L'une des plus belles chansons de Serge Gainsbourg... L'anamour... ma définition
Serge Gainsbourg, je l'écoute très souvent. J'aime ce qu'il était : un homme fragile, cultivé, doué, sans limite, bourré de failles ...
"L'anamour" est pour moi la chanson parfaite de Serge Gainsbourg.
Beaucoup l'ont interprétée : Françoise Hardy, Jane Birkin, Ivy et Serge lui-même.
Mais j'avoue que l'interprétation faite par Fred Blondin a ma préférence ...
L'anamour... c'est quoi ... ? La peur d'aimer ... peur de s'abandonner quand enfin on trouve le grand amour ....C'est toute la compléxité dans ce néologisme signé Gainsbourg...
Ecoutez et aimez ...
Version Fred Blondin
Version Serge...
Véronique Blandin
René de Obaldia .... "Vous, je vous embrasse" !!!
Je ne cache pas ma joie de retrouver dans deux semaines , monsieur René de Obaldia. Je n'en reviens pas d'avoir pu depuis l' an dernier, rencontrer l'un des plus grands auteurs français, doyen de l'académie française et d'avoir pu partager ces petits moments avec lui, notre petit discussion, et son gentil mot à son départ les yeux tout pétillants :"Vous, je vous embrasse !"
Voilà un petit poème comme il sait si bien les écrire !
Véronique Blandin
J’AI TREMPÉ MON DOIGT DANS LA CONFITURE
J’ai trempé mon doigt dans la confiture
Turelure.
Ça sentait les abeilles
Ça sentait les groseilles
Ça sentait le soleil.
J’ai trempé mon doigt dans la confiture
Puis je l’ai sucé,
Comme on suce les joues de bonne grand-maman
Qui n’a plus mal aux dents
Et qui parle de fées…
Puis je l’ai sucé
Sucé
Mais tellement sucé
Que je l’ai avalé !
(René de Obaldia)
Trois pour le prix d'une ... Citations de René de Obaldia
Aujourd'hui c'est samedi et comme le coeur est léger, trois petites citations très courtes de notre ami René de Obaldia ...
En peu de mots tout est dit ...
Véronique Blandin
"Ne deviens pas qui tu hais." La jument du capitaine
"Le poète entre dans le temps par effraction; il l'abolit." Exobiographie
"Mon âme, ma petite âme, mon âmelette." Exobiographie
Tu es venu ..... chantait-elle...
Christine Sèvres celle qui dans l'ombre de Ferrat chantait avec passion ...
J'aime tout particulièrement celle-ci dont la musique a été composée et écrite par Jean Ferrat ...
Ecoutez et savourez le texte ...
Véronique Blandin
En ce temps-là j'errais de clocher en clocher,
J'enviais les pigeons qui savaient où nicher,
Auprès du Vert Galant, je m'endormais dans l'herbe,
Mes vingt ans dans Paris cherchaient je ne sais quoi,
Et quand la nuit venait me prendre dans ses bras,
J'avais peur de mon ombre et la bravais, superbe.
Et puis, tu es venu
Vois, le monde est en gerbe
J'avais pour tout bagage une paire de bas,
Une robe trop longue et le panier du chat,
Serré contre mon coeur comme une rose tendre.
Je claquais à tous vents mes vingt ans au beffroi,
J'étais sarment dans l'âtre et la flamme à la fois
Mes lèvres en gardaient toujours un goût de cendre.
Et puis, tu es venu
Vois comme mes mains tremblent
Je prenais les amants comme on prend le métro,
Lorsqu'on est lassé d'avoir attendu trop
Un taxi dans la rue et, qu'il vente ou qu'il neige,
J'attendais de les voir s'endormir contre moi,
Puis je déménageais à la cloche de bois
Les chiens de l'aube errants me suivaient en cortège.
Et puis, tu es venu
Vois, il fait beau, il neige
Je ne sais pas moi-même au juste qui j'étais,
Etais-je folle ou sage ou les deux ? Je ne sais
Tant je cognais partout mes ailes malhabiles
Mais je sais aujourd'hui, mais je sais qu'avec toi,
Je suis restée semblable à celle d'autrefois
Qui ne rêvait que d'être à quelque chose utile.
Puisque tu es venu
Vois, tout devient possible.
Et en plus il a un humour formidable..Le plus beau vers de la langue française ....
Nous continuons de découvrir l'auteur qu'est René de Obaldia ... lisez ce poème.... Véronique Blandin
Le plus beau vers de la langue française
« Le geai gélatineux geignait dans le jasmin »
Voici, mes zinfints
Sans en avoir l’air
Le plus beau vers
De la langue française.
Ai, eu, ai, in
Le geai gélatineux geignait dans le jasmin…
Le poite aurait pu dire
Tout à son aise :
« Le geai volumineux picorait des pois fins »
Eh bien ! non, mes zinfints.
Le poite qui a du génie
Jusque dans son délire
D’une main moite
A écrit :
« C’était l’heure divine où, sous le ciel gamin,
LE GEAI GÉLATINEUX GEIGNAIT DANS LE JASMIN. »
Gé, gé, gé, les gé expirent dans le ji.
Là, le geai est agi
Par le génie du poite
Du poite qui s’identifie
À l’oiseau sorti de son nid
Sorti de sa ouate.
Quel galop !
Quel train dans le soupir !
Quel élan souterrain !
Quand vous serez grinds
Mes zinfints
Et que vous aurez une petite amie anglaise
Vous pourrez murmurer
À son oreille dénaturée
Ce vers, le plus beau de la langue française
Et qui vient tout droit du gallo-romain :
« Le geai gélatineux geignait dans le jasmin »
admirez comme
voyelles et consonnes sont étroitement liées
les zunes zappuyant les zuns de leurs zailes.
Admirez aussi, mes zinfints,
Ces gé à vif
Ces gé sans fin
Tous ces gé zingénus qui sonnent comme un glas :
Le geai géla… « Blaise ! Trois heures de retenue.
Motif :
Tape le rythme avec son soulier froid
Sur la tête nue de son voisin.
Me copierez cent fois :
Le geai gélatineux geignait dans le jasmin. »
René de Obaldia
extrait du recueil « Innocentines »
"Je vais bientôt me quitter." René de Obaldia... (Perles de vie)
Quels jolis mots pour évoquer sa propre mort ! A très vite Monsieur de Obaldia !
Véronique Blandin
Je vais bientôt me quitter. Oui, disparaître de cette planète. Et il m'est venu à l'idée, encouragé par mon cher éditeur, de rassembler moultes pensées, citations (la plupart méconnues), engrangées tout au long de mon existence, et de vous les léguer en héritage, dans l'espoir que pour vous aussi, elles seront source de réflexions, méditations, voire matière à rire et à pleurer.
« Tout au long de mon existence ». Existence riche en métamorphoses : poètes, romans, théâtre, mémoires (Exobiographie) aussi, de nombreux voyages. Oui, « Monsieur le Comte » a essuyé bien des longitudes et des latitudes.
Mais que ce soit à Ouagadougou, Florence, San Francisco ou Reykjavik, l'homme n'est-il pas soumis à l'incongruité de l'existence et, en fin de compte, infiniment pathétique ?
Certaines des ces citations m'ont bien sûr frappé plus que d'autres. Ainsi, de Fernando Pessoa : « Aujourd'hui, je me sens aussi lucide que si je n'existais pas » ; de Chesterton : « Les anges volent par ce qu'ils se prennent eux-mêmes à la légère » ; de Kafka : « J'ai peu de choses en commun avec moi-même » ; de Nerval : « Je voyage pour vérifier mes songes. »
Aussi, lors de ma réception à l'Académie française où je succédais à Julien Green, j'avais souligné comment celui-ci avait été hanté par le Malin, et m'était revenu à l'esprit le mot merveilleux de Cocteau : « Sans le Diable, Dieu n'aurait jamais atteint le grand public. »
Chers lecteurs, chers obaldiens, à vous, selon vos affinités, vos humeurs, de vous approprier une perle rare.
Je vais maintenant prendre congé de vous non sans vus gratifier cette fois d'un proverbe bantou : « Mon ami n'est pas mort puisque je vis encore. »
Allons chanter le mai ....
Le joli mois de mai commence !
Pour fêter ce premier jour de mai, je repense à l'un de mes films cultes : Les enfants du marais !
Un très grand Villeret et un très grand Jacques Gamblain , et un Dussolier qui n'est pas en reste ...
Allons chanter le mai avec Garris et Riton sans oublier Amédée...
J'adore et vous ??
Véronique Blandin
Vous revoir Monsieur de Obaldia....
Jusqu'à notre salon des 1er et 2 juin prochains, sur mon blog, quelques mots de René de Obaldia.
Voilà aujourd'hui une belle citation de 1956 extraite de Fugue à Waterloo :
"Comment l'être aimé qui nous arrive en plein coeur, un bel après-midi d'été, ou un soir, un de ces instants innombrales où l'on ne prend pas garde, peut-il avoir existé sans notre secours ?"
C'est beau non ?
Véronique Blandin
Sans y penser....
Il est parti sans prévenir, claquant la porte,
Emportant tous les souvenirs,
S'emparant des sourires,
Il a pris la fuite sans préavis,
De son pas de souris,
Il a voulu qu'on l'oublie,
Il n'a laissé derrière lui,
Qu'une flaque comme la pluie, après l'orage,
Quel dommage,
Et lui aussi pourtant il en rage,
De tant d'agacement,
C'est navrant, désolant,
Mais quelle mouche l'a piqué ?
Quel effronté,
Il aurait voulu la garder,
Mais elle s'est détournée,
Il ne fallait pas la négliger,
Pas agir sans y penser,
Maintenant sur la vague du temps,
La vie reprend,
De plus belle, elle s'émerveille,
Elle aura assez de vieillir,
Sans y penser ...
Véronique Blandin
Les bouquinistes, incontournables ....
Quelles femmes n'auraient pas voulu s'appeler Elsa sous la plume d'Aragon ??
C'est Jean Ferrat qui m'a fait découvrir Aragon. Depuis, très réguliérement, je relis ce grand poète. Il savait si bien parler d'amour ! Quelles femmes n'auraient pas voulu s'appeler Elsa sous la plume d'Aragon ??
Voilà deux jolis poèmes pour vous faire rêver !!
Elsa au miroir
C'était au beau milieu de notre tragédie
Et pendant un long jour assise à son miroir
Elle peignait ses cheveux d'or Je croyais voir
Ses patientes mains calmer un incendie
C'était au beau milieu de notre tragédie
Et pendant un long jour assise à son miroir
Elle peignait ses cheveux d'or et j'aurais dit
C'était au beau milieu de notre tragédie
Qu'elle jouait un air de harpe sans y croire
Pendant tout ce long jour assise à son miroir
Elle peignait ses cheveux d'or et j'aurais dit
Qu'elle martyrisait à plaisir sa mémoire
Pendant tout ce long jour assise à son miroir
À ranimer les fleurs sans fin de l'incendie
Sans dire ce qu'une autre à sa place aurait dit
Elle martyrisait à plaisir sa mémoire
C'était au beau milieu de notre tragédie
Le monde ressemblait à ce miroir maudit
Le peigne partageait les feux de cette moire
Et ces feux éclairaient des coins de ma mémoire
C'était un beau milieu de notre tragédie
Comme dans la semaine est assis le jeudi
Et pendant un long jour assise à sa mémoire
Elle voyait au loin mourir dans son miroir
Un à un les acteurs de notre tragédie
Et qui sont les meilleurs de ce monde maudit
Et vous savez leurs noms sans que je les aie dits
Et ce que signifient les flammes des longs soirs
Et ses cheveux dorés quand elle vient s'asseoir
Et peigner sans rien dire un reflet d'incendie
Les mains d'Elsa
Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon propre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fuit de partout dans mes mains à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tressailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement …
Besoin de votre avis sur ce texte écrit en mai 2016
Une larme accrochée au coeur ...
Elle n'avait rien de plus, rien de moins,
Seulement une allure légère !
"Un je ne sais quoi,
Un je ne sais qui",
Une lueur au fond de l'oeil,
Des lèvres fines,
Un teint de perle,
Une taille de guêpe,
Des jambes comme un point d'exclamation !
Elle n'avait rien de plus, rien de moins,
Qu'un petit air chagrin, parfois mutin,
Une larme accrochée au coeur,
A fleur de peau,
Coeur écorché, genoux brûlés,
Patins de satin aux pieds,
Emmêlée dans un tulle suranné,
Gestes maîtrisés,
Tête en arrière,
Corps tendu, muscles bandés,
Quelques notes de musique égrenées,
Entrechats, soubresauts,
C'est l'allegro qui l'anime,
Ce n'est que dans l'adagio,
D'un cygne noir,
Qu'elle décrochera,
Cette larme accrochée au coeur...
Mai 2016 Véronique Blandin
Un dimanche avec lui ....
Comme il me manque. Je me demande souvent ce qu'il dirait sur tout ce qui se passe en France, dans le monde !
Il est évident que pas une journée sans penser à lui, sans chantonner une de ses mélodies, sans dévier de ses pas et de ses valeurs ....
Alors aujourd'hui je savoure ces quelques chansons ...
Ecoutez ...
Véronique Blandin
Prix Litter'halles 2019 : les 7 finalistes sont :
Photo salon 2018 Denis Brillet lauréat
Dans quelques semaines vous connaitrez le lauréat 2019 qui succèdera à notre ami Denis Brillet. Le Prix Litter'halles 2019 sera dévoilé le dimamche 2 juin lors de notre salon de Decize.
Quels sont les 7 finalistes de cette année ?
Aux fils du calvaire de Jean-Luc Manet Editions Antidata
La plus jeune des frères Crimson de Thierry Covolo Editions Quadrature
Elle et lui de Pierrette Gobin-Vaillant Editions Vent des lettres
Samhain d'Eric Chesneau Ella Editions
Le jour est aussi une colère blanche d'Eric Brucher Editions Luce Wilquin
Nous sommes de grands chiens bleus de Laurence Albert Editions Antidata
Je n'arrivais pas à dormir de Ahmed Kalouaz Editions Le mot et le reste
Alors pour connaître l'heureux gagnant, rendez-vous le dimanche 2 juin à 11h au Port de la Jonction de Decize!!
Personnellement j'ai déjà mon petit coup de coeur !!!
Véronique Blandin
Le dernier recueil de David Thomas ...
David Thomas et moi (2015 Salon de la nouvelle de Decize)
Je vous en ai souvent parlé sur mon blog et notamment en mai 2018. David Thomas un auteur, un homme exquis. J'ai eu l'immense bonheur de le rencontrer et de beaucoup discuter avec lui. Ses livres sont pour moi de grands trésors. Il est le roi de la micro-fiction. Il est d'une grande humilité, d'une grande gentillesse et il pose sur la vie et l'écriture les mêmes regards que les miens. Nous aimons tous les deux un grand monsieur de la nouvelle : Raymond Carver.
N'hésitez pas à lire et relire ses précédents recueils : La patience des buffles sous la pluie, Je n'ai pas fini de regarder le monde, On ne va pas se raconter d'histoire et ses deux romans : Hortensia et Un silence de clairière !!
Aujourd'hui, je vous parle de son recueil : Le poids du monde est amour. Un recueil de micro-nouvelles comme il sait si bien les écrire !
Il nous parle d'amour sans détour. A travers ses histoires, on passe par tous les sentiments et l'amour est étudié sous toutes ses formes : la passion, la rupture, l'usure du couple, l'adultére, les fantasmes, l'érotisme ...
Les mots sont posés avec précision et sans détours. On ne se lasse pas de la plus petite des histoires à la plus élaborée. On s'identifie souvent, on s'étonne, on s'émeut beaucoup, on rougit aussi mais jamais on ne s'offusque. David Thomas parle avec délicatesse de tous ces sentiments qui peuvent nous animer et ne laisse pas la place au pathos ! Il est un orfèvre hors pair, ciselant ses phrases avec précision !
J'espère vous avoir donné envie de le lire, pour ma part je vais le relire ...
Et en mars dernier il vient de sortir : Un homme à sa fenêtre ! Un autre recueil de micro-fictions que je vais m'empresser d'aller acheter !!
Véronique Blandin
"La diseuse de réponses" ... Mado la niçoise
J'ai vu un certain nombre d'humoristes sur scène : Les vamps, Bigard, Palmade, Smaïn, Magdane... mais Mado la niçoise c'est celle que je voulais voir absolument et celle qui a ma préférence et de loin, pour des tas de raisons. Quand mon amie Eliane m'a dit qu'elle passait à Nevers , je n'ai pas pu résister et j'ai foncé acheter des places.
Depuis des années, je suis fan de cette grande dame du rire qui malheureusement n'est pas assez médiatisée à mon goût !
Noelle Perna est née en 1954 en Algérie, elle est pied-noir comme on dit. Ses parents tiennent un bar et lors de leur retour en France, à Nice, ils ouvrent aussi un établissement portant le joli nom de "Bar des oiseaux". C'est tout naturellement, que Noelle prend la reléve et derrière le comptoir son amour pour le milieu artistique prend le dessus. En 1999, elle ouvre un théâtre à coté de son bar. Après beaucoup d'aventures théâtrales, en 2003 elle créée le personnage de Mado et commence alors la formidable aventure. Plusieurs spectacles, avec la truculente niçoise comme personnage récurent, voient le jour : Mado la niçoise, Mado fait son show, Mado à sa fenêtre, Mado prend racine, Super Mado, et son dernier Certifié Mado !
Noelle Perna joue aussi dans quelques films et un téléfilm avec Line Renaud. Elle est aussi une femme de coeur, marraine de certaines associations lutant contre le cancer et pour l'écologie.
La représentation qu'elle donne à Nevers est en faveur de la recherche sur la maladie de Charcot, organisée par la MSA de Bourgogne.
A travers ce personnage haut en couleur, Noelle Perna aborde tous les sujets : L'homosexualité, la politique, les relations entre les hommes et les femmes, etc
Tout au long du spectacle, avec sa gouaille inimitable, à travers son accent du sud, elle nous donne les larmes aux yeux tellement les rires se succèdent mais aussi par sa sensibilité, quelques notes de poésie, un brin de philosophie !
Dans ce dernier spectacle, "Certifié Mado", elle se dit la "diseuse de réponses". Pas une minute de pause, une énergie exceptionnelle, les rires s'enchainent. Elle évoque son fils Toinou, ici "chef de la lumière" mais pas "allumé à tous les étages" semble t-il. Et dans les coulisses, celui que l'on ne voit pas mais qui joue le rôle d'accessoriste fantaisiste, son mari Albert, qui n'est pas épargné, et à travers lui la gente masculine !
Je ne verrai plus la Saint Valentin comme avant grâce à Mado .... moment exceptionnel du spectacle !!
Un décor plus que minimaliste, une seule chaise, et quelques accessoires (des lettres, une tenue de bricolage ...) Mado et sa robe rose nous entraîne sans une minute de répit, dans un univers proche des gens. Elle dégage une telle énergie que le temps passe bien trop vite. Et comme elle le souligne elle même : "Ce n'est pas le temps qui passe, mais nous qui ne faisons que passer !"
J'ai eu la chance d'être toute proche de la scène et j'ai pu voir le travail formidable de la comédienne au plus près ! La performance est a souligner !
Je n'ai qu'une envie revoir cette grande dame sur scène et pourquoi pas échanger avec elle.
A noter qu'elle sera à Bourges le dimanche 16 juin 2019.
Véronique Blandin
Retour avec "Vent du Morvan".... numéro 70
Il y a des pauses qui s'imposent, des moments de reculs nécessaires mais je comprends désormais que ce que l'on est vraiment nous rattrape, ce qui nous fait vraiment vibrer ne nous quitte jamais et ce pourquoi l'on est fait réellement on ne peut pas le refouler.
Je reviens donc alimenter mon blog et je reprends doucement ce qui me tient le plus à coeur dans ma vie : l'écriture !!
Parce que, comme je le pense depuis toujours, sans les autres nous ne sommes rien, ma rencontre avec Monsieur Perraudin confirme tout cela ! Il a pris contact avec moi et après un très bel échange et de belles discussions, il a écrit ces très beaux articles : mon témoignage sur la fête foraine de Decize et sur mon livre. Je suis très heureuse et touchée de les lire dans Vents du Morvan printemps 2019. (pages 57 à 59 Decize cité reine de la fête foraine) !
Monsieur Perraudin a su retranscrire et déceler en moi, mon attachement à ma ville natale, et au Morvan - ma région, qui coule dans mes veines et dans mon coeur, où mes racines y sont si profondes- . Et ce qu'il a écrit sur mon livre "De l'autre côté de votre monde" (pages 59 et 72), m'a redonné l'envie de refaire des salons et des séances de dédicaces et surtout de poursuivre mes projets d'écriture, en solo et de nouveau avec les amis !!
Je vous conseille de vous procurer le dernier numéro de Vents du Morvan. Vous pourrez donc découvrir la fête foraine de Decize ; un article de Pierre Volut sur Saint Aré, une nouvelle de Pierre Vaude "Les frasques de Pierrot et de Dick le chien berger", un article sur l'auberge du Sommant, etc et toutes les rubriques : nature, société, culture ....
Merci à Monsieur Perraudin pour ce partage, pour l'interet porté à mes écrits, pour ce qu'il a rallumé en moi.
L'aventure continue et reprend de plus belle...
Voilà le lien pour découvrire "Vents du Morvan" sur le net :
http://www.ventsdumorvan.org/
Véronique Blandin
Sauver ou périr ... Pierre Niney, "l'acteur idéal" ... bien plus que ça...
Époustouflant, c'est le mot qui me vient toujours en regardant les films où Pierre Niney joue magistralement !
Dans le dernier film de Frédéric Tellier, "Sauver ou périr", il ne déroge pas à la règle !
Pour moi il y a Delon, Steve Mac Queen, De niro ....etc et puis, depuis quelques années, le jeune Pierre Niney.
Depuis son rôle dans "Yves Saint-Laurent", je ne loupe pas un de ses films!
Plus qu'un acteur, il se fond dans les personnages qu'il incarne. Il est capable de se changer physiquement et de porter en lui les moindres traits des personnages qu'il interprète.
Dans chacun de ses rôles, je remarque la puissance et la profondeur de son regard. Et grâce à ça il nous emporte avec lui et fait ressortir des émotions très fortes.
L'expression "crever l'écran" n'est pas vaine quand il s'agit de Pierre Niney ! Sur grand écran c'est encore plus flagrant !
"Sauver et périr" est un film où l'on ne ressort pas "intacte" !
La devise des sapeurs-pompiers de Paris est le titre de ce film qui retrace la vie d'un jeune sergent, pompier, qui part au feu et se sacrifie pour sauver ses hommes. Il se réveille alors après plusieurs mois de coma dans un service pour grands brûlés, s'engage alors pour lui un grand combat, un bouleversement, une vie changée à jamais.
Pierre Niney avec tout le talent qu'on lui connaît endosse se rôle avec une telle puissance ! Il a fait un travail énorme en amont. Il s'est transformé physiquement, a pris 10 kilos de muscles puis les a perdus pour la suite du rôle. Il a passé du temps dans un service de l'hopitâl Saint-Louis pour s'impregner au mieux de ce que peuvent vivre ces personnes blessées dans leurs chaires, leur coeur, leur âmes ....
Les autres acteurs, excellents eux aussi, (Anaïs Demoustier, Sami Bouajiila, Vincent Rottiers...) subliment la performance d'un Pierre Niney au sommet de son art !
Je suis ressortie bouleversée par ce film, par cet acteur (une fois de plus). J'ai eu beaucoup de mal à ressortir de la salle du cinéma, du mal à revenir à la réalité. Je n'ai qu'une envie revoir ce film !
Je ne peux que vous conseiller d'aller le voir ! Vous le décrire serait inutile ! La bande annonce vous donne quelques indices !
Pour moi, Pierre Niney, c'est "l'acteur idéal" .... Je l'aime...
Véronique Blandin
Il m'avait "embrasée" : Eric Holder n'est plus ....
Tellement triste d'apprendre la nouvelle !
Eric Holder le romancier, nouvelliste nous a quitté le 23 janvier dernier !
L'auteur de "L'homme de chevet" (roman adapté au cinéma), de "Embrasez-moi" recueil formidable de nouvelles (était dans la sélection du premier prix Litter'hall 2012, un de mes coups de coeur), "La correspondante", "La belle jardinière" essai Prix Novembre 1994, "La saison des bijoux" .... était pour moi un auteur fort talentueux. Il faut le lire absolument si vous ne le connaissez pas !! Il va manquer à la littérature française !
"La belle n'a pas sommeil" sort en 2018, son dernier livre...
Quelle tristesse...
Véronique Blandin