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Le blog de Véronique Blandin
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25 mars 2015

L'enfant terrible .....

astm

Il suffit de regarder cette vidéo, ou les films avec Steve ....

 

 

Véronique Blandin 

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24 mars 2015

Elles passent leur temps à se dévoiler ....

 

dev

Elles passent leur temps à se dévoiler,

Sur des clichés bien délavés.

Tout le monde s'empresse de les "liker", 

Et leur "egoportrait" s'étale l'espace d'une journée  ! 

Elles passent leur temps à se dévoiler,

Et ça n'en devient que triste banalité ! 

On voit toute leur intimité, 

Plus de secret, plus de mystère,

Un sein par là, une cuisse en l'air !

Elles passent leur temps à se dévoiler,

Adieu complexe,

Tout est prétexte à étaler le corps  :

Même celui qui abrite la vie ...  

Elles passent leur temps à se dévoiler,

Dans des "selfies" plus que racoleurs,

Le regard évanescent comme  accroche coeur,

Et elles croient que c'est ça le bonheur ! 

Elles passent leur temps à se dévoiler,

Mais quel message veulent-t-elles faire passer ?

Des psys improvisés vont leur trouver toutes les excuses,

Elles passent leur temps à se dévoiler, 

Non plus sur papier glacé !

Plus de secrets d'alcôves, plus d'attentes délicieuses,

Puisqu'elles ont déjà tout délivré sur vos écrans de navrante solitude !

Elles passent leur temps à se dévoiler , 

Mais quand les illusions cessent, 

Il n'y a pas grand chose à découvrir, 

Plus de mystère, 

Plus que du vide ! 

Elles passent leur temps à se dévoiler ,

Quelle drôle d'idée !!! 

Véronique Blandin 

 

 

 

22 mars 2015

Il pleut sur mon transat, Sur ma vie qui

atransat

Il pleut sur mon transat, 

Sur ma vie qui s'écaille ... 

Il pleut sur mon transat,

Sur mes joues encore chaudes,

Il pleut sur mon transat, 

Sur mes jours en pagaille ,

Il pleut sur mon transat, 

Sur mes épaules tremblantes,

Il pleut sur mon transat, 

Sur cet amour naissant,

Il pleut sur mon transat,

Sur ma vie qui s'écaille .... 

Véronique Blandin

13 mars 2015

Il était .... (5 ans déjà) .....

Mon Nord ....

poeme de W.H. Auden

 Arrêtez toutes les pendules, coupez le téléphone,
Faites taire les pianos et au son du tambour voilé
Sortez le cercueil, laissez passer le cortège funèbre.

Que les avions vrombissent au-dessus de nos têtes,
Inscrivent dans le ciel la nouvelle : Il Est Mort,

Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine de travail et mon repos du dimanche,
Mon midi, mon minuit, ma conversation, ma chanson,
Je pensais que cet amour-là allait durer toujours : j'avais tort.

Les étoiles sont de trop désormais ; ôtez-les toutes ;
Remballez la lune et démantelez le soleil ;
Videz l'océan et balayez la forêt ;
Car plus rien maintenant ne peut arriver d'heureux.

 

11 mars 2015

Et si on faisait du "Barlot" ce matin ......

Basile Barlot a un univers bien particuliers : designer, auteur, etc ! Ce matin, je vous fais découvrir quelqu'uns de ses aphorismes !! 

 

Son site : http://barlot.basile.free.fr/

Véronique Blandin 

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9 mars 2015

Face à cette montée du FN !!!

jean2015

J'espère que les français n'auront pas cette mauvaise idée de se tourner vers le FN, surtout qu'ils seraient en contradiction totale avec ce qu'ils ont fait contre les ignominies de janvier 2015 dans un élan formidable contre les attentats de Charlie Hebdo !!!!! Je suis heureuse de voir que des intellectuels se lévent etc ! Comme Le Clezio qui montre le chemin !!! 

Voilà une phrase de Jean Ferrat qu'on ne devrait pas perdre de vue !!! 

 

"Je n'ai pas désarmé, et je ne désarmerai pas, devant la montée de tout ce qui est vulgaire, grossier, raciste, tout ce qui rétrécit l'homme comme peau de chagrin. "
Jean Ferrat !! 

Cette phrase je la fait mienne personnellement puisque c'est exactement ce que je pense au quotidien !! 

Oui j'espère que les français n'auront pas cette mauvaise idée ....... 

 

Véronique Blandin 

8 mars 2015

Ah si tu entendais ça ..... ils ne manquent pas d'air ....

Voilà un article sur Marianne.blog qui résume exactement ce que je pense de cet album de reprise qui pour moi devrait rester dans les bacs !!!

En génral je n'aime pas les reprises mais alors là mon sang ne fait qu'un tour !!!!!!!! 

Donc lu sur ce blog :  http://www.marianne.net/ca-manque-pas-airs/jean-ferrat-reprises-perdre-raison-100231839.html

Mon Dieu, que les chansons de Ferrat sont belles ! Comment peut-on imaginer au premier vol d'hirondelles que les prémisses de l'oubli viennent d'arriver ? Jean Ferrat a disparu depuis cinq ans et les reprises fleurissent avec le printemps qui revient. Il était davantage qu'un chanteur ; c'était une icône pour toute une génération dont Isabelle Aubray est la dernière vestale à entretenir le culte. On n'écoute plus Ferrat, on le cite ; on l'étudie. Si quelques-uns pensent encore que les poètes ont toujours raison c'est un peu grâce à lui.

Pourtant le temps des reprises est arrivé, celui qui déboulonne les statues sur un air de chanson. Des airs de liberté sont censés lui rendre hommage. Mais Dyonisos piétine Aimer à en perdre la raison, San Sevérino étouffe Je ne suis qu'un cri ; Cali, en chantre des régions, se lance dans la difficile ascension de la Montagne par la face Nord, la plus froide ; Catherine Deneuve imite Isabelle Aubray dans C'est beau la vie et Patrick Fiori s'interroge : Que serais-je sans toi ? pour ne pas répondre à une autre question : que serait-il sans le commerce des reprises ? Bruel, incontournable dès qu'il s'agit de reprendre une chanson aux accents réalistes, déclare sa flamme à sa Môme. Reprendre cette chanson, c'est comme regarder Quai des Brumes en version colorisée... Il  n'y a guère que Marc Lavoine qui tire son épingle du jeu dans une touchante version de Camarade.

Le producteur et gardien du temple de la mémoire de Ferrat, Gérard Meys, n'a pas trouvé d'interprète à la hauteur de Ma France et c'est donc la version originale et pour tout dire grandiloquente qui conclut l'album. Au fond, à quoi servent ces reprises ? A rien. Sinon à prouver ce qu'on savait déjà, sans se l'avouer vraiment : que les chansons de Jean Ferrat vieillissent plus vite que son souvenir. Et quand la légende est plus belle que la réalité, il vaut mieux écouter la légende...  

Des airs de liberté, hommage à Jean Ferrat, Sony

 

Achetez plutôt les vrais albums de Jean Ferrat qui sont des trèsors !  Et surtout aimer Jean Ferrat c'est au quotidien suivre sa trace et ne pas oublier ses paroles pas uniquement celles de ses chansons mais celles qu'ils prononçaient dans les rares émissions etc !!! 

Ne faites pas s'il vous plait de l'oeuvre de Jean Ferrat un produit de consommation ..... 

 

Véronique Blandin

 A bien écouter !!! 

5 mars 2015

Un livre ....

dixseptan

Pourtant ils étaient lourds les cartons de livres pendant mon dernier déménagement !! Mais pour rien au monde je ne m'en séparerai, pour rien au monde je n'arrêterai d'en acheter !!!!

Voilà un livre qui me tente aujourd'hui de Colombe Schneck : Dix sept ans ! 

En voilà un extrait, un résumé : 

 

« On m’a élevée ainsi : les garçons et les filles sont à égalité. Je suis aussi libre que mon frère, ma mère est aussi libre que mon père. C’est faux. Je suis une fille, pas un garçon. J’ai 17 ans, mon corps me trahit, je vais avorter.
J’y pense toujours, je n’en parlerai jamais à personne. Parfois, je ne suis pas loin de dire le mot, de le partager avec une amie proche. Et puis non, je renonce. Pourquoi ce silence ? »
Oui je vais me laisser tenter !!! 
Véronique Blandin 
3 mars 2015

Si ça c'est pas du génie ........ et en plus il avait du talent ....

Serge Gainsbourg !! Des génies comme lui on en découvre qu'un part siècle ..... 

 

Et ce qui parfois manque à certain génie c'est le talent , lui avait les deux !! 

Écoutez plutôt : 

 

Alors pour moi c'est Gainsbourg pour toujours !! 

Véronique Blandin 

2 mars 2015

Ouverture du magasin dans ...... Avec la banane.....

discount

On ne ressort pas du cinéma comme on y est arrivé après avoir vu ce film : Discount !

Un monde où le profit veut être l'acteur principal au détriment des gens qui travaillent mais c'est sans compter sur la SOLIDARITÉ qui s'instaure ! Un combat digne de David contre Goliath !! 

 

 

Comme le dit Christiane alias Corinne Masiero : "Voler des voleurs, c'est pas voler !!" avec cette gouaille si particulière qui la caractérise ! 

On découvre des acteurs formidables qui nous tirent des larmes, des rires ! Corinne Masiero, Pascal Demolon, Olivier Barthelemy, Sarah Suco, sans oublier M'Barek Belkouk et Zabou Breitman plus vraie que nature dans son rôle de directrice de supermarché formatée par le système ... une équipe d'acteurs qui ne laisse pas insensible !! 

Un film de Louis-Julien Petit qui décrit une vie bien réelle où le mot "Solidarité" prend tout son sens, un sens noble ! Un film pas bling-bling .... 

C'est un film sincère, réaliste. Ce n'est pas un thriller mais il donne des frissons.

N'hésitez pas à le voir ...

Véronique Blandin 

1 mars 2015

ah Aragon ...... toujours et encore .....

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Est-ce ainsi que les hommes vivent


Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c’est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m’éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j’ai cru trouver un pays.
Cœur léger cœur changeant cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes nuits
Que faut-il faire de mes jours
Je n’avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m’endormais comme le bruit.
C’était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d’épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j’y tenais mal mon rôle
C’était de n’y comprendre rien
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Dans le quartier Hohenzollern
Entre La Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d’hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m’allonger près d’elle
Dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faÏence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n’en est jamais revenu.
Il est d’autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t’en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent

Louis Aragon, Le Roman inachevé

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