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Le blog de Véronique Blandin

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21 février 2011

Elvis Presley .... (le seul poster dont j'ai eu le droit de mettre sur le mur de ma chambre à l'âge de 8 ans !!!!!)

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Artiste unique, et franchement magnifique..... et quelle voix !!!!

Véronique Blandin

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20 février 2011

Michel Audiard : c'est bien simple, je suis tombée dedans à ma naissance ...

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Et oui le cinéma d'Audiard, les répliques, les films, le dialoguiste, le réalisateur, le scénariste, cet homme, son univers tout cela a bercé mon enfance !

Je pourrais en citer des dizaines, en parler des heures, et regarder en boucle des films de ce grand maître. Je ne m'en lasse pas et c'est pas prêt d'arriver ! Je suis née avec, je vais mourir avec !!!!

Lundi 21 février 2011 un cadeau formidable sur France 3, dans l'émission "Nous nous sommes tant aimés" : Audiard, Blier, Gabin, Ventura sont mis à l'honneur !

Images d'archives, documents inédits, extraits de film, témoignages de Mireille Darc et de Georges Lautner vont illustrer cet hommage rendu à ces monstres sacrés !!

C'est bien simple pour moi on devrait avoir une chaîne de télévision réservée pour des hommes comme eux, pour ce cinéma là inégalable, inégalé.

Dans ma vie quotidienne je glisse souvent dans certaines discussions des répliques à la Audiard, ça me soulage, ça me fait du bien et ça mange pas de pain... Souvent ça agace mais alors là moi quand ça agace ça me réjouit........

Lundi soir cette émission sera suivi par la rediffusion du film ; Ne nous fâchons pas avec Lino Ventura, Mireille Darc, Michel Constantin. Alors pour une soirée sympa n'hésitez pas !

Pour le plaisir un petit extrait, pas piqué des vers, d'un film super !!

Et puis encore, un peu moins connu :

Régalez vous !!

Véronique Blandin

19 février 2011

Les peupliers d'argent ....

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Les peupliers d’argent
Qui s’inclinent sur l’eau
Savent tout, mais ne parleront jamais.
Le lys de la fontaine
Tait sa tristesse.
Tout est plus digne que l’humanité!

Face au ciel étoilé, la science du silence
Appartient à la fleur tout autant qu’à l’insecte.
La science du chant pour le chant
Habite les bois murmurants
Et les flots de la mer.
Le silence profond de la terre qui vit,
C’est la rose qui nous l’enseigne
Au rosier épanouie.

Il faut répandre le parfum
Que nos âmes enclosent!
Il faut être musique,
Tout lumière et bonté.
Il faut s’ouvrir entier
A l’obscur de la nuit
Pour nous emplir d’immortelle rosée!

Il faut coucher le corps
Dans notre âme inquiète!
Aveugler nos regards du jour de l’au-delà.
Nous devons nous pencher
Sur l’ombre de nos coeurs
Et jeter à Satan l’astre qu’il nous tendit.

Il faut imiter l’arbre
Constamment en prière
Et l’eau de la rivière
Fixe en l’éternité!

Il faut blesser son âme aux griffes des douleurs
Pour qu’y entrent les flammes
De l’horizon astral!

Alors dans l’ombre de l’amour défait
Jaillirait une aurore
Tranquille et maternelle.
Des cités dans le vent disparaîtraient
Et sur un nuage Dieu même
Viendrait nous visiter.

(Federico Garcia Lorca)

(Il y a longtemps que je lis les poèmes de cet homme !! J'espère que beaucoup pourront l'apprécier encore.)

Véronique Blandin

18 février 2011

Je suis venue te dire que je t'aimais .......

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Souvent on dit de toi que tu étais un provocateur, moi je crois que tu étais un homme de coeur !
Tu jouais avec les mots, tu étais un poète et moi je voudrais le chanter à tue-tête.
Tu étais un peintre, un artiste profond, généreux et doué.
Oh oui tellement doué ! Tu poinçonnais les mots comme un joaillier minutieux !
Tu aimais l'amour, les femmes et les belles âmes !
Ton "requiem pour un con" me donne encore des frissons, comme "l' anamour" qui m'émeut si fort !
Tu as fait chanter les femmes de ta vie, tu as fait chanter tes amis !
La musique était un de tes dons, à se demander si Mozart n'était pas réincarné en toi ?

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Ta cigarette aux volutes élégantes, indissociable de toi, comme ta barbe que tu gardais,
Comme une bravade face aux regards idiots de ceux qui ne comprennent rien,
Ton petit sourire aux lèvres leur en bouchait un coin !
Tu jouais les voyous, les vielles canailles mais je sais que tu étais un poète, un homme plein de savoirs et d'amour !
T'aurais donné ta chemise ! Ton coeur était percé de part en part, un écorché de la vie qui n'aimait pas les injustices,
Et les politiquement corrects qu'étaient pas très nets ! Je te rassure ils ne le sont toujours pas .....
Ton oeuvre est grande et florissante, à découvrir formidable, quel héritage tu nous a laissé !!
Tu étais un grand, un bon, pas si futile comme beaucoup voudraient le dire de toi !
Quand tu as vu venir la fin, tu es venu t'éteindre doucement au pied de Vézelay.
Ton pote Jules Roy, venez te rendre visite discrétement ! Qui l'aurait cru, dis moi ?
Pour moi tu n'étais pas un provocateur, mais un homme de coeur....

Véronique Blandin

17 février 2011

Rien à dire seulement écouter et regarder : la classe, la grande classe.... Charles ça fait du bien de vous avoir....

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16 février 2011

Une porte s'entrouve .....

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Elle reste longtemps ouverte,
L'homme n'ose pas la pousser,
Il y a tellement longtemps qu'il attendait ce moment !

Elle reste longtemps ouverte,
Il n'a toujours pas pu faire un seul pas en avant.
Il a perdu les repères du temps jadis,
Du temps où sa vie n'était pas entre ces quatre murs.

Elle reste longtemps ouverte,
Il sent l'air un peu différent,
Un peu plus léger mais en même temps trop entêtant,
Il n'est plus habitué à la liberté.

Elle reste longtemps ouverte,
Et puis soudain il faut bien sortir,
Puisque maintenant ils ont compris leur erreur idiote!
Ce n'était pas lui l'homme maudit !!

Elle reste longtemps ouverte,
Des sentiments étranges se mélangent dans sa tête.
Il sent ses jambes se dérober,
Non ce n'est pas aujourd'hui qu'il faut laisser tomber.

Elle reste longtemps ouverte,
Et puis soudain il est dehors.
Le soleil l'aveugle, le ciel est bleu,
Étrangement bleu.

Elle a claqué d'un coup,
Mais cette fois il est du bon côté !
Mais voilà qu'il ne sait pas,
Pourtant il avait tant réclamé cette liberté !

Elle a claqué d'un coup,
Il n'avait plus d'espoir,
Et il s'était fait à l'idée,
De rester un homme prisonnier.

Elle a claqué d'un coup,
Des bouffées de chaleur, les larmes coulent presque !
Il est tout étonné,
Mais c'est enfin arrivé.

Elle a claqué d'un coup,
Désormais il va falloir apprivoiser,
Un monde nouveau, inconnu,
Depuis toutes ces années tout a changé !

Elle a claqué d'un coup,
Mais il a eu raison de tenir bon !
Ce n'était pas lui l'homme maudit,
Vingt années à le crier....

Elle a claqué d'un coup,
Mais peu importe,
Il fallait bien qu'il sorte,
Demain sera nouveau...

Une autre porte s'ouvre,
Celle de la liberté,
Celle de la vérité,
Lui n'avait jamais douté...

Une autre porte s'ouvre,
Il sait que tout sera de nouveau dur,
Que finalement ces quatre murs,
Il avait su les apprivoiser.

Une autre porte s'ouvre,
Un autre monde est là !
Mais quel bonheur tout de même,
D'avoir ouvert la porte.

Une autre porte s'ouvre,
Il faudra un nouveau courage,
Mais il faudra un nouveau souffle,
Mais peu importe c'est lui désormais qui détient les clés,
Les clés de la liberté....

Véronique Blandin

(Parfois des gens sont emprisonnés sans pouvoir prouver leur innocence, et les murs des prisons deviennent pour eux un refuge, une protection quand ils ressortent ils sont presque perdus et trouvent un monde parfois encore plus dur ! Les gens emprisonnés à tord ça me fait mal, les injustices me sont insupportables ! Et ceux qui devraient être vraiment emprisonnés qui ne le sont pas cela aussi m'ennuie .... L'humain a ses limites ...)

15 février 2011

Le sampan et l'enfant....

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Les eaux n'étaient pas toujours calmes,
Le Mékong avait ravagé les villages minuscules.
Un silence de plomb pesait lourdement sur ses rives.
Pourtant la vie régnait en maître deux jours auparavant.

Mais au loin un mouvement irisait les eaux marrons du fleuve colérique redevenu sage en un instant.

Enfin un semblant de mouvement, l'espoir était donc encore possible !
L'enfant orphelin tenant son chien mort dans ses bras leva les yeux plein de larmes.
Il voyait se rapprocher une vague silhouette.
Et petit à petit, des voiles fières et défiant le temps et l'horreur,
Le sampan avait bravé la tempête, avait bravé l'inondation destructrice.

Le sampan tanguait vers l'enfant.
Il venait le chercher, le délivrer de cette maudite terre anciennement nourricière ?

Le sampan se rapprochait doucement, doucement.
Mais l'enfant déchanta bien vite !
Le sampan était vide, plus de vie à son bord.
Il errait lui aussi.

Le Mékong avait eu raison de ses occupants.
Il dérivait solide pourtant.

L'enfant se résigna à laisser son chien sans vie.
Il monta sur le sampan et décida d'en prendre possession.

L'embarcation robuste mais vide, l'enfant vivant mais seul, partaient alors vers d'autres horizons.

Quelque part une étoile avait guidé le navire jusqu'à l'enfant.

Bien des décennies plus tard, l'homme musclé et brave, voguant inlassablement sur le Mékong était toujours sur son sampan fidèle et rassurant.

Ensemble, leur étoile les guidait pour porter l'espoir à ceux restés à quai.

Le sampan aux voiles fièrement dressées, l'homme devenu sage, maîtrisaient les furies d'un Mékong pourtant nécessaire à la vie...

Ils avaient chacun besoin de l'autre, indissociables, ne faisant qu'un...

Je vois le sampan porteur d'espoir passer devant moi, peut-il s'arrêter ou pas. Il faut savoir faire aussi le premier pas pour fouler sa coque et embarquer pour continuer de naviguer ! N'est-ce pas ???

Véronique Blandin

14 février 2011

Cinquante six ans..........

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Je ne sais pas si c'est une tradition ou bien la machine de la société de consommation, mais aujourd'hui c'est la Saint Valentin, la fête des amoureux. Alors bonne fête à tous les amoureux et puis à ceux qui portent ce prénom, je connais un jeune de quinze ans du côté de Tournus qui porte ce prénom alors bonne fête mon grand !!!

En tous les cas l'amour devrait être une fête de tous les jours, pas seulement dans les mots mais dans les actes vis à vis de l'autre (chose plus facile à dire et à écrire, je vous l'accorde qu'à appliquer réellement....) mais pour moi je pense que lorsqu'on construit quelque chose il faut savoir être fidèle, respecter l'autre, le soutenir quand il va mal, parfois d'un seul regard pouvoir le soulager, être là quand la maladie touche l'être aimé, rire avec ou bien pleurer, partager les petites ou les grandes choses de la vie etc , si tout cela était si simple les couples résisteraient peut être mieux, enfin même en amour je suis une utopique.... On ne se refait pas ....

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Moi, il y a deux amoureux que j'admire plus que tout, depuis 56 ans d'amour qu'ils partagent sans s'être quitté une seule journée ou presque depuis tout ce temps : mes parents ! Alors c'est à eux que je dédie ce jour du 14 février, qu'ils restent encore de nombreuses années ensemble, des vrais perruches....

Véronique Blandin

13 février 2011

Jean Ferrat : mon refuge, mon phare....

Oui vous allez encore dire, elle nous parle encore de Jean Ferrat, je pense que je ne vais jamais pouvoir m'en empêcher, n'en déplaise à certains !!!!

Jean Ferrat c'est tout pour moi, mon guide, mon maître. De son vivant, je ne pouvais cesser de l'écouter, de m'en inspirer etc, depuis son décès, il me manque énormément. Depuis 11 mois, je ne peux oublier Jeannot, comment peut il en être autrement. Dans mes moments de doutes, de peur, de tristesse, de joie il est toujours présent, pas un jour sans lui ! Il reste mon guide et j'espère, si il me voit quelque part, qu'il peut se dire que je reste dans ses pas, dans ses traces et que je ne bafoue pas les valeurs qui lui tenaient à coeur et qui me tiennent à coeur à moi aussi !

En ce moment, tout particulièrement depuis quelques jours ma tristesse est profonde et de regarder des documents, d'écouter sa musique est un grand soulagement....

12 février 2011

L'Océan....

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Il me manque avec ses roulis,
Son odeur vivifiante,
Sa plage à l'infini...

C'est mon coin de paradis,
Au bord de l'océan,
J'adore attendre des heures,
Les yeux perdus dans l'horizon fuyant.

Il me manque avec ses embruns,
Qui me réveillent et me redonnent vie....

Au bord de l'océan,
Il n'y a plus que l'essentiel,
On devient tout petit,
Et l'on devient plus humble....

Il me manque avec son mouvement,
Parfois qui se déchaîne et devient inquiétant,
Puis soudain c'est le calme après la tempête,
Et l'on se sent soi même un peu tranquille.

Au bord de l'océan,
Rien n'est comme ailleurs,
Les éléments sont dominants,
Et on ne peut pas en faire ce que l'on veut,
C'est ça qui est rassurant.

Il me manque avec ses couleurs,
Différentes selon le temps et son humeur,
Selon le vent et le soleil,
Qui nous jouent avec lui des merveilles.....

L'océan et moi,
Une histoire éternelle, une histoire intime,
L'océan un allié de tout temps,
Où j'aime me retrouver peut être un jour pour l'éternité.....

Véronique Blandin

11 février 2011

Lire à Saint-Pierre : réunion le 22 février 2011

L'association de Michel Benoit Lire à Saint-Pierre prépare son futur salon du livre et pour cela ils ont besoin non seulement d'auteurs, d'intervenants divers et variés mais aussi de parrains culturels !

Pour de plus amples renseignements vous trouverez tout sur le site de Lire à Saint-Pierre référencé sur mon blog. L'association organise une réunion le 22 février 2011 !

Dont voilà l'affiche et n'oubliez pas de consulter le site Lire à Saint-Pierre ou le blog de Michel aussi référencé ici.

Véronique Blandin

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10 février 2011

Victor Hugo (1802-1885)

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A des âmes envolées

Ces âmes que tu rappelles,
Mon coeur, ne reviennent pas.
Pourquoi donc s'obstinent-elles,
Hélas ! à rester là-bas ?

Dans les sphères éclatantes,
Dans l'azur et les rayons,
Sont-elles donc plus contentes
Qu'avec nous qui les aimions ?

Nous avions sous les tonnelles
Une maison près Saint-Leu.
Comme les fleurs étaient belles !
Comme le ciel était bleu !

Parmi les feuilles tombées,
Nous courions au bois vermeil ;
Nous cherchions des scarabées
Sur les vieux murs au soleil ;

On riait de ce bon rire
Qu'Éden jadis entendit,
Ayant toujours à se dire
Ce qu'on s'était déjà dit ;

Je contais la Mère l'Oie ;
On était heureux, Dieu sait !
On poussait des cris de joie
Pour un oiseau qui passait.

Véronique Blandin

En hommage à mon amie Jacqueline à qui j'ai dit aurevoir aujourd'hui, elle aimait tant les livres et beaucoup Victor Hugo.....

9 février 2011

Christine Sévres et Jean Ferrat duo : La matinée se lève...

Je les aime beaucoup, les voix vont bien ensemble et ils étaient merveilleux !

8 février 2011

Mon amie........

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Votre coeur a cessé de battre,
Et soudain le mien c'est un peu plus étiolé.

J'ai bien du mal à réaliser,
Que vous n'êtes désormais plus là !

Votre coeur a cessé de battre,
Et soudain le mien c'est un peu arraché.

Nous avons passé de beaux moments,
Vous et votre soeur mon amie elle aussi.

Votre coeur a cessé de battre,
Et soudain le mien c'est un peu brisé.

Vous aviez un humour que j'adorais,
Des répliques à la "Audiard" qui étaient innées chez vous,

Votre coeur a cessé de battre,
Et soudain le mien c'est un peu asséché.

Vous aviez tant de savoirs et d'amour pour les livres,
Qu'un jour vous m'aviez fait découvrir votre bureau là-haut sous les toits.

Votre coeur a cessé de battre,
Et soudain le mien c'est un peu attristé.

Vous me racontiez toutes ces générations d'élèves,
Qui sont passés sur vos bancs, ce métier d'institutrice que vous aviez appris à Rouen.

Votre coeur a cessé de battre,
Et soudain le mien à un peu vacillé.

Vous me racontiez les bêtises de votre jeunesse,
Pendant la guerre, quand vous vous cachiez pour tester, derrière un bosquet une cigarette volée.

Votre coeur a cessé de battre,
Et soudain le mien c'est mis à s'essouffler.

Vous me racontiez les beaux voyages avec mes parents,
La Russie, la Norvége, la Gréce, Venise etc,

Votre coeur a cessé de battre,
Et soudain le mien c'est mis à s'affoler.

Votre air désinvolte, votre façon d'observer les autres sans mot dire,
Et puis soudain de dire le mot juste au bon moment, avec votre humour qui n'était qu'à vous, c'est aussi cela qui va me manquer.

Votre coeur a cessé de battre,
Et soudain le mien se sent orphelin.

Vous aviez le double de mon âge, l'âge de papa, et de maman,
Mais nous avions tissé des liens d'une amitié parfaite, doucement vous m'avez beaucoup appris.

Votre coeur a cessé de battre,
Et soudain le mien c'est un peu éteint.

Votre façon d'être, votre façon de parler quand il le fallait et toujours à bon escient,
Me faisait penser à mon Baptiste, mine de rien jamais un mot de trop mais le mot quand il le faut, tout dans le regard, c'est sûrement aussi pour ça que j'aimais tant votre compagnie.....

Votre coeur a cessé de battre,
Et soudain le mien va resté chagrin.

Je ne réalise pas, pas encore,
Je ne m'attendais pas ça de vous, vous étiez un peu fragile mais je ne pensais pas qu'elle vous prendrait maintenant, j'attendais encore de passer de bons moments.

Votre coeur a cessé de battre;
Et soudain le mien c'est un peu perdu.

Je ne réalise pas encore,
Je ne sais pas pourquoi, j'avais tant à vous dire et je voulais encore rire avec vous.

Votre coeur a cessé de battre,
Et soudain le mien a pris un peu froid.

Vous resterez toujours une partie de moi, une partie de nous,
Mon amie, notre amie, je ne pourrais jamais oublier ce que vous m'avez appris et donné tant d'amitié sans compter.

Votre coeur a cessé de battre,
Maintenant le mien pleure encore mais vous resterez toujours à l'intérieur.

Mon amie reposez vous,
Mon amie j'ai du chagrin,
Mon amie vous avez illuminé nos vies,
Mon amie vous me manquerez,
J'entends encore votre rire malin et j'aperçois votre regard rusé.

Votre coeur a cessé de battre,
Mais vous existerez toujours,
Elle ne peut nous enlevé tout ça, ces souvenirs.

On n'oubliera jamais le son de votre voix mon amie, notre amie.
Vous allez bien les faire rire où vous vous promenez désormais sans nous, vers l'infini....

Véronique Blandin

7 février 2011

Andrée Chedid est décédée !

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Cette femme mère de Louis Chedid (chanteur bien connu en France) et grand-mère de Matthieu (dit "M" chanteur lui aussi) est décédée hier matin à l'âge de 90 ans.

Née en Egypte (d'origine libanaise) elle disait : " Je suis née au Caire, en Egypte. J'habite Paris par choix parce que j'aime cette ville. J'écris depuis l'âge de 18 ans, pour essayer de dire des choses vivantes qui bouillonnent au fond de chacun".

Elle aimait le Nil de ses origines et la Seine fleuve auprès duquel elle vivait. En 1999, (avec son mari Louis-AntoineLouis-Antoine) elle écrit "Le coeur demeure" où ils évoquent c'est deux fleuves.

En 1999 aussi elle écrit la chanson qui lança la carrière de son petit-fils : "Je dis aime".

Elle avait conscience du monde, des malheurs tout en étant très poète dans l'âme : " Je reviens toujours à la poésie, comme si c'était une source essentielle !"

Cette femme m'a donné l'amour de l'écriture des nouvelles. Elle obtient le Goncourt des nouvelles (en 1979 pour "Le corps et le temps") entre autres prix littéraires qu'on lui donne. En 1960 elle sort le roman "Le sixième jour" adapté au cinéma en 1986 par Youssef Chahine, en 1969 "L'Autre" roman est aussi adapté au cinéma. Elle écrit pour le théâtre, elle écrit des contes, des récits, des romans, des poèmes, des livres pour enfants. Son oeuvre est vaste et cette femme était vraiment un grand auteur qui m'a toujours beaucoup marqué et elle fait partie des auteurs que j'aime beaucoup, comme Sagan etc....

Atteinte de la maladie d'Alzheimer, son fils et son petit-fils ont fait cette chanson pour elle : "On ne dit jamais aux gens qu'on aime qu'on les aime." Écoutez cette belle chanson !

Adieu belle dame !

Véronique Blandin

6 février 2011

Dustin Hoffman : un de mes chouchous ....

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C'est sur les planches dans une pièce de Samuel Becket " En attendant Godot" en 1964 que Dustin Hoffman commence une carrière des plus belles du monde des comédiens et acteurs. Fils d'une famille ukrainienne, son père était décorateur de plateaux, il donne certainement sans le savoir une attirance inévitable à Dustin Hoffman pour le métier d'acteur. Il suit des cours à l'Actors 'Studio.

"Little Big Man" sait tout jouer, (Little Big Man film de 1970). Je l'aime dans tous les genres : comique, dramatique....Il est d'un charisme fou. Il a une amplitude de jeu qui semble immense et rien ne lui résiste. Pour moi c'est un GRAND ACTEUR au même rang qu'un Gabin, que Steve Mc Queen (un de mes préférés). Un Steve Mac Queen auprès de qui il interprète merveilleusement bien Louis Delga, homme qui se lie d'amitié avec Henry "Papillon" Charriere (Steve Mac Queen).

Dustin Hoffman sait s'enlaidir pour camper ses personnages, se déguiser, voire se travestir comme dans "Tootsie" en 1982. Il joue dans "Le Lauréat" en 1967 à l'âge de 30 ans.

Quel parcours époustouflant. Il nous fait rire dans des films plus légers comme "Mon beau-père et nous" film de 2010 qui fait suite à deux autres épisodes face à un De Niro tout aussi déroutant qu'excellent.

Je ne peux oublier " Rain Man " en 1988 où là il y a un véritable travail sur lui même et une abnégation magnifique, une interprétation bluffante de justesse.

Enfin Dustin Hoffman a joué dans plus de cinquante films. Il tient des rôles extrêmement bien ciselés et analysés par cet homme qui semble être un grand observateur, peu exubérant, discret et calme. Il donne tout à son art sans compter, sans prétention, avec générosité et intelligence.

Ce soir, sur une chaîne de la TNT vous pourrez le retrouver avec Merryl Streep dans "Kramer contre Kramer" de 1979 (un couple se déchire à la suite d'un divorce, pour la garde de leur fils) sur la chaîne GULLI, à 20h35.

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Véronique Blandin

5 février 2011

En hommage à la mère d'un de mes amis, désormais

En hommage à la mère d'un de mes amis, désormais là où elle est, elle ne souffre plus ! Perdre sa maman peu importe l'âge que l'on puisse avoir c'est toujours difficile. Perdre celle qui nous à tout donné, tout appris .... On se perd un peu soi même.........

Voilà une chanson très belle de Berthe Sylva pour vous qui venez de nous quitter et pour toutes les mamans.....

Véronique Blandin

4 février 2011

Hommage à John william

Il y a quelques semaines il nous quittait, je vous en avais parlé de ce grand artiste à la voix magnifique. Voilà une chanson qui j'en suis certaine vous rappellera beaucoup de choses.

3 février 2011

Le nouvel an chinois ...

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C'est aujourd'hui 3 février 2011 que toutes les communautés chinoises à travers le monde vont fêter le nouvel an. Le nouvel an chinois est aussi appelé Fête du Printemps ou Fête du Têt au Vietnam, c'est la fête la plus importante.

Le terme "nongli xinnian" signifie littéralement "nouvel an du calendrier agricole" car il se célébre suivant le calendrier chinois qui est à la fois lunaire et solaire.

Cette année sera l'année du lapin : sociable, discret, raffiné, astucieux, perspicace, sensible ! L'élément est le Métal !

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C'est un grand moment de convivialité familiale pour les chinois. Cette fête avec ses couleurs merveilleuses (le rouge domine) est vraiment belle et c'est l'occasion de défiler et de faire éclater pétards et autres feux d'artifices et puis de déguster un repas magnifique !

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Bon nouvel an en chinois

"De la méditation naît la sagesse" Citation de Bouddha.

(Un de mes rêves mais je ne vais pas avoir assez d'une vie est d'apprendre le chinois et de découvrir ce monde plein de mystères tout comme l'Inde d'ailleurs, enfin j'espère pouvoir un jour découvrir ces beaux endroits de notre terre qui est si belle et qui pourtant vacille partout en ce moment !)

Véronique Blandin

2 février 2011

On vient de m'attribuer à Bayonne la mention du MERITE POETIQUE

Je ne suis pas du genre à me mettre en avant ! C'est bien souvent le contraire et certainement aussi pour cette raison que je n'ose pas plus ....

J'ai participé à un concours de poésies : Les Poésiades de Bayonne !

On pouvait envoyer de la poésie pure ou de la prose etc ! On pouvait aussi envoyer plusieurs textes ! J'ai participé car dans le Journal du Centre ils ont fait passer une petite annonce ! Je ne pensais vraiment pas gagner un prix le jury est composé d'auteurs divers etc !

C'est l'Institut Académique de Littérature Francophone qui vient de m'envoyer le courrier ! Les Poésiades sont organisés par  "Train de Nuit" une revue mensuelle de Poésie et de Littérature. Ils publient des poètes contemporains et informent leurs lecteurs sur l'actualité littéraire.

J'ai obtenu la mention du MÉRITE POÉTIQUE, pour un texte que vous connaissez de moi si vous avez l'habitude du blog, je l'avais mis en ligne le 18 octobre 2010. Il s'intitule : Viens la petit.

Je suis heureuse mais ce n'est pas tant de recevoir le prix c'est le fait que cela me donne du courage et confiance en ce que je fais ! J'ai tant douté depuis tout ce temps ! Je vais certainement dans la bonne direction et j'espère que 2011 sera l'année de mon premier livre !

Je remercie le jury de "Train de nuit". La remise des prix est organisé le 12 mars 2011 à Bayonne. Ils vont publier les textes en mai prochain dans un livre-recueil.

Voilà j'étais heureuse de partager cela avec vous et aussi par la même occasion remercier les personnes qui passent sur mon blog, merci de me lire.

Véronique Blandin

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