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Le blog de Véronique Blandin
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11 décembre 2010

La maison en habit de Noël

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Quelques belles lumières,
Des guirlandes scintillantes,
Des boules de couleurs,
Des figurines du temps passé,
Voilà le sapin de Noël,
Qui habille la maison,
Le temps d'un moment,
D'un instant d'espoir,
D'un instant de rêveries,
D'un instant hors du temps.
On se prend au jeu,
Comme les jeunes enfants,
Et soudain on se souvient de nos cinq ans !
On voudrait retrouver ces sensations d'avant !
Cette odeur des bougies colorées, dorées !
Noël, peut sembler désuet,
Mais pour son enfant,
On aime lui donner,
La magie que l'on ressentait,
Lorsqu'on avait son âge,
Et que tout brillait dans nos yeux émerveillés !
Je voudrais que dans  toutes les maisons,
S'allume un sapin,
Mais je sais bien,
Que quelque part,
Beaucoup n'ont rien,
En décorant notre sapin,
C'est un peu pour eux,
Que nous le faisons
Voilà une période,
Où joie et bonheur devraient être dans tous les coeurs !
Un peu de chaleur, de douceur,
Je le souhaite à tous les enfants du monde,
A tous les foyers, une belle veillée,
Au pied du sapin illuminé.

Véronique Blandin

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10 décembre 2010

Yannick Noah ... artiste ancien sportif admirable ...

Simon papa Tara de Yannick Noah

Tu es venu ce matin
A l'heure où la nuit meurt
Tu es venu de si loin
D'où la mort ne fait plus peur
Tu es venu me parler
Un peu de notre vie
Même veste et même chapeau
Le Noah de fer africain

Oui je sais que tu vis en moi
Simon Papa Tara
Oui je sais que tu es en moi
Noah Bikie Noah
Tu sais grand-père ici ils ne
Croient pas à ces choses-là

Tu es venu ce matin
Simon Papa Tara
Tu es mort sans chagrin
L'ancêtre des Noah
Un éclair à Etudi
Comme un soir de juin
Tu es venu ce matin
Le Noah de fer africain

Oui je sais que tu vis en moi
Simon Papa Tara
Oui je sais que tu es en moi
Noah Bikie Noah
Tu sais grand-père ici ils ne
Croient pas à ces choses-là

Tu es venu ce matin
Me dire le chemin
Tu es venu de si loin
Pour me parler des miens
Et pour me dire que l'amour
C'est donner chaque jour
Tu es venu de si loin
Le Noah de fer africain

Yannick Noah

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Cet artiste (ce grand champion) est vraiment quelqu'un qui sait transmettre de l'émotion, de la joie, de l'amour, du partage ! Quand il jouait au tennis je vibrais à chaque coup de raquettes et maintenant quand il chante parfois il me fait rire et parfois pleurer ! C'est ça un artiste !! En plus il est d'une beauté magnifique ! Grand homme que j'aime beaucoup

Et en plus aujourd'hui avec cette chanson je voulais faire un petit clin d'oeil particulier à une de mes amies qui se reconnaîtra !

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9 décembre 2010

La mariée était en noire (1968)

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Aujourd'hui, je voudrais vous parler d'un film, (maintenant en parcourant mon blog, vous connaissez ma passion pour le cinéma) ! Ce film est un film de Truffaut de 1968 ! (Pour moi un film culte, il faut le voir absolument !)

Ce film est servi par des acteurs formidables. Jeanne Moreau (une de mes actrices favorites) qui joue le rôle de la mariée (Julie Kohler) sublime rôle !  On retrouve : Michel Bouquet (grand acteur), Jean-Claude Brialy, Claude Rich, Michael Lonsdale, Charles Denner.

Ce film est un drame vraiment intrigant, même si dés le début on se doute où veut en venir le réalisateur qui s'est inspiré du roman de William Irish ! Il s'agit d'une vengeance ! Un jeu idiot entre cinq hommes, qui tourne au drame. Ils essaient d'un appartement de viser le coq d'une girouette sur le clocher de l'église, d'où sort un couple de jeunes mariés et le jeune marié tombe mort, tué par ces hommes !

Ce drame est intrigant par la manière dont est construite la vengeance de Julie ! La jeune mariée devenue veuve instantanément dés la sortie de l'église, n'aura qu'une idée en tête retrouver ces hommes et les abattre ! Chacun aura une mort selon sa personnalité, qu'elle saura observer et les éliminera avec un flegme et une détermination forte. Jeanne Moreau part son regard et son charisme porte se rôle avec grandeur et le sublime magnifiquement bien ! Elle choisira cinq manières différentes de les aborder et de les tuer !

La musique de Bernard Hermann (avec quelques extraits du concerto pour mandoline de Vivaldi) contribue à donner une mesure impressionnante au jeu des acteurs !

Michael Lonsdale avec sa voix si caractéristique joue vraiment bien, ça donne des frissons dans le dos !

Tenez par exemple, Charles Denner, artiste qui me fascine, qui à mon goût n'est pas assez connu par le public et pourtant quel acteur, quel comédien unique et quel dimension il savait donner à ses rôles ! Dans la mariée était en noir, il joue le rôle d'un artiste peintre. Je me souviens de la scène où Julie vient le voir  ! Il ne sait pas qui elle est, il parle comme si c'était lui qui maîtrisait la situation ! Quand elle rentre, par exemple, il lui dit même cela : "Ben voilà, vous savez tout, je suis un cavaleur, mais rassurez vous, vous risquez rien vous n'êtes pas mon genre..." ! Et il la regarde de la tête aux pieds, car il pense qu'elle vient poser enfin c'est ce qu'elle lui a fait croire, et donc il l'a fait s'installer pour commencer son travail de peintre, et il parle et parle ! Elle, elle ne dit presque rien, mais elle, elle sait tout du tenant de sa venue...... Charles Denner tient vraiment un rôle qui donne une dimension plus légère à l'ambiance du film, le rôle de l'artiste à l'esprit bohème, et amateur de femmes, qui sait donner leurs mensurations rien qu'en les regardant, à deux centimètres prêts !!!

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Jeanne Moreau mène bien sa vengeance avec détermination, tuant ces cinq hommes bien en fonction de leur personnalité, pas tous de la même manière !

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Pour moi un classique, même si souvent la critique a dit que ce n'était pas le meilleur de Truffaut ! Je ne suis pas du tout d'accord ! C'est un film incontournable que j'ai regardé pour la première fois lorsque j'étais encore très jeune et qui m'a beaucoup marqué !

Véronique Blandin

8 décembre 2010

La tzigane ....

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La Tzigane savait d'avance
Nos deux vies barrées par les nuits
Nous lui dîmes adieu et puis
De ce puits sortit l'Espérance
L'amour lourd comme un ours privé
Dansa debout quand  nous voulûmes
Et l'oiseau bleu perdit ses plumes
Et les mendiants leurs Avé

On sait très bien que l'on se damne
Mais l'espoir d'aimer en chemin
Nous fait penser main dans la main
A ce qu'a prédit la tzigane

Guillaume Apollinaire (1880-1918)

J'aime beaucoup Apollinaire, sa façon de placer les mots là où il faut ....

7 décembre 2010

Les toits ......

toit

Les toits que voit Pierrot,
Du haut de son building,
Ne l'inspirent pas vraiment,
Il a beau tourner la tête,
Il ne voit que ça,
Des toits !

Il voudrait voir l'océan,
Comme seul horizon.

Les toits que voit Pierrot,
Là haut sur son balcon,
Le font tourner en rond,
Il ne pense qu'à une chose,
S'envoler vers des roses.

Chaque jour il s'en va,
Pour gagner sa pitance,
Pour avoir une chance,
De partir loin des toits,
Voir enfin l'océan et son horizon,
Sentir l'odeur des roses.

Chaque jour il se dit,
"Bientôt se sera bon,
Je vais partir vers mon coin de paradis !"
Ce petit coin à lui,
Qui depuis des années,
Il construit de ses mains,
Celui qu'il a choisi,
Un jour d'été, quand il était gamin !

Là bas, pas de building,
D'horizon bouché de toits infâmes fumant,
Une poussière grise, sordide,
Sentant le caoutchouc qui brûle,
Sortant des cheminées crasseuses,
Là bas c'est l'iode qu'il pourra,
Respirer les yeux fermés,
Là bas c'est là,
Qu'il verra pousser ses roses,
Tant désirées.

Mais plus le temps passe,
Plus les toits sont encore là,
Plus son corps se lasse,
Plus la tâche devient dure,
Soudain dans la glace,
Il n'aperçoit plus le jeune homme,
Qui rêvait de son horizon,
De son paradis fleurit,
Il voit un homme vieillit,
Toussant, crachant à plein poumons,
Ces poussières sans nom !

Il pensait arriver un jour,
Pour déposer définitivement,
Ses valises sur son île,
Où sa cabane de pêcheur,
Face à l'océan,
Entourée de rosiers,
L'attendait fièrement.

Il pensait qu'un jour,
Il oublierait les toits,
Qu'il laisserait sans aucun regret,
Sans se retourner,
Après tant d'années,
Il aurait tant voulu les oublier.

Mais voilà qu'aujourd'hui,
Sa cabane est bien triste,
Ses rosiers vont faner,
Il s'en est allé vers un autre horizon,
D'où l'on ne revient pas,
Son âme survole les toits,
Ces maudits toits qui resteront,
Toujours là.....

L'océan a le vague à l'âme,
Les roses n'ont plus leur splendeur,
Pourtant Pierrot y avait mis tout son coeur !

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Véronique Blandin

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6 décembre 2010

Juste.... Jacques Villeret (1951-2005)

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Jacques Villeret, cet homme, il nous manque beaucoup.

Bien sûr on le connaît pour ces rôles dans "La soupe aux choux", "Le dîner de con", "Papy fait de la résistance".

Beaucoup trouvent que c'est un artiste comique avec peu de finesse, et qu'il n'est qu'un acteur au registre dit comique, pour moi beaucoup se trompent ! Dans ses rôles comiques il était sensationnel, mais il n'a pas joué  que cela!

Il avait pour les gens un air naïf, avec ses gros yeux ronds, sa bonne bouille : mais n'en jouait-il pas justement un peu exprès ???

Mais cet artiste était d'une sensibilité magnifique, d'une gentillesse extrême, et quel talent. Pour moi il savait tout jouer, les comiques bien sûr, mais quand il jouait dans le registre du drame, c'était d'une grandeur et peu peuvent être à la hauteur de Jacques Villeret.

Le film "Malevil" avec Michel Serrault (autre homme fabuleux), Jean-Louis Trintignant, Jacques Dutronc etc de 1981, où il joue le rôle de Momo, un genre où on ne l'attendait pas, un film qui marque et que j'adore.

"L'été en pente douce" (1987), "Les enfants du marais" (1999) (je ne me lasse pas de ce dernier du reste), dans ces films par exemple, il faut voir comme il brille, mine de rien, tout en douceur et justesse !

"Elle a percé mes sceaux, la salope !!"

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Et puis dans "Un crime au Paradis", quelle interprétation magistrale face à une Josiane Balasko toute aussi formidable, (j'adore me le repasser) film de 2001. "Effroyable jardins" (2003), "Malabar Princesse" (2004).

En 2004, il joue aussi le rôle de Jacques Rézeau dans "Vipère au poing" avec Catherine Frot extraordinaire (réinterprétant le rôle d'une certaine Alice Saprich) !

Sa filmographie est longue, très longue. Son jeux au théâtre était à couper le souffle, on aurait dit qu'il jouait sa vie et ne se ménageait pas (cela me rappelle un certain Louis de Funés) !

Il a été souvent nommé aux César. Il obtient le César du Meilleur Acteur dans un second rôle en 1979 pour le film "Robert et Robert", en 1999 César du Meilleur Acteur pour son rôle dans "Le Dîner de Con". Il obtient la Légion d'Honneur, et le titre de Chevalier des Arts et des Lettres.

J'aurais tant aimé l'invité à un dîner, mais pas un dîner de .....con !!!

Désormais, il déguste tranquillement la soupe aux choux avec ses compères le Glaude et le Bombé, qu'il a retrouvé quelque part au paradis, celui où il n'y a ni crimes, ni tourments....

Ses yeux plein de nostalgie et de candeur étaient si beaux, expressifs. Il avait une intelligence du jeu hors du commun et pas si naïf que cela !!!

A bientôt, quelque part Jacques......

villeret

Véronique Blandin

5 décembre 2010

Les oubliés...

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Ils ont été des gens parfaits,
Des gens qui vivaient,
Les oubliés.

On les fréquentait, on leur parlait,
Ils étaient toujours invités,
Les oubliés.

Jamais une fête sans eux,
Un Noël, un anniversaire,
Ils étaient toujours là,
Les oubliés.

Le travail les engloutissaient,
Les enfants, les amours,
C'étaient leur quotidien,
Aux oubliés.

Ils couraient partout,
Avaient toujours des rendez-vous,
Les oubliés.

Ils se préoccupaient de tout,
Regardaient toujours de l'avant,
Se battaient pour leurs idées,
Les oubliés.

Leur vie était sociale,
Leur vie était conviviale,
Aux oubliés.

Puis un jour ils se sont ridés,
Fatigués, vieux et usés par le temps.
Les oubliés.

Devenus des fardeaux,
Devenus transparents,
La retraite comme seule amie, la famille s'écarte,
Des oubliés.

Parfois on passe les voir,
Dans leur mouroir triste et noir,
Un soubresaut de remords,
Pour les oubliés.

Ils ont leurs souvenirs qui s'effacent,
Où si il en reste une trace,
Ils serrent les dents pour ne plus se faire mal,
Parfois de leurs yeux secs coulent une larme discrète,
Des oubliés.

Un jour la grande faucheuse,
Est là au rendez-vous.
Elle ne les a pas oubliés
Et puis soudain,
On se souvient d'eux,
Les oubliés.

Un dernier au revoir,
Une poignet de terre jetée dans le trou,
Et l'on s'en retourne,
A ce quotidien plus fort que tout,
En ne pensant pas qu'un jour,
Nous serons tous des oubliés !

Parfois dans nos têtes,
Reviennent à nous les oubliés,
Et l'on ressort, bonne conscience,
Une vielle photo posée sur la cheminée
Des oubliés.

Quand je pense à tout cela,
Je me dis que c'est tout de même fou,
Que les oubliés doivent-être mort,
Pour que l'on songe à les aimer !

Véronique Blandin

4 décembre 2010

Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler de : La voix de la souplesse (le judo) !

judo

Aujourd'hui, je ne vais pas vous parler littérature, cinéma, etc mais d'un sport : le judo !

Mercredi dernier le 1er décembre 2010 à Moulins dans l'Allier, une partie des judokas de l'équide de France sont venus à la rencontre des jeunes ! On attendait plus de 850 jeunes autour du tatami mais à cause des intempéries 300 jeunes avaient bravé la neige, entourés des professeurs, des accompagnateurs, et de quelques parents !

Ces animations qu'organise la Fédération Française de judo s'appellent : " les mercredis de l'équipe de France" ! Ils viennent rencontrer les jeunes de 6 ans et plus ! Ils font des démonstrations de leurs techniques préférées, leur font faire un échauffement commun, et viennent les chercher pour pratiquer des randoris !

Les jeunes et les moins jeunes nous étions tous épatés par la qualité des membres de l'équipe de France, qui mercredi dernier étaient 6 : Cécile Lebrun (JO 2004 en Gréce, JO 2000 médaille d'argent, deux fois championne du monde, deux fois 3éme, 5 fois championne d'Europe, une fois 2éme, une fois 5éme, championne de France 4 fois, et 5 fois par équipe, plus divers tournois internationaux) , Matthieu Bataille grand gaillard de 1m90 plus de 100 kg, une fois champion du monde universitaire, 5 fois 3éme au championnat du monde, participation aux JO de 2004, 3 fois champion d'Europe, deux fois champions de France une fois en équipe, une fois en individuel, et 3éme en individuel en 2010, plus divers tournois internationaux), David Larose jeune de 25 ans Champion du monde juniors (2004), médaillé de bronze au Grand Chelem de Paris (2010) et au master de Corée (2010), vice champion de France saison 2010-11;  Elena Benard (-48kg) petite jeune avec déjà un beau palmarés; Automne Pavia Double championne de France (saison 2011-10/2010-09, vice championne du monde juniors (2008) ; Loîc Pietri champion du Monde, d'Europe et de France juniors 2010.

Ils avaient  les 6 un enthousiasme à tout épreuve, conviviales et rieurs ! Ils se sont prêtés au jeu des questions assis au milieu du tatami entourés par tout le monde ! Ils 'entraînent des heures et des heures, pour certains ils ont commencé dés leur plus jeune âge, d'autres à l'instar de David Larose à 9 ans !

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Ensuite une belle séance de dédicaces et de photos avec chaque club !

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Le judo représente les valeurs du respect, la modestie, le contrôle de soi, l'amitié, la sincérité, la politesse, l'honneur, courage, c'est ce que l'on appelle le code moral !

Ces six champions ont su mercredi, nous montrer ces belles valeurs en toute humilité, toujours avec le sourire et un dynamisme communicatif !

Les jeunes venus les rencontrer avaient des étoiles plein les yeux ! Le palais des sports de Moulins, la Fédération Française de judo avaient organisé d'une main de maître cette belle rencontre ! La neige n'a pas fait plier le roseau et nous avons vu de beaux exemples pour les jeunes, heureux d'être présents !

Jigaro Kano doit être fier de toutes ces belles choses montrées sur le tatami !

Merci aux athlètes et aux organisateurs !

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Véronique Blandin

3 décembre 2010

Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'athmospère ?

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Arletty, quelle femme, quelle artiste, quelle gouaille !

De son vrai nom Léonie Bathiat né le 15 mai 1898 et morte le 23 juillet 1992, cette artiste est inimitable, talentueuse et on ne peut qu'aimer la découvrir, quel parcourt !

Marié a Paul Guillaume, marchand de tableau (qui met en avant les plus grands tel que Picasso entre autres !), elle mène une carrière de mannequin sous le pseudonyme d' Arlette.

En 1930, elle commence le cinéma dans "La douceur d'aimer".

Elle joue sur scène aux Bouffes Parisiens. Puis Sacha Guitry l'a fait jouer dans une opérette. Puis avec Michel Simon :Le bonheur mesdames ( plus de 500 représentations pourtant avec deux caractères bien trempés !).

Jacques Prévert et Carné lui offriront ses plus beaux rôles : Jeanson, Hôtel du Nord,avec Louis Jouvet et lance cette fameuse réplique : Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?

Une autre réplique comme elle savait si bien les mettre en valeur de façon à ce qu'on ne les oublie jamais : "Pas folle la guêpe" lance t'elle à Michel Simon dans "Circonstance atténuantes (Jean Boyer). Elle chante pour ce film : Comme de bien entendu.

Elle joue auprès de Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur, Maria Casarés....

En 1939, elle joue auprès de Jean Gabin "Le jour se lève", un film que j'adore de Marcel Carné.

La liste de ses films est longue, ainsi que de ses rôles au théâtre, dans les opérettes, les chansons....

Entre 1977 et 1991, elle prête sa voix pour des documentaires, des témoignages, des films etc !

En 1971 elle a écrit son autobiographie : La Défense (Éditions de la Table Ronde) !

Sa vie a été une vraie aventure et a parcouru le cinéma français avec grandeur ! Elle était devenue aveugle à la fin de sa vie !

Elle est une de mes modèles, j'adore imiter sa voix ! J'aimais sa classe, son port, sa façon de jouer, son côté "titi parisien" !

L'atmosphère est lourde sans vous belle dame, vos films sont rares comme d'habitude pour ce cinéma de cette époque, mais quand on aime on arrive toujours à les retrouver !

Merci grande dame, vous avez marqué notre culture et vous m'avez marqué à jamais !!!

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Véronique Blandin

2 décembre 2010

On entend plus un bruit dans la ville enneigée !

neige

On entend plus un bruit dans la ville enneigée !

Chacun s'endort au chaud, avec des rêves de Noël et de fêtes !

Chacun redoute le lendemain frileux à affronter inévitablement !

On entend plus un bruit dans la ville enneigée !

Tout est blanc, tristement blanc !

Tout s'arrête de vivre normalement !

Cette neige envahie tout et nos esprits ne sont pas épargnés !

On entend plus un bruit dans la ville enneigée !

Les canaux sont gelés !

Les trottoirs glissants !

On entend plus un bruit dans la ville enneigée !

On dirait que le temps est suspendu,

Comme un morceau de glace qui pend au toit de la maison,

Seul refuge rassurant !

On entend plus un bruit dans la ville enneigée !

Dormez jeunes enfants,

Veillez parents,

Rêvez au coin de l'âtre,

Vieux matous pelotonnés !

L'hiver s'est installée !

On entend plus un bruit dans la ville enneigée....

Véronique Blandin

1 décembre 2010

Quand on s'promène au bord de l'eau ....

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Du lundi jusqu'au sam'di
Pour gagner des radis,
Son p'tit truc quotidien,
Subi le propriétaire,
L'percepteur, la boulangére,
Et trimballé sa vie d'chien,
Le dimanch' viv'ment
On file à Nogent,
Alors brusquement
Tout paraît charmant !...

(Refrain)

Quand on s'promène au bord de l'eau,
Comm' tout est beau...
Quel renouveau...
Paris au loin nous semble une prison,
On a le coeur plein de chansons,
L'odeur des fleurs
Nous met tout à l'envers
Et le bonheur
Nous saoule pour pas cher,
Chagrins et peines
De la semaine,
Tout est noyé dans le bleu, dans le vert...
Un seul dimanche au bord de l'eau,
Aux trémolos
Des p'tits oiseaux
Suffit pour que tous les jours semblent beaux
Quand on s'promène au bord de l'eau.

J'connais des gens cafardeux
Qui tout l'temps s'font des ch'veux
Et rêv'nt de filer ailleurs
Dans un monde meilleur.
Ils dépens'nt des tas d'oseille
Pour découvrir des merveilles.
Ben moi, ça m'fait mal au coeur...
Car y a pas besoin
Pour trouver un coin
Où l'on se trouv' bien,
De chercher si loin...

(Refrain)

Jean Gabin
(J.Duvivier, L.Poterat/M.Yvain, J.Sautereuil)

Cette chanson mon papa et moi depuis mon plus jeune âge, on l'écoute souvent ! Nous sommes des admirateurs de Jean Gabin ! Aujourd'hui vu le temps, la promenade au bord de l'eau est compromise, mais au fond du coeur, cette chanson fait du bien et lisez bien le couplet elle fait bien réfléchir !

Véronique Blandin

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