Le parapluie ...
Un p'tit coin de parapluie, contre un coin de paradis...
Véronique Blandin
Un p'tit coin de parapluie, contre un coin de paradis...
Véronique Blandin
George Gordon Byron —
Le Premier Baiser de l’amour (1806)
Arrière les fictions de vos romans imbéciles,
ces trames de mensonges tissues par la Folie !
Donnez-moi le doux rayon d’un regard qui vient du cœur,
ou le transport que l’on éprouve au premier baiser de l’amour.
Rimeurs, qui ne brûlez que du feu de l’imagination,
dont les passions pastorales sont faites pour le bocage,
de quelle heureuse source d’inspiration couleraient vos sonnets,
si vous aviez savouré ce premier baiser de l’amour !
Si Apollon vous refuse son aide,
si les neuf sœurs paraissent vouloir s’éloigner de vous,
ne les invoquez plus,
dites adieu à la muse, et essayez de l’effet que produira le premier baiser de l’amour.
Je vous hais, froides compositions de l’art.
Dussent les prudes me condamner et les bigots me désapprouver,
je recherche les inspirations d’un cœur qui bat de volupté au premier baiser de l’amour.
Vos bergers, vos moutons, tous ces sujets fantastiques peuvent amuser parfois, mais ne pourront jamais émouvoir.
L’Arcadie n’est, après tout, qu’un pays de fictions ;
que sont ces visions-là, comparées au premier baiser de l’amour ?
Oh ! ne dites pas que l’homme, depuis sa naissance,
depuis Adam jusqu’à nos jours, a été soumis à la loi du malheur ; il y a encore sur la terre quelque chose du paradis, et l’Éden revit dans le premier baiser de l’amour.
Quand l’âge aura glacé notre sang, quand nos plaisirs auront disparu,
- car les années pour s’enfuir ont les ailes de la colombe,
- le souvenir le plus cher et qui survivra à tous les autres, celui que notre mémoire aimera le plus à se rappeler,
c’est le premier baiser de l’amour.
Véronique Blandin
Pour ne jamais oublier, pour que tout cela ne recommence jamais !
Bande annonce du film
Interview de Tony Gatlif
Les derniers Tziganes Jean Ferrat
JEAN FERRAT - LES DERNIERS TZIGANES - AUDIO HQ par THE-GRAND-WAZOO
Mon coeur est manouche, mon coeur est de toutes les couleurs, de toutes les odeurs, de toutes les libertés et ouvert à tous les opprimés !
Véronique Blandin
Elle tisse sa toile d'amour autour de nous,
Pour qu'un jour on affronte le monde,
Elle souffle un vent chaud sur nos maux,
Pour que notre enfance ne soit que plus douce,
Elle nous donne sans compter,
Pour qu'un jour nous sachions aimer,
Elle sera toujours : du premier de mes cris,
Jusqu'à mon dernier soupir,
Même la mort ne pourra nous désunir !
C'est le premier visage que j'ai vu,
C'est le dernier dont je vais me souvenir....
Tu as ouvert mes yeux au monde un jour de février,
Tu les as toujours guidés sans rien demander.
Quelque soit le chemin où je marche,
Tu seras toujours là.
Et ça rien ne pourra le défaire.
Tu es mon phare dans la vie,
Et cela pour toujours,
C'est ça ma vie avec toi, ma maman !
Véronique Blandin
Je suis déjà une très grande fan de son père Robert Littel (j'ai lu beaucoup de ses livres depuis très longtemps), et Jonathan Littel est vraiment un très grand auteur, en 2006 Prix Goncourt pour son roman "Les Bienveillantes" et Grand Prix du Roman de L'Académie Française.
Il témoigne aujourd'hui des horreurs qui se passent en Syrie, où il a passé quinze jours dans la ville assiégée !
C'est avec des hommes comme lui que l'on peut arrêter un jour j'espère de telles horreurs !
Jonathan Littell par franceinter
Véronque Blandin