profondément.
Je voudrais tant que toutes ne tombent pas dans l'oubli et que les jeunes générations aiment les découvrir !

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Véronique Blandin

11 octobre 2010

JUSTE A UN DETAIL PRES ............

Ils partaient ensemble chaque matin,
Sur le même chemin,
Ils jouaient aux mêmes jeux :
Une partie de billes, à saute-mouton !

Ils avaient les mêmes rêves,
Les mêmes rêves d'évasion, d'aventures.

Ils regardaient les mêmes filles,
Les courtisaient en même temps,
Et en riaient gaiement !

Ils partageaint le froid, la chaleur des matins.

Ils faisaient la course à perdre haleine,
Ils chantaient les mêmes chansons à plein poumons.

Ils grandissaient ensemble, insouciants...

Mais chaque matin, le chemin,
A la croisée de la route, se séparait.
Ils n'allaient tout simplement pas au même endroit !
Oh juste à cause d'un détail près !
Mais pas des moindres :
Ils ne portaient pas le même costume :
L'un une blouse noire et étriquée, rapiécée un bon nombre de fois,
L'autre un petit tailleur neuf et ajusté,
Tombant bien et impeccable,
L'un des galoches aux semelles de bois cloutées,
L'autre de beaux souliers en cuir brun aux pieds !

Un salut de la main, un dernier regard de regrets,
En attendant le soir pour se retrouver sur le même chemin,
Pour recommencer le cours de leur amitié que rien ne pourra changer,
Pas même des habits d'école, différents qu'on a choisit pour eux,
Parce qu'ils n'étaient pas du même milieu,
L'un fils de charbonnier, l'autre fils du docteur tant respecté....

Et ça l'amitié, la vraie, c'est pas juste un détail,
C'est pas un costume qui pourra la briser....

Véronique Blandin (juin 2009)

10 octobre 2010

4éme Salon du Livre à Decize ....

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Nous nous sommes rendus à ce bel événement, que j'attendais avec impatience ! J'ai retrouvé des auteurs connus, des amis avec qui j'ai tissé des liens depuis quelques mois, de nouveaux auteurs, de nouvelles personnes ! Je retrouve Claire Kohler qui m'accueille avec un grand sourire et me demande plus tard de rejoindre monsieur Delfieux pour dévoiler le futur thème du 15 ème concours de nouvelle, c'est vraiment gentil de sa part, merci madame Kohler....

En arrivant j'ai retrouvé Antoine Gavory et Michel Benoit rencontrés le 2 avril 2010 lors de la remise des prix du concours de nouvelles ! Nous échangeons depuis sur nos blogs respectifs mais nous ne nous étions jamais revus ! Ils m'ont dédicacé leurs livres dont ils n'avairent pas eu encore l'occasion de le faire ! Michel m'a dit qu'il aimait bien mon blog ! Merci Michel !

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J'ai rencontré Monsieur Cassiat Louis dont j'avais acheté son livre au moment de Noël "Le Parler Nivernais Morvandiau et quelques glanes du temps passé...." ! Il connaît bien mon papa et mon grand-père qui, m'a t-il dit était son tailleur ! C'est avec une grande émotion que Monsieur Cassiat m'a parlé de la genése de son livre et des anecdotes du passé ! Merci et je vous garde dans mon coeur Monsieur Cassiat !

Plus loin je retrouve Jean-William Hanoteau, personne dont je vous ai souvent parlée sur mon blog ! Un homme que j'admire tout particulièrement, un artiste formidable, peintre, auteur, amoureux de Decize etc Je lui fais dédicacer son livre qu'il consacre à l'île de Batz : "Batz, mémoires d'une île" ! Endroit qu'il dit aimer autant que Decize ou presque (moi la mer, l'océan, les îles sont une de mes passions mon rêve vivre une partie de l'année sur l'île d'Yeu). Pour moi cet homme d'une grande sensibilité et qui sait rester simple, est un grand homme. C'est un maître pour moi, d'une grande humilité et ami de mon papa depuis  leur enfance decizoise commune.

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Et puis j'arrive doucement vers le stand où se trouve l'un des invités d'honneur Monsieur Raymond Poulidor, la vedette de la petite reine m'a l'air fort sympathique ! Il parle avec enthousiasme de son parcourt, de sa passion !!! Il est entouré de monde forcément et les flashs crépitent autour de lui ! Je veux offrir son livre à mon papa passionné par le tour de France tout comme ma maman du reste ! Il me fait une gentille dédicace et il accepte que je le prenne en photo ! Merci monsieur le grand champion qui reste dans le coeur des français mais en première place celle là .....

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Je retrouve Jean-Noel  Leblanc (professeur de français et auteur, son dernier livre Choderlos de Laclos en Verve déjà présenté sur mon blog et d'autres nombreux ouvrages) qui m'accueille lui aussi avec un large sourire et avec sa gentillesse habituelle envers moi ! Jean-Noel, depuis que je le connais m'a toujours conseillé, toujours fait de gentils commentaires et nous partageons les mêmes valeurs, la même passion pour la littérature, les chansons, l'art en générale ! Il répond toujours présent quand je lui demande son avis et je le remercie encore pour toute son amitié et sa disponnibilité malgré qu'il soit toujours très pris, part son métier, par sa vie de famille etc ! Jean-Noel a préparé aussi des textes pour le dîner spectacle qui conclura cette journée ! Merci encore Jean-Noel !

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J'arrive enfin vers mon ami Jean-Charles Cougny ! Jean-Charles, je vous  ai souvent parlé de lui sur mon blog, le paysan-écrivain comme il le dit de lui même ! C'est quelqu'un que j'apprécie énormément, qui partage les mêmes valeurs que moi ! Nous parlons ensemble de ses livres etc ! Jean-Charles nous partageons l'amour du Morvan, de notre belle région. Il habite dans le village où ma grand-mère paternelle est née en 1904 ! Ma famille paternelle et maternelle est du Morvan depuis plus de 700 ans... ! Jean-Charles est franc, avec un humour irrésistible, sensible et plein de qualités, de connaissances. Avec lui je me sens à l'aise et nous parlons agréablement de choses graves et plus légéres en toute simplicité, comme si on se connaissait depuis très longtemps ! Merci Jean-Charles pour tout ce partage, cette amitié ! Bravo pour tes réussites littéraires (ton prix littéraire du Morvan Henri Perruchot 2010 pour ton livre "Claire de Lune à Oualpay" et tes autres  beaux livres ! Merci aussi de m'encourager comme tu le fais !

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Je découvre plusieurs auteurs, plusieurs styles, l'ambiance est au partage et à la passion ! Monsieur Pierre Volut présentait aussi une partie de son exposition relatant la vie decizoise à travers les années....

Monsieur Delfieux fait un joli discourt ! Ce monsieur est émouvant, il participe depuis fort longtemps au concours de nouvelles et il a autoédité un livre aidé par son fils pour la mise en page : "Elucubrations d'un vieillard" ! C'est avec lui que madame Kohler m'a demandé d'annoncer le thème du 15 éme concours de nouvelle ! Et comme à mon habitude je n'ai pas vraiment été au top au micro, je reste un peu plus habile avec ma plume, enfin je l'espère ! Le nouveau thème cette année est : Au fond du tiroir...

Cet après-midi a été vraiment agréable et superbement organisé par toute l'équipe de l'association Lire sous les Halles présidée par Claire Kohler !

Le soir nous avons assisté à un beau repas-spectacle sur le thème "Quelle histoire" ! Les membres de l'association de Lire sous les Halle costumés ont revisité avec humour et sensibilité l'histoire avec un grand H et les histoires ..... à travers des textes d'Eluard, Jean-Noel Leblanc, Devos, des chansons de Jean Ferrat (Nuit et Brouillard), Boris Vian, un petit clin d'oeil pour Raymond Poulidor avec la chanson d'Yves Montand "A Bicyclette", et puis "Le temps des cerises" etc et tout cela dans une ambiance à la lueur des chandelles comme au bon vieux temps ..... et puis la soirée s' est clôturée par un gentil buffet !

Je tire mon chapeau à toute l'organisation de Lire Sous les Halles, bravo à madame Claire Kohler qui avec tout ce travail garde toujours le sourire et un dynamisme formidable ! Merci à vous tous ! Il nous manquait quelques amis pour cette soirée ce qui aurait été encore plus marquant pour nous mais ils étaient dans mon coeur !!!

J'espère que ces belles choses seront viables dans le temps pour les auteurs, pour les lecteurs, pour les livres, etc le partage et l'amitié...

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Véronique Blandin

9 octobre 2010

Aujourd'hui journée de rencontres et d'échanges

La vie est faite de rencontres et de belles choses !

Je vous raconterais l'ambiance et tout les auteurs (plus d'une vingtaine) !! Comme je vous en ai déjà parlé dernièrement !

J'ai retrouvé des auteurs que j'apprécie déjà et des nouvelles personnes très passionnantes et passionnées !

Et puis monsieur Poulidor intarissable sur son milieu du vélo et très gentil et convivial ....

Ce soir un beau repas spectacle en perspective malgré certains de mes amis auteurs qui seront malheureusement absents pour diverses raisons !!!

Le livre, la littérature, c'est la vie, des histoires formidables et le reflet de la société;

Déjà un grand merci à Madame Claire Kholer et son équipe, madame Kholer c'est démenée encore beaucoup pour la réussite de ce salon merci à elle !!

Véronique Blandin

8 octobre 2010

Un film merveilleux d'une grande beauté .....

Le pianiste

Aujourd'hui je voudrais vous parler d'un film superbe de Roman Polanski de 2002 ! Joué par Adrien Brody, Thomas Kretschmann, Emilia Fox entre autre, ce film est vraiment un chef d'oeuvre.

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L'intrigue se déroule pendant la seconde guerre mondiale, Wladyslaw Szpilman (Adrien Brody) pianiste célèbre juif polonais, se retrouve "parqué" dans le ghetto de Varsovie dont il vit les horreurs, les humiliations, les souffrances ! Il arrive à s'en échapper, trouvant refuge dans les ruines de la capitale. Il a faim, froid etc ! Trouve sous des gravats un piano et joue ! Un officier allemand qui apprécie sa musique l'aide et lui permet de survivre ! Il reste vers ce piano et égréne discrétement de belles notes qui le raccrochent un peu à la vie malgré le contexte navrant de cette guerre horrible. L'officier allemand lui donne son manteau ! Une complicité s'instaure toute empreinte à la fois de craintes, de respects finalement entre les deux hommes !!

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Quand Wladyslaw voit arriver les soldats soviétiques, il est heureux, mais ces derniers le prennent pour un allemand à cause du manteau et commencent de lui tirer dessus ! Heureusement ils s'aperçoivent qu'il est polonais. L'officier allemand est arrêté. Le pianiste ne connaissant pas le nom de cet officier ne peut rien faire pour lui !! Il ne peut en aucune maniére lui venir en aide ! C'est là toute la compléxité à mon avis de ces conflits où parfois tout le monde n'est pas mauvais, malgré le camp effroyable dans lequel  cet officier allemand était engagé !!!!

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Ce film est tiré d'une histoire vraie. Il obtient de nombreux Césars et Oscars (meilleur réalisateur, meilleur acteur pour Adrien Brody...etc)

Pour moi ce film reste vraiment un film incontournable, tout comme "La Liste de Schindler", par exemple.... Des films qui nous poussent à aller au delà du film, qui nous poussent à réfléchir et qui restent graver et dont on ne se lasse jamais !! Pour moi ils restent incontournables et nécessaires et il faut aussi que le cinéma serve aussi à cela nous faire réfléchir ! Bien sûr cet art est un diverstissement mais comme l'art en générale (écriture, chanson, peinture....etc) cela doit aussi nous faire réagir et nous faire poser des questions sur la condition humaine ....

Ce film si vous ne le connaissez pas, vraiment il faut le voir, c'est magnifique ! Les acteurs sont d'une justesse exceptionnelle et on ne peut être qu'ému après un tel film .....

Véronique Blandin

7 octobre 2010

J'ai du mal à rêver......

J'ai du mal à rêver,
Quand quelque part,
On sonne le glas pour un enfant mort de froid !

J'ai du mal à rêver,
Quand un homme est enfermé,
Alors qu'il n'a rien fait,
Et qu'on le croit coupable, vaille que vaille !

J'ai du mal à rêver,
Quand quelque part la terre vacille,
Sans que personne ne s'en étonne,
Et que l'on continue à la maltraiter !

J'ai du mal à rêver,
Quand une femme voilée de son plein gré,
Se fait montrer du doigt,
Par ceux qui se croient les rois !

J'ai du mal à rêver,
Quand quelque part au contraire,
On impose croyances et intolérances,
Et qu'on force une petite à prendre mari,
Dont elle n'a que mépris !

J'ai du mal à rêver,
Quand on piétine le passé,
Sans en tirer des leçons,
Qui peut-être, nous ferraient devenir un peu plus bons ?

J'ai du mal à rêver,
Qu'on enferme encore sur notre terre,
Des gens parce qu'ils ne pensent pas,
Comme ceux qui font ces lois,
Implacables et discutables.

J'ai du mal à rêver,
Quand quelque part sur la planète,
On brûle les livres,
On interdit les enfants d'aller à  l'école,
Pour mieux les diriger,
Et les priver de liberté !

Il ne me faudrait pas grand chose,
Pour que je puisse rêver :
Un peu de tolérance, d'amour et de partage !
De regards bienveillants, de camaraderies sincères !
De portes ouvertes sur l'infinie ...
De livres synonymes de liberté, de cultures et de savoirs !
De mélanges et d'amitiés.....

Mais j'ai toujours espoir,
Car j'écris et je cris sans relâche,
Pour que peut-être,
On entende un peu,
Pour que tous, vous puissiez rêver,
Encore et encore ......

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Véronique Blandin

6 octobre 2010

Celle qui a si bien incarné Irma la Douce a rejoint Marguerite Monnot

Aujourd'hui encore nous perdons une grande artiste française Colette Renard qui en 1956 jusqu'en 1967 incarna si bien Irma la Douce de notre belle Decizoise, Marguerite Monnot !

Les jeunes découvrent cette femme merveilleuse dans une série sur France 3, mais c'était une chanteuse des années 50 avec une gouaille inimitable, avangardiste parfois dans ses textes, des textes parfois un peu coquins comme " Les nuits d'une Demoiselle " ! Elle interpréte une chanson entre autre de Michel Vaucaire (mari de Cora) " Des histoires". La liste est longue ! Elle nous manquera ! Pour moi des artistes comme elle, sont de plus en plus rare avec une telle façon d'incarner les chansons, de les vivre....

colette_renard

Elle était sans doute l'une des dernières chanteuses populaires inspirées par les réalistes d'après guerre !.
En 1976 elle partage la scène avec Georges Brassens. En 2002 elle fait un dernier album suivi d'un spectacle. Elle joue pour le cinéma, la télévision (dans certains Maigret par exemple), au théâtre..

Comment ne pas compter sur cette grande dame dans notre patrimoine culturel, vous nous manquerez jolie IRMA.....

Véronique Blandin

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