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Le blog de Véronique Blandin
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10 novembre 2010

Aujourd'hui ..........;;

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Il pleut sur Decize, il fait sombre, cela rime avec l'abandon et la trahison c'est étrange parfois la vie, elle rejoint les éléments ....

Aujourd'hui, mon coeur meurtrit, ma plume est lasse et tombe mollement et je n'ai de courage, abattu en plein coeur, en plein dans  mon âme que de citer un grand homme de lettre : André Maurois !

"L'amour supporte mieux l'abscence ou la mort que le doute ou la trahison !"

André Maurois (1885-1967)

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9 novembre 2010

C'est quoi cette émisssion ???????

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Je parcours le programme TV et je tombe sur un titre d'émission qui m'interpelle : "A la recherche du Nouveau Michael Jackson" sur W9, chaîne sur la TNT.

Alors là, je suis interloquée, choquée....

Michael Jackson, c'est toute mon adolescence. On était tous ou presque fans de lui. Après ce qu'il faisait de sa vie, ce qu'il est devenu, sa vie d'enfant gâchée par un père tyrannique : c'était sa vie ! Je ne juge pas et comme on ne sait pas tout, cela ne nous regarde pas !

Que l'on sorte des chansons à titre posthume, d'accord, un film sur sa vie, sa vie de star, bien sûr, ça n'est pas la première star ou personnalité sur qui on écrit ou fait un film.

Mais là, rechercher un nouveau Michael Jackson ! Mais c'est du n'importe quoi !

Alors je recherche des précisons sur internet et sur le site de W9, on voit Alexandre Devoise, présentateur, avec un gant à paillettes et un chapeau, prenant une pose comme Michael ! Il y a soit disant trois professionnels pour juger des candidats de tout acabit et quels candidats ! Enfants, ados, adultes habillés l'un avec la tenue comme dans le clip de Thriller, l'autre en chapeau blanc et costume blanc comme pour Billie Jean etc ! Il y a des femmes, des hommes, des blonds, des bruns, des gens de toutes sortes, des semblants de sosies plus qu'approximatifs et ridicules !!!

Ca veut dire quoi le nouveau Michael Jackson ? Ils veulent en venir où là ? Je ne dois pas être sur la bonne planète, moi ??

Je n'ai jamais regardé cette émission et je ne vais évidemment pas le faire ! J'ai vu des extraits désobligeants c'est déjà de trop. Et ces professionnels qui donnent des jugements, ils viennent d'où, ils ont fait quoi avant ? Inconnus, jamais vu ailleurs !!

Un nouveau Michael Jackson ? A quand un nouveau Presley, à quand un nouveau .... et puis on peut décliner à l'infini !

Cet artiste manipulé depuis son plus jeune âge par un père machiavélique, mis sur le devant de la scène, qui n'a pas eu d'enfance, finalement pas de vraie vie, il ne s'appartenait même pas, jamais d'intimité. Il était doué, surdoué. Chanteur, danseur sublime instrumentalisé et descendu en enfer de son vivant, alors que mon intime conviction (et cela n'engage que moi) m'a toujours fait dire qu'il n'avait jamais rien fait de mal à des enfants ! C'était lui la victime, victime du système, victime de la surenchère sur un être qui n'avait pas de mal à donner que du bien ! Ils se faisaient de l'argent sur lui de son vivant, ils l'ont ruiné mais les revues à sensation se faisaient un fric fou sur lui, et depuis sa disparition ça continu encore et encore !!

Et on invente cette émission ignoble ! La chaîne est vraiment nulle de faire cela ! Alexandre Devoise me déçoit, mais alors le pire sont ces candidats qui veulent prétendre remplacer cet artiste, où alors eux aussi sont des victimes, des moutons de panurges, et les gens regardent ça ........ ? Mais où on va ?

Michael Jackson était unique ! Respectons son oeuvre et laissons l'homme reposer en paix !! Aimons écouter ses chansons, sa musique, revoir ses clips, ses films, mais le reste STOP !!!

Je suis quelqu'un qui aime la télévision, je trouve ce moyen de communication un formidable vecteur de savoirs et de connaissances qui utilisé correctement est incontournable et utile, mais là ça dérape !!!!

Cette émission est pour moi un déchet, qui devrait là, pour une fois (et dieu sait que je n'aime pas la censure !!!) être retirée par le CSA ! Moi je la censure de moi même

Recherche de nouvelles stars, recherche de nouvelles icônes, miroir aux allouettes, les jeunettes, et les jeunots qui font depuis leur plus jeunes âges de plus en plus ces castings, ils se croient tous les meilleurs ! lLes parents : ma fille chante mieux que toutes les autres, mon fils quel artiste en herbe ....... On peut être un peu mis sous la lumière et bien vite dans l'ombre et là dure est la chute, les parents ont tous fait des surdoués ! Mettre en valeur son enfant est une chose, bien sûr que c'est normal d'être fier de sa progéniture,  mais il faut lui donner des armes car la vie n'est pas toujours en rose, les enfants rois deviennent bien vite malheureux !!!! Leur faire croire qu'ils sont les meilleurs avant d'avoir prouver quoi que ce soit c'est comme d'enfiler son pull à l'envers : ça gêne aux entournures !!!! Le monde ne tourne plus rond !!!

Quelque chose est foutu dans ce monde qui m'est étranger !

Le vrai Michael c'était celui là :

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Véronique Blandin

8 novembre 2010

Jules Supervielle (1884-1960)

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Je me souviens à l'école primaire déjà, d'avoir lu et appris, les poésies de Jules Supervielle. Bien des années plus tard, cet auteur revenait souvent en moi et j'ai repris ses ouvrages. J'ai voulu découvrir plus amplement ses écrits, sa vie.

Jules Supervielle est né en Uruguay. Ses parents étaient français. Quand il a 8 mois, ils reviennent en France et laissent le jeune Jules orphelins de père et de mère à cause d'un empoisonnement avec de l'eau impropre à ou du cholèra ! Il est donc élevé par son oncle et sa tante qui eux sont encore en Uruguay. Il fait des études de lettres, jusquà la licence. Après la 1ére guerre mondiale, il s'installe à Paris, devient ami avec Michaux et Paulhan.

Le grand prix de L'Académie Française lui est attribué en 1955.

Pourtant contemporain du mouvement du surréalisme, il n'est jamais influencé par ce dernier. Il préfére suivre son propre chemin. Ses romans sont souvent axés autour du thème de l'enfance : "L'homme de la Pampa" (1923) ....etc.

Avec "Gravitation" paru en 1925, son style se révéle (il écrit : "Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages !")

Il publie de nombreux recueil de poésie : "Les amis inconnus" (1934), "La Fable du Monde" (1936) ...etc. Et voilà ci-dessous un texte tiré du recueil "Le Forçat Innocent" de 1930. Recueil que j'affectionne tout particulièrement.

Son style inconsciemment, je pense m'influence depuis fort longtemps. J'aime sa façon d'écrire. Son choix d'être libre et en quelque sorte d'avoir su rester lui même. Et de le lire et le relire est un enchantement !

Véronique Blandin

LES YEUX

Chers yeux si beaux qui cherchez un visage,
Vous si lointains, cachés par d'autres âges,
Apparaissant et puis disparaissant,
Ah ! Protégés de vos cils seulement
Et d'un léger battement de paupières
Sous le tonnerre et les célestes pierres
Chers yeux livrés aux tristes éléments
Que voulez-vous de moi, de quelle sorte
Puis-je montrer, derrière mille portes,
Que je suis prêt à vous porter secours,
Moi qui ne suis parmi les hommes
Qu'un homme de plus ou de moins
Tant le vivant ressemble au mort
Et l'arbre à l'ombre qui le tient
Et le jour, toujours poursuivi,
A la voleuse nuit.

Jules Supervielle

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7 novembre 2010

La saint Martin ....

On appelle la douceur qui s'attarde en novembre ou fin octobre, l'été de la Saint Martin. Mon mentor, que je ne vous présente plus en 1965, avait écrit les paroles et la musique d'une chanson très belle, et elle est toute trouvée pour cette occasion ! Lisez bien le texte, il parle d'amour comme savait si bien le faire Jeannot avec poèsie mais avec une petite ironie dont il avait seul le secret pour toucher et souligner ce qui le dérangeait surtout dans le dernier couplet .... Cette chanson est magnifique ! Je la fredonne depuis quelques jours, alors je voulais vous la faire partager ! Bon dimanche à tous ! La douceur du temps ne va pas durer !

A l'été de la Saint-Martin

Etait-ce soir ou bien matin
Comme à l'arbre une fleur se penche
Elle était lundi et dimanche
A l'été de la Saint-Martin
Le soleil n'avait atteint
Sa peau de porcelaine blanche
Et son frémissement des hanches
Vous aurait fait chanter latin
A l'été
A l'été
A l'été de la Saint-Martin

Quand le ciel était incertain
Nous faisions feu de quatre planches
L'amour demeurait bleu pervenche
A l'été de la Saint-Martin
Le vin chantait dans les étains
Elle se pendait à ma manche
Et nous roulions en avalanche
De la table au lit de satin
A l'été
A l'été
A l'été de la Saint-Martin

C'étaient mémorables festins
C'étaient délectables nuits blanches
Je priais que mon coeur ne flanche
A l'été de la Saint-Martin
L'amour avait l'odeur du thym
Et dans ses draps en ville franche
Ses jambes fuyaient comme tanche
Dont j'étais le menu fretin
A l'été
A l'été
A l'été de la Saint-Martin

Sonnez sonnez vieux sacristains
Si le temps n'est plus aux pervenches
Amour n'est pas soif qui s'étanche
A l'été de la Saint-Martin
Sonnez sonnez vieux sacristains
Et que vos cloches se déclenchent
Si tous mes souvenirs s'épanchent
Notre amour tient bon ce qu'il tint
A l'été
A l'été
A l'été de la Saint-Martin

Paroles et musique de Jean Ferrat 1965

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Véronique Blandin

6 novembre 2010

Le dernier blé doré fauché .....

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Entouré des ses camarades,
Le soldat Maringot Jules,
Ne sent plus le bout de ses doigts.

Entouré de ses camarades,
Le soldat Maringot Jules,
Ne sait plus depuis combien de temps ils sont là ?

Entouré de ses camarades,
Le soldat Maringot Jules,
N'est plus qu'un matricule.

Entouré des ses camarades,
Le soldat Maringot Jules,
Est malgré tout seul,
Face au froid, à la faim, au chagrin,
A la peur qui l'étreint,
Dont il ne faut rien montrer !

Entouré de ses camarades,
Le soldat Maringot Jules,
Soudain pense à la vie d'avant,
D'avant cette boue, cette crasse, cette puanteur...

Entouré de ses camarades,
Le soldat Maringot Jules,
Soudain pense au dernier été,
Passé à faucher le beau blé doré.

Entouré de ses camarades,
Le soldat Maringot Jules,
Se sent bien vieux,
Malgré ses tout juste 23 ans !

Entouré de ses camarades,
Le soldat Maringot Jules,
A un souvenir magique qui lui revient magnifique,
Le visage angélique de sa belle Eugénie.

Entouré de ses camarades,
Le soldat Maringot Jules,
A reçu une lettre,
Il ne sait comment, elle a pu venir jusqu'ici ?
Dans cette galére hors du temps, hors de la vraie vie ?
Son petit Paul est né le mois dernier !

Entouré de ses camarades,
Le soldat Maringot Jules,
Voudrait sortir de cette tranchée morbide,
Un homme de plus est tombé à ses pieds !

Entouré d'encore très peu de camarades,
Le soldat Maringot Jules,
Entend les obus éclater,
Ils se rapprochent insidieusement...

Entouré d'encore très peu de camarades,
Le soldat Maringot Jules,
Se dit : " Petit Paul, aujourd'hui doit avoir un an déjà ?"
"Comment se fait-il que je ne suis pas vers lui, pour fêter ça ?"

Entouré encore de si peu de camarades,
Le soldat Maringot Jules,
Depuis toutes ces années à se battre,
Ne pense plus à rien, sauf à sa femme et son gamin !

Entouré encore de si peu de camarades
Il voit une boule de feu, sa chaire déchirée,
Un cri ultime sort de sa bouche asséchée,
Une dernière lueur dans ses yeux vitreux et attérrés !

Entouré de quelques camarades,
" Les Gueules Cassées", les rescapés, éberlués, étonnés d'être là !
Eugénie et Paul,
N'ont plus que faire de cette guerre qui leur a pris un père, un mari,
Qui avec honneur a défendu la patrie !

Plus de blé doré à faucher,
Plus de douceur angevine du foyer familiale,
Plus qu'un père à imaginer, un mari à pleurer.

Aujourd'hui la patrie est libérée,
Les tranchées sont un peu refermées,
Mais résonnent encore,
Les sanglots étouffés du soldat Maringot Jules,
Mais résonne encore,
Son courage donné sans compter !

Un jour au fond de ce cauchemard,
Le soldat Maringot Jules,
Avait rêvé que l'enfer de la Grande Guerre,
Ne soit plus d'actualité,
Qu'il pourrait de nouveau faucher le blé doré,
Embrasser Eugénie, douce et tendre adorée,
Serrer fort son Paul joufflu et malicieux.

Mais un obus de trop,
A tué le soldat Maringot Jules,

Sur la place du village,
Gravé dans la pierre d'une stéle bientôt centenaire,
Entouré de ses camarades,
On voit le nom du soldat Maringot Jules !
"A nos enfants tombés pour la patrie"

J'entends au loin l'obus fatal,
Et Jules qui meurt sous son habit tout gris...
Et Jules pourquoi, pour qui,
Puisqu' encore aujourd'hui,
D'autres bombes éclatent,
D'autres Soldats tombent au combat,

Mais Jules malgré tout,
Ton courage est un exemple.
Pour ton abnégation,
Nous te devons à jamais le respect,
Ainsi qu'aux camarades qui t'entouraient...

Véronque Blandin

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5 novembre 2010

Jean-Paul Mercier : séance de dédicace samedi 6 novembre 2010 à la Maison de la Presse de Decize

L' EUROPE DES OURS
Dernier livre de Jean-Paul Mercier.

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Lors du salon du livre de Decize, le 9 octobre dernier, j'ai pu rencontrer Jean-Paul Mercier qui adore la nature et qui c'est pris d'une véritable passion pour l'ours ! J'ai longuement parlé avec lui lors de cette manifestation, sur son stand. Nous avons pu évoquer le sujet de son livre, ce dernier m'a beaucoup interpellé, car m'étend rendu au Canada plusieurs fois j'ai pu me rendre compte que l'ours au Canada n'était pas du tout vu de la même façon qu'en France. Nous en avons discuté et bien sûr abordé le sujet du problème des ours dans les Pyrénées où il m'a appris déjà beaucoup de choses que je ne connaisssais pas, ayant la vision unique que les médias veulent bien nous faire passer et dont la réalité est tout autre !

Samedi 6 novembre 2010 à partir de 14 h 30 vous pourrez le découvrir à la Maison de la Presse où se déroulera une séance de dédicaces pour son ouvrage : "L' Europe des Ours" !

C'est vraiment un homme très passionné par ce sujet. On ressent vraiment cela quand il en parle et il connait vraiment tout sur le bout des doigts. Ses yeux pétillent quand il parle ! Je n'ai pas pu continuer trop longtemps de l'accaparer lors du salon du livre, il y avait du monde mais je suis sûr que nous aurions pu en parler pendant des heures ! J'aurai bien aimé pouvoir prolonger cet échange. J'espère que samedi , je pourrais le retrouver.

Si vous ne le connaissez pas encore, n'hésitez pas samedi d'aller à sa rencontre. Vous rencontrerez un homme plein de connaissances, passionné et passionnant.

Véronique Blandin

4 novembre 2010

Hommage ce soir au "King of Cool" : Steve Mac Queen

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Voilà trente ans que Steve Mac Queen est décédé !

Comment vous dire, c'est pour moi, un acteur hors normes, incontournable, l'une de mes idoles de ma jeunesse dont je suis toujours aussi fan ! Son physique avec ses yeux de glace me faisait rêver et j'en rêve encore. Je placardais mes classeurs de lycéenne des photos  de ce bel homme. J'aime ses films, sa carrière, le rebelle, sa façon d'être etc.

Né en 1930, son enfance sans son père n'est pas facile. En 1947, il s'engage dans les marines où il est mécanicien. En 1952, il étudie à l'Actors Studio.

Dans les années 60, il joue le fameux  rôle de Josh Randall dans "Au non de la loi" série culte ! Sa célèbre Winchester au canon scié et sa façon de renguainer l'arme, ça c'est inoubliable !

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Il tourne évidemment de nombreux films comme : Les 7 mercenaires, Bullit, La Grande Evasion.

"Papillon" me marque fortement, je suis jeune quand je le vois pour la première fois. Mais il reste le rôle, le grand rôle qui montre et démontre que Steve Mac Queen n'est pas un acteur de pacotille !

Il joue dans la "Canonnière du Yang-Tsé" un rôle tout aussi magnifique (qui lui rappelle certainement sa vie ancienne de mécanicien dans les marines.)

Guet Apens est un très bon film aussi à voir et à revoir !

La Tour Infernal film joué avec l'autre beau garçon de l'époque (Paul Newman), fait monter l'adrénaline et le suspens en puissance ! Deux caractères qui s'affrontent d'une façon magistrale !

Steve était très fier du film "L'Affaire Thomas Crown" (tiré de l'histoire vraie de cet escroc) avec Faye Dunawaye avec qui il échange le plus long baiser du cinéma de tous les temps !!! (Sacré Steve !)

Steve est un grand passionné de voiture et de courses automobiles. Lorsqu'il tourna le film "Le Mans", il était très démoralisé, éprouvé ! Il voulait vraiment participer à la vraie course des 24 h du Mans, et ainsi intégrer des vraies images de la course dans le film ! Mais les assureurs du film n'ont jamais accepté ! Grosse deception pour ce fou de vitesse ! Il fait d'autres courses automobiles, même un jour avec une jambe dans le plâtre (accident de moto autre grande passion de Steve !) !

D'un point de vue privée il a été assez tumultueux ! En 1957 il épouse Neile Adams avec qui il a deux enfants ! Il consomme souvent des substances illicites etc ! En 1972 ils se séparent ! En 1980 un cancer l'emporte !

Steve l'homme à la vie tourbillonnante à 100 à l'heure ! Il se drogue, etc aime la vitesse à un point tel qu'il aurait pu en mourrir comme un certain James Dean ! Toujours la course en avant comme si il cherchait perpetuellement ce père qui a été si abscent..... Les vrais artistes ont souvent de grandes fêlures !

Steve était un incroyable acteur! Ce soir France 3 rediffuse Papillon à 20h35, et Bullit à 23h25 !

Je pouvais mettre beaucoup de photos de Steve dans cet article mais j'en ai beaucoup donc je lui consacre un album sur mon blog! C'est une de mes idoles, un monstre sacré qui n'avait rien d'un monstre ! Un homme à fleur de peau, au regard profond, au sourire ravageur ! Comme je le disais de Jean Gabin l'autre jour, un regard suffisait et on comprennait tout !!

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Véronique Blandin

3 novembre 2010

LOUIS PERGAUD : Prix Goncourt 1910 ...

pergaud

Il y a 100 ans, Louis Pergaud (1882-1915) obtient le prix Goncourt pour le livre "Goupil à Margot, histoire de bête", face à Colette et Apollinaire pourtant favoris.

TF1 hier au journal de 13 h a fait un joli reportage en nous parlant d'un des livres les plus connus de Louis Pergaud " La Guerre des Boutons" en signalant qu'il avait 100 ans mais ce livre a été écrit en 1912 ! Mais merci tout de même à TF1 d'avoir évoqué cet auteur formidable du début du 20 éme siècle.

Cet homme était instituteur originaire du Doubs. Il nous quitte en 1915 pendant la guerre. Mais il nous laisse de beaux livres.

Donc en 1912 il nous dépeind dans " La Guerre des Boutons, roman de ma 12éme année", la vie de jeunes garçons, deux groupes de deux villages qui s'affrontent, les Longeverne et les Verlans.

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Ce livre je me rappelle l'avoir lu en l'empreintant à la bibliothèque de mon collége. Je me souviens bien de la couverture ! Mais Yves Robert, le réalisateur fait connaître cette histoire dans un film en 1962. Et les répliques, pour certaines tirées du livre deviennent cultes. Yves Robert en invente une comme "Ben, mon vieux si j'aurai su, j'aurai po v'nu" dit par Tigibus, petit bonhomme très drôle qui dit aussi après avoir fait diversion pour ses camarades en attendrissant le vieil Aztek (joué par notre Dufilho acteur formidable) qui lui fait boire de la bonne goutte pour le réchauffer, un peu trop sans doute pour un petit de cet âge " Elle est drôlement bonne ta goutte !" et se met à chanter très fort dans les rues du villages la nuit "Mon pantalon qu'est décousu, si ça continu, on verra l'trou, de mon pantalon, qu'est décousu ....etc"
Lebrac le "chef des Longevernes"
s'affronte à Boulot "Lieutenant des Verlans". Ils se lancent des noms d'oiseaux (couilles molles etc), se jettent des pierres et un jour Lebrac a l'idée de voler les boutons, les bretelles etc des adversaires qu'ils arrivent à faire prisonniers lors de leurs petites bagarres, pour que ces derniers se fassent disputer et punir par les parents ! Alors une petite guerre s'instaure encore plus et des stratégies etc. Un jour les deux chefs se font vraiment sermonner pour avoir casser le tracteur tout neuf de Monsieur Aztek et les deux "chefs" se retrouvent dans la même pension et là n'en menant pas large, se retrouvent et tombent dans les bras l'un de l'autre. Ce qui fait dire à Lebrac "Dire que, quand nous serons grands, nous serons peut être aussi bêtes qu'eux ...."

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Ce film est un film culte mais il faut vraiment lire le livre, on y trouve tout autant de plaisir !

Louis Pergaud grand auteur français surtout dans le domaine animalier. A travers son oeuvre on ressent son goût pour l'anti-militarisme, où il met en parallèle, les agissements des animaux et des hommes.
Il écrit "La Revanche des Corbeaux" (1911), "Le Roman de Miraut, chien de chasse" (1913).
Mort en 1915, certains ouvrages sont publiés à titre posthume.

L'Association Louis Pergaud lui est consacrée.

Il écrit quelques jours avant sa mort : "Reverrons nous les champs reverdir et les fleurs pousser ?"

Monsieur Louis Pergaud beaucoup vous ont oublié, c'est dommage ! Et puis " La Guerre des Boutons", on rit bien en lisant votre livre qui est devenu un film incontournable de notre cinéma.

Merci à vous. Votre courte vie aura marqué notre monde littèraire.

Véronique Blandin

2 novembre 2010

Rien.....

Je n'étais pas grand chose,
Me voilà moins que rien.
Je n'avais que l'amour des belles choses,
Je n'avais que d'amour à donner,
J'aimais me passionner pour le savoir,
Qui n'est jamais assouvi,
Tellement de choses existent à découvrir.
Voilà que ce tout n'est plus rien.
J'avais les yeux de mon petit être,
Plongés dans les miens ce jour de décembre,
Qui l'a vu naître ce beau matin.
Maintenant il m'échappe, et c'est normal !
Il commence lui aussi de m'être inconnu.
Je n'étais pas grand chose,
Me voilà moins que rien.
Pour tous, je suis toujours celle,
Par qui le malheur arrive,
Celle qui mérite le mépris.
Je suis une imparfaite.
Tous font tout bien,
Et moi je ne suis rien.
Ecrire est mon seul salut,
Du moins, j'espère qu'en cela,
Je ne suis pas une moins que rien ?
Oui j'espère qu'en cela,
J'ai un peu de mérite ?
Mais cette solitude,
Où l'on me laisse,
Mais ces mépris qu'on m'asséne toujours,
Auront raison de moi.
J'ai beau écrire à en perdre mes forces,
Je ne peux plus supporter,
Cet acharnement !
Moi qui ne voulais que donner, qu'aimer,
Moi qui ne voulais qu'exister un peu.
Moi qui voulais tant apprendre,
Car dans ce monde il y a tant à voir et savoir...
Je ne voulais rien d'autre.
Je n'étais pas grand chose,
Et me voilà plus rien.

Véronique Blandin

1 novembre 2010

Un jour deux hommes ........

Cette chose qu'on appelle "maladie"  avait tout pris en ce beau matin d'été !

Il n'en était pas revenu de l'annonce laconique, faite par cet homme froid, assis derrière son bureau trop sérieux, pompeux et solennel. Celui à qui il avait confié son corps, son âme, ses histoires, sa vie.... Il aurait voulu plus d'humanité dans cette voix assénant cette vérité dont il se doutait bien ! Forcément, c'était lui qui souffrait, c'était lui qui pénait, c'était lui qui luttait. Et c'était lui qui avait aimé sans se douter, qu'aimer lui donnerait la mort dans ce corps qui semblait si parfait !

Il était triste en ce beau matin d'été, assit sur leur banc préféré ! Un peu perdu, il avait appelé celui pour qui son coeur battait.

Et en une seule phrase tout s'écroulait encore ! Bien plus que ce virus sournois et malsain qui le rongeait lentement, le rejet pur et simple de l'être aimé était bien plus assassin !

Alors que faire ? Aujourd'hui deux automnes plus loin, c'est la phase terminale, comme disent ces gens qui répétent les mêmes gestes de soins machinalement, peu convaincants, peu rassurants, déshumanisés, blasés peut-être ?

Plus de force dans ce corps jadis musclé et beau, plus d'envies, que la souffrance, que la solitude comme seul refuge.

Ici tout était blanc, les murs, les blouses, les gens, les draps. Tout était lisse et froid. L'espoir était déjà trop loin depuis fort longtemps. Il tenait dans sa main, la chaine en or, avec sa médaille de Saint Antoine de Padoue, seules choses que sa mère si peu connue, lui laissa ! Il n'avait guère prié, jusqu'à lors dans sa vie. Mais ce jour là il la serra si fort dans son poing famélique, qu'on pouvait se douter qu'il voulait s'y rattacher.

Plus la force de souffrir, plus la force de peiner, plus la force de lutter, son corps décharné lâchait prise, son esprit était loin déjà. Il avait eu raison de lui mais pas de son âme, pas de sa droiture. Jusqu'au bout il avait su rester lui même, pas rancunier pour un sou, pas de regret, pas de haine !!!

Le dernier souffle donné, ils avaient pris sa dépouille légère. Et comme ils leur avaient humblement demandé, il était retourné en poussière vers un monde inconnu où il ne souffrirait plus !

Ils jetèrent les cendres dans la rivière comme il le désirait, pas de famille, pas d'amis sont venus. Il n'en avait pas voulu, puisque dans son long combat, ils n'étaient pas du tout là ! Puisqu'avant ils l'avaient rejeté quand il leur avait annoncé son choix d'aimer autrement que selon "leurs conventions idiotes", alors pas besoin de leurs lamentations tardives et déplacées !

Seule une rose lancée sur l'eau calme, de la main de cet homme froid, messager malgré lui du douloureux diagnostic, qui l'avait laissé sans voix, lui aussi ! Ce beau jeune homme en face de lui, qui le croyait détaché inhumain à qui il avait donné ce verdict sans appel, ne savait pas que lui aussi ne pouvait s'habituer à ces cytomégalovirus intuables et résistants qui s'insinuent dans cette maladie à l'issue fatale ! Que son impuissance le faisait devenir pierre pour ne pas pleurer, pour ne pas céder, pour continuer d'aider avec ce qu'il pouvait....

La rose partait doucement avec les flots légers de sa dernière demeure sous les yeux mouillés d'un homme désarmé.

chemin

Véronique Blandin

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  • J'ai besoin de partager mes diverses passions, surtout celles pour la littérature, l'écriture et l'art en général. Partager mes révoltes, mes coups de coeur...etc ! M'exprimer et échanger.... Découvrir aussi ce que vous avez à me dire, à me raconter....
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