Je voulais attendre un peu mais je peux maintenant vous l'annoncer ! J'ai participé comme en 2011 aux Poésiades organisées à Bayonne. Un concours de poésie ou de prose, et en 2011 comme vous pouvez le découvrir déjà sur mon blog j'ai obtenu à l'époque le "Mérite Poétique" pour un de mes textes.
Cette année je viens d'obtenir : "La mention d'Excellence" pour le texte ci-dessous ! Quand j'ai appris la nouvelle, j'étais vraiment surprise ne pensant pas que le jury pouvait être touché à ce point par un de mes textes !
La remise se fait le 16 mars 2013 ! Dés que je vais avoir le diplôme je vais mettre une photo sur le blog comme en 2011 ! Et bientôt une autre information arrivera peut-être ??
Sur mes genoux posée ….
Le dernier soir venu,
Il ne restera qu'une vieille rose fanée,
Posée sur mes genoux osseux.
Mes mains auront effleuré une ultime fois, doucement,
Les pétales devenus fragiles, aux couleurs passées !
L'odeur délicate, jadis m'envoûtait.
Toujours dans mes souvenirs elle est restée présente et enivrante...
Cette rose était le témoin de votre amour timide et pourtant enflammé.
Je l'ai trouvée, déposée furtivement sur le rebord de ma fenêtre,
Bien après votre départ, avec ce petit papier écrit de votre écriture fine et raffinée !
J'ai attendu votre retour avec cette rose devant mes yeux,
Synonyme pour moi d'espoir, de bonheur lorsqu'enfin je pourrais vous retrouver !
Ce petit mot relu sans fin entre mes doigts !
Puis un jour sur le monument de marbre froid,
Un burin assassin a résonné sur la place du village !
Un homme a inscrit votre nom parmi tout ceux de votre âge, vos amis, vos frères !
J'ai pris alors la rose entre mes doigts, serrée si fort....
Une de ses épines a fait perler mon sang du bout de mon index droit.
Une larme chaude et silencieuse a coulé le long de ma joue.
Moi seule savais pourquoi à jamais,
Je ne pourrais plus accepter une autre rose.
J'ai posé votre fleur dans un coffre en bois,
En bois de rose... avec votre billet doux...
Mon doigt a vite guéri de cette minuscule blessure d'épine,
Mais à jamais mon cœur a saigné.
Jusqu'à ce jour où mes mains ridées,
Ont pris la rose dans le coffre ainsi que le petit billet tâché d'une goutte rouge,
Pour les voir avant que mes yeux se ferment éternellement !
Mon cœur ne saignait plus alors,
Il était de nouveau apaisé,
On allait se retrouver enfin sur le chemin,
Le chemin où vous m'attendez depuis tout ce temps,
Le chemin jonché de pétales de roses, de vos baisers, de vos regards amoureux ...
Véronique Blandin