Ce petit jeune de 24 ans a un talent fou ! Et pour cette fin d'année plus que laborieuse, Vianney adoucit ces moments délicats !

C'est non seulement un chanteur différent, au timbre qui sort de l'ordinaire, mais c'est aussi un compositeur, un interprète, un aventurier des mots ! Son très bel album "Idées Blanches", me transporte dans un univers à part : les mots justes, les notes justes sans fioriture, suaves, des phrases subtiles ! Sur sa guitare, il donne une ambiance magique et tellement différente de ce qu'on a l'habitude d'entendre !

Vianney est un artiste hors cadre, pas conventionnel. Il aime le partage et sait laisser la place aux autres sur scène comme dans les émissions de télévision ! 

Oui c'est non seulement un aventurier des mots, mais c'est un aventurier dans le sens propre du terme ! Il part un jour en vélo pour rejoindre Berlin, lors de la sortie de son album en Allemagne, mais aussi à Londres ou encore Stockholm. Des traversées, en scooter électrique, de la France, où il rencontre les habitants. Il part aussi en Israël en stop avec seulement 100 euros en poche ! 

Écoutez son album et vous m'en direz des nouvelles ! Plusieurs de ses titres sont des succès comme : Pas là, Je te déteste, Véronica ... notamment ! Mais beaucoup d'autres pourraient être en tête des hits parade : Labello, Aux Débutants de l'amour, Mon Étoile .... 

Ils ont tous une petite note particulière ! Des clips aussi bien réalisés subliment l'univers de Vianney ! 

Il tourne en boucle à la maison et je ne m'en lasse pas ! 

Voilà encore un joli titre pour ce dernier jour de l'année 2015 !

Et son passage dans "On est pas couché" 

J'ai hâte d'écouter son prochain album , Melvin me dira encore : "Maman, c'est moi le plus jeune et c'est toi qui écoute Vianney !!" 

Véronique Blandin

Photo Personnelle Véronique Blandin (décembre 2015)

Dans mon ciel, qu'est-ce qu'il y a ?

Un bout de toi, 

Un bout de moi, 

Qui se trimballent au gré du vent, au gré du temps !

Dans mon ciel, qu'est-ce qu'il y a ?

Des bouts de rêves, 

Des bouts de songes,

Qui s'éffilochent au gré du vent, au gré du temps ! 

Dans mon ciel, qu'est-ce qu'il y a ? 

Des bouts de peur, 

Des bouts de cris,

Qui s'évanouissent au gré du vent, au gré du temps !

Dans mon ciel, qu'est-ce qu'il y a ?

Des bouts de coeur,

Des bouts d'amour,

Qui courent au gré du vent, au gré du temps !

Dans mon ciel qu'est-ce qu'il y a?

Des bouts de vie,

Des bouts de chants,

Qui filent au gré du vent, au gré du temps ! 

Dans mon ciel désormais,

Des bouts de vide,

Des bouts de rien,

Qui s'attardent au gré du vent, au gré du temps !

Véronique Blandin 

Tu guides toujours mes pas, quoi qu'il arrive. Tu n'es jamais très loin. 

C'était hier et tu aurais eu 85 ans !

 Quand tu viendras chez moi .... 

Chanson pour toi .... 

Véronique Blandin 

Les larmes viennent et creusent,

Mon visage livide,

C'est les souvenirs d'enfance qui m'éclaboussent, 

Un goût de chocolat amer , de sucre d'orge qui s'éternisent ,

C'est l'amour naissant qui grandit lentement,

Une odeur de vanille, de mélisse et d'orange,

C'est les musiques que papa me donnait à aimer,

Reggiani, Ferrat, Grecco, 

C'est ainsi je le sais désormais,

Il y a des matins comme ça ....

Véronique Blandin

Les livres m'ont toujours sauvée ! Ils sont mes compagnons les plus surs. En ce moment, un beau livre m'accompage : "La petite femelle" de Philippe Jaenada.

Je connaissais déjà l'auteur pour pour son livre "le Chameau sauvage" Prix de Flore en 1997. Je l'ai découvert aussi dans différentes émissions ! Philippe Jaenada écrit aussi des Nouvelles et écrit pour le magazine Voici.

 Auteur unique et personne vraiment accessible, je ne peux que vous conseiller de découvrir Philippe Jaenada. Je remercie Jean-Noël Leblanc, mon commissionnaire qui lors du dernier Salon des Dames de Nevers , a pu me faire dédicacer ce livre ! Une dédicace pleine d'humour qui est un trait de caractére de Philippe. 

"La petite femelle" son dernier livre, met en lumière un fait divers qui a pour personnage principal : Pauline Dubuisson. En 1953, on l'accuse du meurtre de son petit ami Félix Bailly. C'est alors que ce déchaine la presse, les média en général, les avocats, la justice. Tout est raconté sur elle, le bon comme le moins bon, et surtout des mensonges. Philippe Jaenada s'attache avec le style qui est le sien à rétablir la vérité sur Pauline Dubuisson ! Après un véritable travail de fourmi, presque journalistique, il nous livre un magnifique roman qui a frôlé le prix Renaudot 2015 ! 

Je commence tout juste ce beau livre de 703 pages !! Mais on ne voit pas le temps passé avec ce livre, épais comme je les aime !! 

Il faut absolument regarder la vidéo qui suit, et vous pourrez vraiment découvrir l'auteur de "la petite femelle" aux éditions Julliard.

J'aime beaucoup !

Véronique Blandin

Les chants de Noël pour toutes les personnes que j'aime, ma famille, mes amis, les fidèles de mon blog, ceux de passage, les amis de longue date, mes nouveaux amis, les amitiés parfois virtuelles mais qui n'en sont pas moins fortes ... 

Les chants de Noël pour ceux qui sont seuls, pour les sans toit, les mal aimés, les esseulés...

Les chants de Noël pour ceux qui ne sont plus là auprès de nous ...

Pour toi Maman, ces chants que tu aimais tant ....

Joyeux Noël à vous tous ...

Véronique Blandin

1956 Tu souris à la vie Maman

Il faudra apprendre les premières fois sans toi, Maman, 

Les premiers matins sans entendre ta voix, 

Tu ne m'avais pas habituée à ça !!

Il faudra apprendre les premières fois sans toi , Maman,                                                                                                  Février 1949 Tu joues                                                                                                                                                                                                                               Harpagon dans l'Avare de Molière (1ere                                                                                                                                                                                                                           à gauche )

Premier Noël, sans joie,

On sait pas comment faire sans toi.

Il faudra apprendre les premières fois sans toi, Maman,

Le chants des oiseaux au Printemps prochain,

J'entends déjà leur chant perçant comme mon chagrin.

Il faudra apprendre les premières fois sans toi, Maman,

Ne plus te dire mes plus grandes joies, 

Il me faudra tout garder en moi ?

Il faudra apprendre les premières fois sans toi, Maman,

Je ne sais pas, je ne sais plus, 

La vie sans toi c'est délicat ...

Février 1969, notre histoire commence, Maman !

Véronique Blandin 

Photo personnelle Véronique Blandin (2012)

Il y a le bruit de l'Océan, 

Les vagues du temps, 

Qui m'entrainent inlassablement,

Face aux embruns,

Gouttes salées sur ma peau déposées,

Je t'ai trouvé sur mon chemin,

Il y a le bruit de l'Océan,

Ces tourments envoûtants, 

Qui m'emportent au gré du vent,

Dans ces remous,

Mousseux d'écume folâtre,

Lentement, tu prends ma main,

Il y a le bruit de l'Océan,

Sous mes pieds le sable émouvant,

Qui me caresse délicatement,

Des claques iodées, 

Du fracas incessant,

Je me retrouve dans tes bras, rassurants,

Il y a le bruit de l'Océan,

Avec cet horizon grandissant,

Qui capture mon regard fuyant,

La douceur du soleil levant,

Le chant lointain des sirènes m'attirant,

Tu es là je le sens,

Il y a le bruit de l'Océan, 

Une jolie lueur, 

Qui pointe au firmament,

Rien n'est plus beau, 

Rien n'est plus grand,

Que toi et le bruit de l'Océan....

Véronique Blandin  

Contre vents et marées, contre tout ce qui pourrait nous faire chuter, nous sommes debout mon garçon !

Tu as aujourd'hui 9 ans ! 

Tu es un sacré petit bonhomme ! 

Je t'aime mon fils, tu vas devenir un homme, un jour... je vais savoir m'effacer doucement ... 

Ta maman

Ma "mama" à moi, tu brilles toujours dans mon ciel ... 

Ta fille 

Photographie personnelle Véronique Blandin

Tes tourbillons m'ont attirée,

En ton sein, mes larmes viennent se noyer, 

En attendant, le jour où tu m'emporteras.

Tu m'as encore refusé tes bras.

Je t'ai regardée droit dans les yeux pourtant.

A tes pieds, j'ai tout déposé :

Mon amour naissant et puissant qui s'enfuit déjà,

Ma peine de petite fille orpheline bientôt,

Mes peurs mes doutes, mes joies.

Je me suis mise à nue comme à chaque fois que je me confie à toi.

Tes tourbillons m'ont rejetée,

Tu ne veux  pas de moi. 

Même si j'ai froid, 

Même si j'ai mal, 

Même si cette solitude me pèse,

Même si mes larmes me brûlent, 

Qu'ai je fais, pour que,

Je te sois si indifférente,

Pour que tu me laisses,

Là pantelante ?

Je plonge mon regard au plus profond de toi,

J'entends les sternes s'agiter,

Les cormorans voltiger,

Le clapotis régulier des vaguelettes s'amplifier,

Tu es imperturbable, insensible à ma peine.

Tu es source de vie,

Je l'ai bien compris,

Toi la Loire, je ne peux t'en vouloir,

Tes tourbillons s'éloignent pour ce soir.... 

Véronique Blandin

Quand il ne restera plus que quelques photos de toi,

Que le temps aura effacé ta voix,

Que ton sourire s'estompera,

Quand il ne restera plus que quelques photos de toi,

Que ton regard s'éteindra,

Que tes mots s'évanouiront là-bas,

Quand il ne restera plus que quelques photos de toi, 

Les jours seront trop longs, les nuits interminables,

Quand il ne restera plus que quelques photos de toi, 

Je vais crier ton nom pour qu'il résonne toujours,

Quand il ne restera plus que quelques photos de toi, 

Tu resteras toujours en moi, 

Plus besoin de clichés,

Pour ne jamais t'oublier .... 

Ta fille

Sur le devant de la scène, 

Un trou béant, 

Une marrée humaine.

Des cris de joie, 

Des applaudissements, 

Des mains tendues qui se déploient.

Sur le devant de la scène,

Tu fais un pas, puis deux puis trois,

Tout tremblant imperceptiblement.

Du frôlement des cordes de ta guitare,

De ton souffle, 

De tes mots qui font mouchent,

Rien ne trahit ton coeur qui palpite,

Ta tête qui éclate,

Ton envie de vide et de fuite.

Chaque soir , c'est une première,

Toi le rockeur en mal d'amour,

Tu ne peux plus retourner en arrière.

Ils t'acclament et tu vibres,

Ils t'appellent et tu pleures,

Quand le rideau s'écroule lourdement, 

Tu redeviens fragile, 

Ton coeur n'est plus qu'argile.

Finalement tu t'étonnes,

Mais tu n'as qu'une envie,

Les retrouver sur le devant de la scène....

Véronique Blandin

Comme vous le savez , j'ai déjà eu l'immense joie d'être primée par deux fois aux Poèsiades de Bayonne pour deux de mes textes (Mention d'excellence et Mérite poétique) et aussi éditée dans le numéro 138 du magazine Train de Nuit sur la demande de Monsieur Fournier son responsable, pour un de mes textes, en 2011. Vous pouvez le lire ci-dessous ! 

Cette année, je présente un autre de mes textes pour ce concours, voire deux ! 

Encore une nouvelle aventure, pour mes mots, qui je l'espère, auront le même succès que les autres années. Je veux concourir cette année tout particulièrement pour ma maman.

Voilà le texte que la revue "Train de Nuit" numéro 138 du mois de mai 2011. Merci Monsieur Fournier de m'avoir demandé un texte. 

Posé sur une chaise !

 Posé sur une chaise délicatement,
Depuis bien longtemps,
Le Panama jadis blanc,
Pouvait en raconter des histoires merveilleuses,
Des histoires de la vie de l’homme robuste et grand,
Qui toujours le portait fièrement.
Posé sur une chaise,
Nonchalamment par une main inconnue et discrète,
Qui ne savait pas vraiment que ce Panama,
Avait tant vécu de choses juché sur cette tête.
Posé sur cette chaise,
Oublié, là désormais,
Plus personne ne le regardait.
L’homme robuste et grand,
Qui toujours le portait fièrement,
Avait pris définitivement le chemin sans retour,
Le chemin sans soleil, le chemin ultime,
D’où jamais ne reviennent les gens.
Posé sur cette chaise, Le Panama, lui aussi,
n’attendait plus rien de la vie.
Il n’était fait que pour l’homme robuste et grand.
Il lui allait comme un gant.
Ensemble il ne faisait plus qu’un.
Aujourd’hui pour toujours, Le Panama restera sur cette chaise.
Si il pouvait parler,
Il raconterait que l’homme robuste et grand,
Etait bon et pas méchant,
Qu’il aimait l’élégance et la vie,
Le printemps et saluer souvent les gens en soulevant d’une main délicate,
Son Panama fidèle.
Posé sur cette chaise,
Le Panama s’endort,
Et rêve encore du temps de l’homme robuste et grand.

Véronique Blandin