Lorsque j'avais une quinzaine d'année, c'était le leitmotiv, du patron des chenilles, à la fête de la Pentecôte ! Que de rigolades et de cris poussés dans cet engin fendant l'air, c'était l'insouciance, la jeunesse, même si les jours qui suivaient, on avait mal au dos et aux mains ..... La pentecôte que j'ai vécu jeune n'a rien à voir avec celle de maintenant, et celle que mon père a pu connaître dans sa jeunesse n'avait rien à voir avec la mienne .......
Mais cette fête à Decize reste incontournable, même si tout va de plus en plus vite, de plus en plus haut, et de plus en plus cher....

Bonne Fête à tous .....

Voilà un texte d'une chanson de Daniel Guichard : Les manéges !

Le ciel était trop bleu
Lorsque je les ai vus
Ils avaient l'air heureux
Perdus dans la cohue
Y'avait une fête foraine
Et ils y sont allés
C'était la fin de la semaine
Tout le monde était gai

Et près d'eux Les manèges tournaient, les manèges tournaient
Au rythme des flonflons, au rythme des flonflons
Les manèges tournaient, les manèges tournaient
En faisant éclater, les rires et les chansons

Ils se sont arrêtés
Près des chevaux de bois
Là il lui a parlé
En élevant la voix
Elle s'est mise à pleurer
Dès qu'il n'a plus rien dit
Puis ils ont continué
Mais le ciel était gris

Et près d'eux
Les manèges tournaient, les manèges tournaient
Au rythme des flonflons, au rythme des flonflons
Les manèges tournaient, les manèges tournaient
En faisant éclater les rires et les chansons.

Sans qu'ils se disent un mot
Leurs mains se sont lâchées
Sans qu'ils se disent un mot
Ils se sont séparés
C'est facile à décrire
Mais c'est bête à pleurer
Que dans un flot de rires
Deux coeurs se soient noyés

Et toujours Les manèges tournaient, les manèges tournaient
Au rythme des flonflons, au rythme des saisons
Les manèges tournaient, les manèges tournaient
En faisant éclater les rires et les chansons

Et près d'eux Les manèges tournaient, les manèges tournaient
Au rythme des flonflons, au rythme des saisons
Les manèges tournaient, les manèges tournaient
En faisant éclater les rires et les chansons

Et près d'eux
Les manèges tournaient, les manèges tournaient La la la la...

Daniél Guichard

Véronique Blandin

Pour moi l'une de nos plus grandes artistes !! J'aime mettre ses disques après une journée éprouvante et me plonger dans l'univers de cette belle dame.....

jule et jim par lepoulpe33

2. J’ai la mémoire qui flanche par francomac

Véronique Blandin

Grandeur et modestie de l'engagement !

Jorge Semprun (1923-2011) encore un grand homme qui nous quitte.

Écrivain, scénariste, et homme politique, espagnol mais dont l'oeuvre est essentiellement rédigée en français, est décédé aujourd'hui.

C'était un grand auteur (il était à l'Académie Goncourt), un scénariste (Z de Costa Gavras, ou Stavisky d'Alain Resnais....) C'était un homme de valeurs bien proches des miennes, très proches....

Il a lutté contre le régime de Franco par exemple. Pendant la seconde guerre mondiale, il est résistant, en contact avec le réseau communiste des Francs-tireurs et partisans Main-d'oeuvre ouvrière immigrée...etc. En septembre 1943, la Gestapo l'arrête à Joigny et il connaît la déportation à Buchenwald...

C'est un grand humaniste, un grand intellectuel. Notre culture française perd un grand homme, l'Espagne aussi.

J'aime beaucoup ses interventions dans les émissions, son savoir, sa vision du monde, et sa discrétion, sa façon de parler de choses importantes avec une grande maîtrise d'un bon nombres de connaissances.

Un homme qu'on ne peut oublier.....

Entretien avec Jorge Semprun 1/3 (Mediapart) par Mediapart

Jorge Semprún 2/3 par Mediapart

Jorge Semprún 3/3 par Mediapart

Véronique Blandin

Une ultime fois, l'homme a pris entre ses doigts l'archet lustré et beau.
D'un geste encore alerte, d'un geste sobre et efficace,
Grâce à son art si maîtrisé,
Il joue sans détour la sonate à Kreutzer de Beethoven.

Comme une dernière ode, lente et sublime,
Comme un message d'adieux,
Il ne fléchit pas.

Longue sonate, belle et envoûtante,
Il se laisse emporter, et quelques larmes perlent,
Aux coins de ses yeux délavés.

Puis quand il relève pour la dernière fois son archet devenu lourd,
Le maître range soigneusement son Stradivarius dans le coffret de velours rouge,
Un velours protecteur et chaud.

Un regard long et un silence pesant,
Se pose sur l'instrument.
Puis le maître lisse les manches de sa veste de cérémonie,
Veste tant de fois mise sous les lumières.

Il regarde tout autour de lui dans cette pièce,
Où il a tant répété,
Où il a tant composé,
Où il a tant aimé jouer les plus grands.....

Des photos lui rappellent les heures de gloires,
Les heures de jeunesse et de virtuosité....

Tout est à sa place comme il le veut,
Il peut désormais s'allonger,
Et repenser à cette dernière sonate,  jouée à bout de force, à bout de souffle,
Mais encore avec tant d'ingénuosité et de perfection....

Demain, ses éléves, ses admirateurs,
Vont le découvrir les traits détendus,
Le coeur sera parti léger,
Avec encore des notes sublimes et accrochées dans l'air....

L'artiste virtuose a pris sa dernière pose,
Satisfait de sa dernière sonate,
Satisfait d'avoir transmis avec passion et amour,
A ses élèves son savoir et son art,
Satisfait d'avoir fait vibrer des salles entières à travers le monde.....

Ce soir résonne encore la sonate de Kreutzer,
Si vous tendez encore un peu l'oreille,
Vous l'entendrez toujours .......

Véronique Blandin

Abd Al Malik : moi ce jeune, cet homme là, je l'aime énormément !! Quel talent !! Ses textes poignants me donnent des frissons tellement c'est beau et tellement bien interprété !! Abd Al Malik, c'est vraiment du lourd dans le bon sens !!!!!

Magnifique, voilà quelques extraits !!!

 C'est gens là !

Abdel Malik: Ces gens là par hchicha

 C'est du lourd !

Abd Al Malik - C'est du lourd ! par AbdAlMalik

Véronique Blandin

Jean de La Fontaine (1621-1695)

Tout est mystère dans l'Amour,

Ses flèches, son Carquois, son Flambeau, son Enfance.
Ce n'est pas l'ouvrage d'un jour
Que d'épuiser cette Science.
Je ne prétends donc point tout expliquer ici.
Mon but est seulement de dire, à ma manière,
Comment l'Aveugle que voici (C'est un Dieu), comment, dis-je, il perdit la lumière ;
Quelle suite eut ce mal, qui peut-être est un bien ;
J'en fais juge un Amant, et ne décide rien.
La Folie et l'Amour jouaient un jour ensemble.
Celui-ci n'était pas encor privé des yeux.
Une dispute vint : l'Amour veut qu'on assemble Là-dessus le Conseil des Dieux.
L'autre n'eut pas la patience ;
Elle lui donne un coup si furieux,
Qu'il en perd la clarté des Cieux.
Vénus en demande vengeance.
Femme et mère, il suffit pour juger de ses cris : Les Dieux en furent étourdis, Et Jupiter, et Némésis, Et les Juges d'Enfer, enfin toute la bande.
Elle représenta l'énormité du cas.
Son fils, sans un bâton, ne pouvait faire un pas : Nulle peine n'était pour ce crime assez grande.
Le dommage devait être aussi réparé.
Quand on eut bien considéré L'intérêt du Public, celui de la Partie,
Le résultat enfin de la suprême Cour Fut de condamner la Folie A servir de guide à l'Amour.

 Jean de La Fontaine

Véronique Blandin

Une voix comme elle avait, des textes merveilleux, et nous voilà ailleurs, un peu dans des rêveries salvatrices et nécessaires ........

Barbara - Ma Plus Belle Histoire d'Amour par musiclover4

Véronique Blandin

Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944)

C'est un livre universel, que tout le monde ou presque a lu ! On le découvre en général dans l'enfance et on est marqué à jamais par ce formidable livre de Saint-Exupéry ! 

Antoine de Saint-Exupéry fait son service militaire dans l'aviation avant d'entrer, en 1926, à l'Aéropostale. Son premier roman, "Courrier Sud", est le fruit de ses premières années d'aviation. De 1929 à 1939, il assure des liens aéropostaux en Argentine, où il se marie. A la même époque, son deuxième roman, "Vol de nuit", obtient le prix Femina. Après avoir été pilote de guerre, Antoine de Saint-Exupéry s'installe aux Etats Unis où il écrit son roman le plus célèbre, "Le Petit Prince". Il participe au débarquement américain en Afrique du Nord avant de disparaître en avion dans des circonstances qui restent mystérieuses, le 31 juillet 1944. Il laisse un roman inachevé, "Citadelle", considéré aujourd'hui comme la somme de sa pensée. Saint-Exupéry, humaniste et poète, reste inclassable, et un de nos auteurs les plus lu dans le monde avec "Le Petit Prince" !

On le lit avec ses parents, et ensuite tout au long de notre vie il reste un livre culte et de référence !

Voilà un extrait : La rencontre avec la fleur !

Rencontre avec la fleur

 Le petit prince traversa le désert et ne rencontra qu' une fleur.
Une fleur à trois pétales, une fleur de rien du tout...
-Bonjour, dit le prince.
-Bonjour, dit la fleur.
-Où sont les hommes ? demanda poliment le petit prince.
La fleur, un jour, avait vu passer une caravane:
-Les hommes ? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus il y a des années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gêne beaucoup.
-Adieu, fit le petit prince.
-Adieu, dit la fleur.

Véronique Blandin

Dimanche dernier, le 29 mai 2011, se déroulait pour la première édition :La Fête du Livre à St-Pierre-Le-Moûtier.

La chaleur était présente, mais surtout elle l'était dans les coeurs.

J'ai retrouvé avec toujours autant de joie mes amis Jean-Noël, Jean-Charles, Michel et enfin fait la rencontre (autre que virtuelle) de Cécile et aussi Florence qui oeuvraient avec Michel pour nous organiser une magnifique journée autour du livre, des auteurs, et d'autres artisans du livre ! Ils se sont donnés beaucoup de mal pour que la fête soit belle !!

Plus de trente participants, très enthousiastes ont reçu les nombreux visiteurs qui avaient répondu présents à cette nouvelle fête autour de cette passion du livre !

Pour ma part, j'ai fait de très belles nouvelles rencontres et découvertes par exemple avec Betty Bottard-Personne, Monsieur Sartelet, Monsieur Hartelaub....etc

J'ai pu discuter enfin avec Monsieur Philippe Calem, qui m'a parler de la bibliothèque sonore, quelque chose qui me tient à coeur depuis longtemps !

Si j'avais pu, l'ensemble des livres présents seraient revenus avec moi !!! J'ai pu en acheter quelques uns et j'en ai acheté de bien jolis pour mon fiston qui j'espère vont le suivre longtemps...

J'ai discuté et partagé avec beaucoup de personnes et j'espère les retrouver très vite ! Bientôt, peut-être qu'un jour je vais me retrouvé avec eux pour  mes futures éditions ???

Merci à Michel, Cécile et Florence pour nous avoir donné à nous les lecteurs, les passionnés de livres et d'échanges de ce genre, la possibilité qu'une telle fête existe dans une ambiance conviviale, non guindée, avec plein d'humour et d'amour... vivement la deuxième édition mais avant ça un peu de repos s'impose pour vous avec toute cette énergie, cet altruisme et cette générosité, que vous avez donné avec intensité ! On en redemande, bravo à vous, je suis heureuse de votre réussite !

Véronique Blandin

Août 1969 trois jours de paix et de musique, j'avais 6 mois et donc cette période m'intrigue d'autant plus !! Moi je crois savoir que j'étais dans les gazouillis et les langes mais vous, vous souvenez vous de ces trois jours là et que faisiez vous ???

Je voudrais bien que vous me racontiez vos souvenirs de cette manifestation unique comme plus jamais on en connaîtra,  je pense ???

Woodstock festival 1969 par glide64

Véronique Blandin