En ce dimanche, j'ai comme une nostalgie de tes cheveux gris...

Aujourd'hui les heures se font plus lentes, c'est dimanche et un dimanche d'été !!!

Pas un jour où mon regard ne se pose sur tes photos sur mon bureau, pas un jour où je ne fredonne une de tes chansons pour me rassurer... Jamais je ne n'arrive à me remettre de ce 13 mars à jamais graver en moi, comme une marque au fer rouge, j'ai le coeur meurtri et écorché ! Mais ton oeuvre jamais ne sera oubliée !

Je vais toujours avoir des regrets de n'avoir pu  serrer ta main forte et rassurante, de n'avoir pu croiser ton regard doux et franc, de n'avoir pu parler avec toi des choses qui me tourmentent encore... Mais jamais je ne vais quitter des yeux les mots écrits par ta main que tu me destinais en toute simplicité !

Et oui il y a des jours, plus que d'habitude où tu me manques encore plus, aujourd'hui dernier jour de juillet, ce jour en est un, un jour où je voudrais me dire demain, il va  répondre à ma lettre, il va peut être me faire un signe et me dire de venir le voir pour boire le verre de l'amitié, entre le poussiéreux et la table de chêne solide, pour couper un quignon de pain et un morceau de saucisson, et refaire le monde qui devient de plus en plus bancale, qui devient de plus en plus infernale ....

Aujourd'hui, mon ami, tu me manques plus que d'habitude. Il y a des jours comme ça, la nostalgie de tes cheveux gris se fait plus puissante...

Jean Ferrat Les oiseaux deguisés par aandre_danyel

Véronique Blandin

Comments

[jno]

Beau texte, chanson très forte.
Il te reste sa voix, ses disques. C'est insuffisant, je sais bien.