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Le blog de Véronique Blandin
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31 octobre 2010

HENRI CONTET 1904-1998

Cet homme originaire d' Anost (71) aurait pu avoir un avenir  d'ingénieur dans l'électricité, mais très vite il préfére devenir journaliste à "Paris Midi" !

Il devient dans les années 40 critique de cinéma. Il joue même au cinéma dans le film "Katia" auprès de Danièle Darrieux. Avec Fernandel il fait beaucoup de figuration et avec d'autres acteurs aussi.

Lors de sa critique du film " Montmartre sur Seine" il rencontre Edith Piaf. Cette dernière adore sa façon d'écrire et lui demande de faire des textes pour elle. Durant toute la carrière d'Edith Piaf (toute la vie d'Edith) ils restent très complices. Il écrit pour elle,  32 chansons dont : "Bravo pour le clown" (une de mes chansons favorites), "C'est merveilleux", "Padam,Padam" ..... !

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Il écrit pour Yves Montand dès 1945 à la demande d'Edith Piaf.

Il travaille avec "notre" Marguerite Monnot, Paul Durand, Aimé Barelli, Mireille, et bien d'autres.

En 1950, on lui attribut le prix Vincent Scotto pour " Si tu viens danser dans mon village" !

En 1956, il reçoit la Légion d'Honneur.

Beaucoup de chanteurs connus, ont interpreté ses chansons : Bourvil, Luis Mariano, Guetary, Claveau...etc.

Il tient de grandes fonctions à la Sacem et reste président d'honneur jusqu'à la fin de sa vie. Il est producteur dans les années 1960 d'une émission de radio hebdomadaire "Variétés de Paris".

Cet homme a été très présent dans la chanson française et a contribué à son essor et à sa défense et il mérite que l'on parle plus souvent de lui et que les gens le connaissent. Piaf l'adorait. C'était un grand auteur, un monsieur avec une carrière impressionnante.

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Véronique Blandin

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30 octobre 2010

Et c'est l'automne....

automne

Le temps est arrivé où l'automne prend toute sa place.
Les matins sont frileux.
Les gelées débutantes, nous font frémir un peu.
Les arbres prennent des teintes que seule la nature sait faire si belles !
Jaune chaud, ocre délicieux, rouge léger, rouge foncé,
Des couleurs qui sentent la châtaigne, la treille juste tirée !
C'est une époque propice à la pensée,
Au retour des souvenirs des anciens qui nous manquent,
De ceux encore là qui nous racontent ,
Leur bon vieux temps d'avant !
Déjà les jours sont plus courts,
Et il fait bon s'endormir au coin de l' âtre qui reprend vie !
J'aime cette période de l'année,
Où il me semble que tout se met en sommeil,
Pour que dans quelques mois naissent des merveilles !
J'aime ce calme qui s'installe doucement,
Pour enfin prendre un peu son temps.
Je regrette ces veillées d'antan,
Comme quand nos aïeux disparus les animaient.
Un morceau de fromage au bout du vieil opinel,
Un morceau du bon pain pris au fond de la maie plusieurs fois centenaire,
Quelques noix écalées fraîchement,
Et ils étaient heureux, satisfaits du long travail estival,
Qui les avait inquiété, qui les avait usé,
Mais heureux d'avoir finit à temps avant que le froid,
Engourdisse les champs et la terre nourricière.
Et ils étaient heureux, pas chagrins pour un sou.
Fabriquant de temps en temps un panier,
Entretenant doucement le matériel,
Fabriquant un outil neuf pour le futur labeur.
Ils attendaient tranquillement,
Que le printemps reviennent avec toutes ces merveilles.

Véronique Blandin

29 octobre 2010

Rosa Parks ...

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Je voudrais être ta soeur !

Avoir osé prendre leur place, tu ne savais pas qu'ils en feraient : un drame, une histoire d'état !

Pour toi rien de mal, tu voulais juste être leur égal et revendiquer d'être contre les injustices quotidiennes ! Tu en avais bien le droit !

En 1955, il y avait pourtant presque 100 ans qu' Abraham Lincoln avait fait abollir l'esclavagisme, au prix de sa vie pourtant et d'une guerre sans merci !

Mais rien n'était encore gagné depuis 1865, tout restait à faire !

Toi, Rosa Parks, tu en fût l'une des actrices pour continuer le combat !

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Cet homme qui t'a interdit de prendre dans ce bus, une place soit disant réservée à des blancs, s'appelait James Black : pied de nez de l'histoire !

Ton affaire révéle au monde notre grand Martin Luther King, un autre de mes héros !

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Je voudrais être votre soeur à tous !

Votre combat est le mien aussi car en 2010, rien n'est gagné, il existe encore beaucoup de James Black qui se croient supérieurs !

Je ne lâcherais jamais pour votre mémoire, pour celle de ceux qui sont morts de toutes ces injustices perpétuées depuis tout ces siècles d'asservissements, et pour ceux qui subissent encore aujourd'hui ces discriminations sans noms !

Je suis blanche mais mon coeur est noir !

Véronique Blandin

28 octobre 2010

Un rêve de voyage ....

Ce matin plus particulièrement, je ne sais pas pourquoi, il y a des jours comme ça ? J'ai envie de voyage. Les voyages me manquent. Partir avec quelques affaires avec comme seule idée : la découverte, vierge de toute a priori, avide de rencontres, et de nouvelles connaissances, de nouveaux savoirs ....etc, d'autres visions du monde !

Alors comme les voyages réels pour l'instant ne sont pas d'actualité, je me plonge dans les livres, les revues, je regarde des reportages....Au détour d'une lecture, je découvre une tribu, un peuple que je voudrais rencontrer. L' Asie m'attire depuis longtemps. Voilà un article sur les "Hmong", originaires des régions montagneuses du sud de la Chine (Guizhou), nord du Vietnam, Laos) ! En Chine on les appelle les Miao (riz cru). Population nomade peu intégrée, voilà ce qu'il me faudrait en ce moment comme environnement !

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Aujourd'hui ils commencent à venir se mêler un peu plus à la civilisation du Laos, sur les marchés par exemple !

Leur histoire doit être passionnante. Comment sont-ils arrivés là ? Quelles sont leurs croyances ? De quoi vivent-ils ?

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Il disent souvent qu'ils sont soumis aux esprits et entendent rester libres à l'égard des hommes ! Belle philosophie qui me convient ! Je ne demande qu'à les rencontrer et m'imprégner de leur vie, de leur culture ...etc J'ai envie de lire beaucoup de choses sur ce peuple et de les étudier de plus en plus  !

Il semble que le film de 2008 réalisé par Clint Eastwood (scénario de Nick Schrenk) " Gran Torino" parle de cette communauté qui a pu s'installer au fil de son histoire aux sein des Etats Unis !

Il paraît que beaucoup ont émigré aus USA, aux Canada, en Australie, aux Japon, en Argentine et même en France du côté de Nîmes, en Nouvelle-Zélande...

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Pourquoi ces choix je voudrais bien en savoir plus ! Voilà un nouveau sujet de découverte qui s'offre à moi !

Leur histoire est riche et passionnante ! Leur mystère est encore grand !

La diversité de notre planète est belle, j'espère qu'on la préservera !!!

Véronique Blandin

27 octobre 2010

1901 - Où sont-ils ? Que font-ils ?

serge_reg

Sur l'écran des gens au pas de course,
Sur le quai où les porteurs s'essoufflent,
Un convoi dont la machine souffre,
C'est le va-et-vient quotidien,
Le train-train des gens de 1901,
Un peu plus tôt de beaux messieurs trop graves,
Découvraient en vrai dans une cave,
La magie du cinématographe,
Un vieux jardinier arrosé,
Par un garnement à l'oeil amusé.

Où sont-ils ? Que font-ils ?
Ces passants qui ont vu naître,
Le printemps de ce temps,
Que nous voyons disparaître,
Comme ces gens pressés,
Figurants de l'insolite,
Le progrès qui passait,
Allait-il un peu trop vite ?

Un curieux monsieur portant moustache,
Fait des ronds dans l'air du temps qui passe,
Part un chemin et tout s'efface,
Un petit bonhomme fait le plein,
Dans les cinés de 1920,
Vingt plus tard,
Les stars se font la guerre,
Un acteur qui pleure sous les lumières,
Et un fou qui joue avec la terre,
Un petit bonhomme fait le plein,
Sur une place au coeur de Berlin.

Où sont-ils ? Que font-ils ?
Ces passants qui ont vu naître,
Le printemps de ce temps,
Que nous voyons disparaître,
Comme ces gens pressés,
Ces géants de l'insolite,
Le progrès qui passait,
Allait-il un peu trop vite ?

Sur l'écran des gens au pas de course,
Sur le quai où les porteurs s'essoufflent,
Un convoi dont la machine souffre,
C'est le va-et-vient quotidien,
Le train-train des gens de 1901.

Chanté par Serge Reggiani
Paroles de Claude Lemesle

Véronique Blandin

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26 octobre 2010

Jean Gabin : t'avais de beaux yeux, tu sais ...

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Ce soir sur France2, l'émission : Un jour, un destin (Jean Moncorgé, La Face cachée de Jean Gabin est consacrée à cet acteur qu'on ne présente plus, Jean Gabin (1904-1976) !!

Cet acteur c'est MA REFERENCE ET L UNE DE MES PREFERENCES  !!! Je suis une grande cinéphile, et j'aime les vieux films des années 30, 40,50,60 etc !!

Jean Gabin savait tout jouer : des truands, des drôles, des bougons, des doux, des durs ...... C'est ça un grand acteur et il n'avait que faire des convenances, des minauderies, des manières quoi, il était entier, il avait du charisme, un caractére bien trempé qui manque terriblement au cinéma français, une pudeur dont certains ne feraient pas mal de s'inspirer !

On retient les plus connus comme films bien sûr : La grande illusion (J-Renoir) en 1935, Quai des brumes (M-Carné) 1938 .... La liste est longue....

Il a commencé sur scène, une carrière de comique-troupier au côté de Fernandel ! Ces deux là se connaissaient très bien ! Des monuments, des grands qui sont pour moi les acteurs avec un grand A !!!!

Il joue avec les plus grands (Fernandel, De Funés, Morgan, Girardot, Signoret,Delon) etc Il joue dans plus d'une centaine de films ! De Pépé le Moko au Chat, de Mélodie en sous-sol au Tatoué il n'y a pas un genre que je n'aime pas avec Jean Gabin ! Il sert avec brio les rôles qu'il sublime ! Sous son air bougon  se cachait un homme au grand coeur. Un homme franc pour qui un seul regard suffisait, et l'on comprennait tout, tout de suite, les mots n'étaient pas spécialement une nécessité ! Un homme qui aimait la terre, et les chevaux, les femmes etc et puis aussi un père ! Un vieux de la vielle quoi .....

Moi je ne me lasse pas de lui et de le regarder !

Alors ce soir sur France 2 ne manquez pas : Un jour, un destin à 22 h 20 !

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Véronique Blandin

Ma réaction après avoir regarder cette émission : c'était riche d'enseignements et pourtant je connais bien l'acteur pour avoir vu beaucoup de ses films, avoir lu beaucoup de livres sur sa vie et sa carrière mais là c'était vraiment très beau et émouvant ! C'était un GRAND HOMME ! Il était né la même année que mon grand-père paternel ! Mon enfance a été baigné par les films de Jean Gabin ! J'espère que les jeunes continueront de l'aimer et de le découvrir !  Ce soir rediffusion d'un film avec lui et Arletty : Le jour se lève de Marcel Carné (1939), je veillerais tard et j'enregistre ! Merci Laurent Delahousse et à son équipe pour cette magnifique émission !

25 octobre 2010

La première rose....

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Elle nait d'un bouton, d'une petite chose.
Elle devient magnifique.
Sa couleur somptueuse en fait une parure unique !
Son odeur entête la plus revêche !
Elle habille divinement les bras de celle qui la reçoit !
Et puis un beau matin,
La rose s'éteind.
Elle se fane, c'était inévitable !
Elle laisse derrière elle,
Des souvenirs chagrins, des regrets éternels.
Elle laisse derrière elle, des promesses d'amour,
Des caresses de velours !
Elle laisse derrière elle,
Des sensations subtiles mais fragiles !
Mais reviendra-t-elle un jour,
La belle, celle qui promettait passion ?
Cette passion qui soudain ne rime plus avec toujours ??

La première rose,
Son souvenir s'impose,
Elle ne sera pas oubliée,
Son épine est restée,
Bien plantée au coeur de la mal-aimée....

Véronique Blandin

24 octobre 2010

Le Portrait de Dorian Gray : roman d'Oscar Wilde 1890-1891 en pleine époque victorienne...

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Etrange histoire qui nous améne tous, finalement à nous poser beaucoup de questions sur la jeunesse (que certains voudraient conserver pour toujours), la beauté, et l'éternité de l'être ...

Ce livre est magnifique, passionnant parfois même dérangeant. Il faut vraiment le lire et le découvrir et le lire encore et encore !

La philosophie qui en ressort nous interpelle tous un jour ou l'autre nous sommes consciemment ou non, concerné !

Ce roman a été adapté plusieurs fois au cinéma. Dés 1910 par un réalisateur danois Axel Strom une premiére version ancienne dont c'est le seul film connu de ce réalisateur. Brian de Palma en 1974 fait son adaption. Et la dernière version en 2009 est tournée par Oliver Parker avec l'acteur Ben Barnes dans le rôle de Dorian Gray !

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Il existe d'autres films et des ouvrages sont sortis sur ce roman !

J'ai il y a longtemps vu le film ancien, qui nous avait été proposé au collége ! Nos jeunes esprits étaient interloqués et depuis je me suis  passionnée par l'oeuvre d'Oscar Wilde, et par son roman le portrait de Dorian Gray !

C'est pour moi un sujet d'étude inépuisable et qui sera toujours vrai à toutes les époques...

Véronique Blandin

23 octobre 2010

La ville du livre fête ses dix ans : La Charité sur Loire

Il y a quelques années j'ai vécu pendant quatre ans à La Charité sur Loire, c'était déjà une ville pleine d'histoire (avec un grand H) de part ses vielles pierres etc, et il y avait un balbutiement d'idée de certains libraires qui voulaient en faire devenir la ville qu'elle est désormais autour du livre ! Et elle est devenue la ville des "histoires" ! J'ai connu la foire du livre ancien, la première en 1995 chaque troisième dimanche de juillet (seconde de France maintenant par le nombre de visiteurs !)

Pour fêter ses 10 ans de La Ville du Livre depuis aujourd'hui la municipalité va inviter dix écrivains, jusqu'à la fin de l'année.

Aujourd'hui Yasmina Réza donne le coup d'envoie de ces belles rencontres ! Voilà ci-dessous le programme future !

On pourra rencontré Arnaud Cathrine, Pascale Roze, Pierrette Fleutiaux etc entre autre jusqu'à la fin de l'année, à l'hôtel de ville !!

Bon anniversaire Belle Ville du Livre .....

Véronique Blandin

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22 octobre 2010

Des films muets peut être mais d'une telle poésie et d'une telle puissance que les mots n'étaient que futilité...........

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Je voudrais bien que vous existiez encore Monsieur Chaplin.....

Qui ne vous connaît pas ?

Votre vie d'homme de cinéma (1889-1977) a été merveilleuse ! Votre vie d'homme tout simplement était peut être plus tortueuse mais cela c'est votre histoire .... Vos parents à l'époque étaient déjà des artistes : un père chanteur mort très jeune à cause de l'alcool et puis votre mère danseuse que vous aimiez tant ....

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Votre canne virvoltante et votre chapeau melon font de vous Charlot, celui qui nous fait rire et pleurer...

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Votre filmographie est grande. Vous avez tout fait dans ce monde du cinéma : acteur, monteur, réalisateur ....

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Vous avez reçu de nombreuses récompenses fort heureusement !

Il y a vos films très connus comme : Le Kid, Les lumières de la ville, Le Dictateur, Les feux de la rampe ....

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Je crois qu'il me faudra toute ma vie pour regarder toute votre oeuvre avec minutie. Bien sûr il faut être passionné car sur nos chaînes aseptisées plus de Charlot ni de Chaplin (ou si tard ou si rarement....)

Vous me faites rêver depuis toute petite !

Beaucoup imité jamais égalé !

Votre regard merveilleux, mélancolique, plein de malice était votre force et votre sens de l'observation si juste sur notre monde, restera toujours vrai et d'actualité ....

Un petit clin d'oeil à monsieur Chaplin, une grande oeillade à Charlot !

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Véronique Blandin

21 octobre 2010

MARIE MANDY ...

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Ce soir sur France 2, un documentaire inédit sera diffusé à 22 h 50 : Mes deux seins, journal d'une guérison !

On pense que le cancer est banalisé et qu'il fait de moins en moins peur ! Malheureusement c'est totalement faux et il reste encore effrayant, à juste titre ! Mais surtout il reste tabou d'en parler ce qui là est bien moins justifié !

Marie Mandy cinéaste belge apprend en 2007 qu'elle est atteinte du cancer du sein ! Elle décide alors de se faire filmer au quotidien par un ami caméraman, dans ce combat : opérations, doutes, diagnostiques, douleurs, traitements ...etc.

42 000 femmes apprennent chaque année qu'une grosseur qu'elle ont aux seins sont un cancer ! Marie Mandy sait qu'elle n'est pas seule mais elle veut par son métier, témoigner sur ce terrible fléau !

Ce témoignage poignant, dont il faut noter qu'il plonge d'une façon remarquable au coeur de la maladie, peut changer les mentalités, et montrer à ceux concernés directement ainsi qu'à leur entourage qu'il y a beaucoup de personnes atteintes et ainsi aussi montrer à cet entourage ce que fait vivre un cancer, pas toujours compris même par les plus proches  ....

Ce témoignage est un peu le même genre de documentaire qu'avait filmé à l'époque entre 1990 et 1992, Hervé Guibert (auteur dont je vous ai déjà un peu parlé) sur son quotidien pour lutter quant à lui contre le Sida : "La pudeur ou l'impudeur", témoignage magnifique et émouvant que l'on ne peut oublier.

BON COURAGE AUX MALADES ET A LEUR FAMILLE ......

Véronique Blandin

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20 octobre 2010

LILY

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On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu'on était égaux, Lily
Au pays de Voltaire et d'Hugo, Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ca fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté, Lily
Elle rêvait de fraternité, Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu'on ne recevait que des Blancs

Elle a déchargé des cageots, Lily
Elle s'est tapé les sales boulots, Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleurs
L'accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l'appelait Blanche-Neige, Lily
Elle se laissait plus prendre au piège, Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s'il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé, Lily
Qui était tout prêt à l'épouser, Lily
Mais la belle-famille lui dit
Nous ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous

Elle a essayé l'Amérique, Lily
Ce grand pays démocratique, Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis, Lily
Elle a vu Angela Davis, Lily
Qui lui dit viens ma petite soeur
En s'unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c'est pour conjurer sa peur, Lily
Qu'elle léve aussi un point rageur, Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur

Mais dans ton combat quotidien, Lily
Tu connaîtras un type bien, Lily
Et l'enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l'amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris

Merci Monsieur Pierre Perret pour ce texte merveilleux,
Mais je me demande si les gens comprennent ou pas ?
Rien ne change....

Véronique Blandin

19 octobre 2010

EDWARD HOPPER 1882-1967

Les peintres et leurs oeuvres m'intriguent et je m'intéresse à cet art tout autant qu'à la littérature ! Les peintres me calment et me font rêver et je m'imagine en regardant leurs tableaux pourquoi ils ont fait cela ou cela, pourquoi telles couleurs ou telles autres etc ! Et toutes les époques ont un peintre ou des peintres qui me passionnent !

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Autoportrait

Edward Hopper est né en 1882 dans l'Etat de New York dans une famille modeste (influence baptiste) de commerçants merciers. Il apprend le métier d'illustrateur et en 1900 il entra à la New York School of Art.

Entre 1906 et 1910 il fît trois séjours à Paris pour étoffer ses connaissances et visiter d'autres pays européens. Une trentaine d'oeuvres sont faites essentiellement sur Paris qui l'impressionne et quand il rentre sur le continent Américain, il dit lui même : " j'ai du mal à m'en remettre ....." Tout au long de sa vie, il continue de lire la langue française et se passionne pour Verlaine, au point d'en connaître les textes par coeur !

Il est considéré comme l'un des représentants du naturalisme ou de la scène américaine car il peint la vie quotidienne des classes moyennes, enfin très souvent !

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A travers son oeuvre on décèle une nostalgie d'une Amérique passée et le conflit entre nature et monde moderne.

Ses personnages souvent esseulés font apparaître une grande mélancolie.

Son oeuvre est immense et splendide. On retiendra sa pièce, une des plus célèbre de 1942 "Les Noctambules" dont il dit avoir été inspiré par la nouvelle d'Ernest Hemingway "Les Tueurs" !

Il y a aussi "Automat" de 1927 assez troublante etc.

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"Automat 1927"

Il se passionne pour le cinéma des années 1930 et 1940 et parfois quand il se dit en manque d'inspiration et que plus rien n'arrive à émerger sur la toile, il se renferme dans les salles obscures des cinémas pour regarder de nombreux films.

Souvent dans ses toiles il y a des fenêtres, des portes qui montrent l'ouverture ou au contraire le renfermement comme pour se protéger du monde extérieur, comme pour montrer que ses personnages sont en sécurité dans leur univers, comme une crainte du monde qui l'entoure, et paradoxalement être malgré tout attentif à ce monde !

Certains de ses tableaux peuvent faire penser au film " Fenêtre sur cour".

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Cet homme me captive et son oeuvre est vraiment interéssante à découvrir et à analyser...

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Autoportrait (jeune)

Véronique Blandin

18 octobre 2010

Viens là petit...

Viens là petit,
Viens me dire ce qui t'ennuie.
Tu crois que dans  la vie toujours,
Tout est gris
Tu crois que la vie souvent,
C'est pas le paradis.

Viens là petit,
Viens me dire ce qui t'effraye,
C'est vrai, c'est pas toujours la paix.
Loin on entend,
Le vent des bombes qui chasse l'espoir,
Des enfants et des grands, le soir !

Viens la petit,
Viens me montrer tes maux.
Je sais, c'est pas toujours très beau,
Quand on a mal si tôt.
On a toujours très peur,
Que jamais rien ne soit très rigolo !

Mais viens petit,
Car moi aussi,
J'étais souvent ainsi !
Mais grâce à toi, à ton âme pure,
Je sais que la vie est moins dure.
Et grâce à toi, à ta frimousse,
Je sais que la vie sera plus douce.

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Véronique Blandin


17 octobre 2010

LES JEUNES IMBECILES

Ils ont troqué leur col Mao
Contre un joli costume trois-pièces
Ils ont troqué leurs idéaux
Contre un petit attaché-case
Citoyens de Paris ma ville
La plage est loin sous les pavés
Vivez en paix dormez tranquilles
Le monde n'est plus à changer

Ce n'était alors que jeunes imbéciles
Le poil au menton
Ce n'était qu'alors jeunes imbéciles
Les voilà vieux cons

Ils ont troqué leur col Mao
Pour une tenue plus libérale
Le vieux slogan du père Guizot
Est devenu leur idéal
Nos soixante-huitards en colère
Reprennent un refrain peu banal
C'est enrichissez vous mes frères
En guise d'internationale

Ce n'étais qu'alors jeunes imbéciles
Le poil au menton
Ce n'étais qu'alors jeunes imbéciles
Les voilà vieux cons

Ils ont troqué leur col Mao
Et leur vieux look égalitaire
Pour un costume plus rigolo
C'est la chasuble humanitaire
Ils font la quête avec délice
Chez ceux qu'ont plus rien à donner
Et pour établir la justice
S'en remettent à la charité

Ce n'étais qu'alors jeunes imbéciles
Le poil au menton
Ce n'étais qu'alors jeunes imbéciles
Les voilà vieux cons

Ils ont troqué leur col Mao
Pour des tenues plus officielles
Depuis qu'ils fréquentent à gogo
Les cabinets ministériels
Ah quel plaisir en redingote
Sur le perron de l'Elysée
De se faire lécher les bottes
Par des journalistes avisés

C'est toujours avec les jeunes imbéciles
Qu'on le veuille ou non
C'est toujours avec les jeunes imbéciles
Qu'on fait les vieux cons......

Paroles et musique Jean Ferrat
Ferrat 91
Dans la jungle ou dans le zoo

Jean Ferrat qu'on le veuille ou non avait toujours le mot juste et était avangardiste ! Il ne tergiversait aucunement, n'était pas de ceux qui trahissent ou parlent la langue de bois ! Comme Ferré, Brassens, il savait toujours relever les travers de notre société. Ce texte date donc de 1991 (19 années) mais il est encore tellement d'actualité. Peut-on me dire pourquoi les gens ne prennent pas leçon du passé, leçon de ses grands auteurs, grands porteurs d'idées si vraies ??? Je ne sais pas pourquoi on ne puisse pas plus prendre garde à ce que des personnes comme Jean Ferrat et d'autres soulevaientt avec un tel brio, et une telle justesse ! Alors reveillez vous ! Ecoutez, lisez ces grands maîtres humanistes plutôt que certains "politiquement correcte" qui manipulent sans vergogne la population en lui faisant croire qu'elle est libre et en démocratie....

J'ai envie de crier et de réveiller les consciences mais beaucoup s'endorment sur leurs lauriers, rien ne peut être définitivement jamais acquis : ni  l'amitié, ni la liberté, ni la démocratie etc . Il faut cent fois remettre son ouvrage sur le métier ! Une petite idée sur le même album écoutez et lisez le texte de Jean " La paix sur terre" : voilà un couplet comme extrait : "Parce qu'ils ont un jour atteint l'universel, Dans ce qu'ils ont écrit cherché sculpté ou peint, La force de la France c'est Cézanne et Ravel, C'est Voltaire et Pasteur c'est Verlaine et Rodin" etc

Il ne faut pas laisser s'écrouler les chemins ouverts avant nous par tout ces grands hommes pour que le monde soit plus humain dans le sens noble du terme !!!

Véronique Blandin

16 octobre 2010

Georges BERNANOS et moi ....

Cet auteur  était un anticonformiste, polémiste, un homme passionné et un homme de foi. Il est né en février 1888, le 20 (un point commun moi aussi étant de février pas de la même époque forcément, du 23 février 1969) !
Lors de la publication de son premier roman "Sous le soleil de Satan" en 1926, il a 38 ans  et c'est à cet instant qu'il comprend qu'il doit consacrer sa vie à l'écriture.

En 1929, il obtient le prix Fémina pour "La Joie". En 1934, il écrit, alors, installé aux Balléares (suite à un accident de moto), son grand succès : "Journal d'un curé de campagne" (Adapté quelques années plus tard au cinéma), pour lequel il reçoit le Grand Prix du Roman de L'Académie Française !

Il y a un livre merveilleux de Georges Bernanos qui touche profondément : Nouvelle histoire de Mouchette. Je vous conseille ce livre qui relate l'histoire triste d'une fille de 13 ans qui vit miséreuse dans une solitude absolue.

J'ai 16 ans quand dans le magazine "Première" (consacré au cinéma) je découvre une annonce pour un casting : "Maurice Pialat cherche une jeune pour jouer dans une future adaptation au cinéma du livre "Sous le soleil de Satan" ! Connaissant déjà le grand écrivain et contre l'avis parental que je sais déjà négatif et sans leur en toucher mots, j'envoie un dossier avec photos et courrier comme le spécifiait l'annonce ! Bien sûr je ne suis pas prise (ça se saurait !!!) et c'est bien évidemment Sandrine Bonnaire que tout le monde connaît désormais (grande actrice au demeurant) qui joue le rôle de Germaine Malhory dite Mouchette auprès de Depardieu. (Bien des années plus tard, en allant sur la tombe de mon parrain dans l' Allier, je découvre la tombe du père de cette actrice, juste à côté de mon parrain. Comme quoi Bernanos par divers biais n'est jamais bien loin de moi !)

Bernanos est pour moi un de mes auteurs favoris. Il combat le facisme. C'est un grand animateur "spirituel" de la Résistance Française. Il est au Brésil écrivant pour des journaux et des messages pour la BBC, délaissant son travail purement d'écrivain. Revenu en France il refuse pour la troisième fois la Légion d'Honneur que lui propose alors le Général de Gaulle, étant en opposition avec l'atmosphère politique et opportuniste à son goût qui régnait alors.

Il es amené à faire des conférences à travers l'Europe, pour allerter l'opinion publique de l'inéluctable progression du modernisme pas toujours bon à son sens pour l'homme, (La France contre les Robots). Il n'est pas toujours bien compris face à ce constat qu'il présente au monde aveuglé par la course en avant vers cette modernité qu'il redoute.

En 1947, où il vit désormais en Tunisie, il écrit en quelque sorte son testament : Dialogues des Carmélites !

En 1948, revenu pour cause de maladie en France, il décéde en prononçant ces mots : "A nous deux maintenant!"

J'aime une de ces célèbres phrases : " Je meurs chaque nuit pour réssuciter chaque matin !"

Georges Bernanos trône en bonne place dans ma bibliothèque. Quand je relis "Nouvelle histoire de Mouchette", c'est toujours avec la même émotion profonde, une grande admiration !

N'oublions pas ce grand écrivain !!

BERNANOS1

(1888-1948)

Véronique Blandin

15 octobre 2010

MERCI FRANCE 5 L EMISSION FUT MAGNIFIQUE....

MERCI POUR CETTE BELLE EMISSION

QUEL RAVISSEMENT DE REVOIR CE GRAND MAITRE

QUE REPRESENTE POUR MOI

MONSIEUR BERNARD PIVOT

BELLE LECON DE SIMPLICITE DE DROITURE ET D AMOUR POUR LES LIVRES

POUR LES AUTEURS

POUR LA VIE

ET LA TOLERANCE

MERCI ENCORE

Véronique Blandin

15 octobre 2010

J'ai froid........

Le froid me saisit,
Je marche à pas lents et lourds.
J'évite de te regarder,
De peur que tu ne m'attires.
Pourtant d'habitude,
J'aime à le voir ton roulis enchanteur !
Et je passe des heures auprès de toi sans peur !

Je me réchauffe un peu.
Je vois pourtant que tu n'as rien d'inquiétante dans ta façon d'être,
Que tu es toujours celle auprès de laquelle je me ressource.

Les feuilles jaunes des arbres qui te côtoient,
Tombent sur toi et tu les entraînes,
Comme dans une ronde douce et silencieuse.
Et si moi aussi, j'étais une de ces feuilles ?
Que ferais-tu de moi ?
Je n'ai pas leur légèreté.
Tes tourbillons m'engloutiraient sans doute !

Je n'ai plus froid.
Mes mains sont réchauffées.
Je n'ai plus peur de te regarder de nouveau.
Je respire profondément
Un cormoran prend son envol,
Et tu le laisses frôler ton eau frissonnante.
Tu ne le retiens pas lui qui sait un peu t'apprivoiser !

J'ai désormais le pas plus léger,
Et j'ose de nouveau plonger mes yeux,
Dans ton eau magistrale.
Je suis comme ces joncs qui bordent tes rives.
Ils restent prêt de toi sans que tu ne les emportes.
Ils ont besoin de toi pour être ce qu'ils sont !
Moi aussi tu me fais vivre, fleuve de ma naissance,
Moi aussi tu m'intrigues et m'attires.
Mais pour que tu me donnes encore de la joie,
Je reste juste sur ton bord, là tout à côté de toi.
Un jour futur, tu m'auras tout à toi !
Et seule toi sauras où me trouver, et seule toi prendras soin de moi pour l'éternité.

Mais pour l'instant, je n'ai plus froid.
Je dois m'en retourner et te laisser voguer.
Je reviens toujours vers toi quand j'ai un peu froid,
Quand mon coeur est trop triste pour surmonter la peine,
Que certains  savent trop m'assener si souvent,
J'ai du mal avec eux et leurs mépris,
Avec leur façon de ne pas savoir aimer,
Avec leur façon de me mentir,
Et de me faire croire que je suis leur bien aimée !
Toi seule sais me raisonner et me redonner vie,
Toi seule sais me respecter sans me juger,
Me prendre tel que je suis !

Je n'ai plus froid pour l'instant mais jusqu'à quand ???

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Véronique Blandin

14 octobre 2010

JE NE VEUX PAS....

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Je ne veux pas déposer mes larmes,
Sur ce marbre froid qui t'a tendu,
Bien trop tôt les bras.

Je veux les garder juste pour moi,
En catimini quand je ne vais pas bien,
Quand ton absence devient lourde et pesante.
Je sais que je vais pleurer indéfiniment ta mort,
Et qu'ils en rient tous derrière mon dos.

A quoi bon leur en vouloir,
Ils ne peuvent savoir les liens qui nous unissaient,
Et nous unissent encore !
Ils ne savent pas toujours, quels étaient tes combats,
Ils ne savent pas, qu'ils sont les miens jusqu'au trépas !

Je ne veux pas déposer mes larmes sur ce marbre froid,
Qui désormais nous sépare,
Car c'est de ton vivant que je voulais te voir !

Je veux pour toujours, continuer d'écouter ta voix,
Franche et forte,
Quand toi tu chantais pour ne pas passer le temps,
Moi, je vais continuer de me battre pour la liberté !

Je ne veux pas déposer mes larmes sur ce marbre froid,
Qui te retiens depuis sept mois,
Comme ce pauvre Martin à six pieds sous terre,
Depuis ce siècle de révolte.
Cette révolte qui reste pourtant et toujours d'actualité,
Tu dois bien t'en douter de là où tu es ?

Je ne veux pas déposer mes larmes sur ce marbre froid,
Qui ne devrait rester qu'à toi,
Comme tel était ton choix, mais ne le savent donc t'ils pas ?

Je ne veux pas non plus déposer les armes,
Je ne veux pas cesser d'être dans ta lignée,
Et de t'aimer à perdre la raison.....

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Véronique Blandin

13 octobre 2010

BERNARD PIVOT MIS A L HONNEUR VENDREDI SOIR SUR FRANCE 5

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Bernard Pivot, cet homme de culture tout le monde sait qui il est !!!!

Moi il m'a fait découvrir énormément d'auteurs, tout au long de sa célèbre émission inégalée (à mon sens) qu'était "Apostrophes" !

Cet homme né en 1935, comme il le dit lui même n'avait pas fait d'études supèrieures en littératures et pour arriver à faire ce travail autour de cette passion, il a fournit un travail considérable et important sans relâche et pour lui il fait tous les jours des "études supérieures" !!! Il a toujours voué une admiration pour les écrivains, pour les livres.

Il a invité les plus grands. En 724 émissions d'"Apostrophes", il en a fait des découvertes merveilleuses. Des auteurs de tous les pays, de tous les genres etc sont venus sur le plateau de l'émission. Et on se souvient tous de cet entretien exclusif de Soljenitsyne écrivain dissident russe.

J'attendais toujours avec une grande impatience ce moment télévisuel unique. Il a fait en 1985 une émission exclusivement réservée à Jean Ferrat lors de la sortie de son album "Je ne suis qu'un cri". Je me souviens aussi, entre autres, de l'interview formidable de Jules Roy et aussi d'Hervé Guibert etc.

Alors vendredi 15 octobre 2010 sur France 5 ne loupez pas ce rendez-vous que lui consacre Bérengère Casanova. L'émission à pour titre EMPREINTES.

Cet homme amoureux des livres, de la vie est aussi un homme jovial, sincère, aimant la cuisine, le football, les gens...

Il m'a, adolescente beaucoup apporté. J'ai presque vu toutes les émissions, bien sûr par les toutes premières, car elles ont débutées en 1975 sur France 2 et j'étais encore petite, mais je me souviens que mes parents adoraient beaucoup !

Je me suis souvent exercée à sa fameuse dictée si célèbre !! C'est un de mes héros, de mes mentors ! J'étais très triste lors de l'arrêt de l'émission !

Merci à France 5 pour cette mise à l'honneur d'un tel homme qui mérite qu'on parle de lui.

Moi j'enregistre c'est certain, pour me la repasser encore et encore.

Véronique Blandin

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