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Le blog de Véronique Blandin

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23 janvier 2017

Et si l'on parlait d'amour (volet 2)

 

aferrat2016

 

...avec Jean Ferrat !

Ce deuxième volet, je l'ai voulu sur un ton plus léger mais tout aussi intéressant ! 

Dans les chansons de Jean, ce qu'il y a de bien, c'est que beaucoup de sujets sont abordés souvent par le biais de l'humour. Et quoi de plus sympathique que de parler des choses de l'amour sur un ton humoristique.

Il touche du bout de ses mots si bien posés : le célibat, l'adultaire, l'amour, et la sexualité ... les choses de l'amour tout simplement, la vie !

Je vous propose tout d'abord : "La bourrée des trois célibataires" paroles et musique de Jean Ferrat de 1980. Il dresse le portrait de plusieurs femmes qui ont laissé leur mari célibataire ... "Nos femmes ont fait la malle avec leur libido" ... Germaine en pleine période difficile des femmes a eu raison de "Jean" (l'un des trois "célibataires" dans la chanson), Gertrude et Ginette ont "changé d'herbage" et les trois amis "le commodore, et l'ami Pierre"  et "Jean" vont goûté aux joies du célibat ... Trois couplets où il décrit les aventures de Gertrude "qui jouait les prudes" et Ginette "qui regrette ses moeurs dissolues" désormais vit dans une secte, et Germaine dont "Jean" a eu "une overdose de sa ménopause" ! Dans le quatrième et dernier couplet on comprend aisément que cette nouvelle vie n'est pas pour déplaire aux trois acolytes qui se réjouissent plutôt d'organiser leur petit train-train : "Pour la bagatelle, on verra lequel sera désigné ..." ! On comprend qu'ils pourront bien se passer des femmes .... ou presque ! 

 

Jean Ferrat dans cette chanson rend les choses de la vie plus drôle et moins dramatique .... et il l'a chante toujours avec un air canaille qui lui va bien ...

C'est en 1985 que Guy Thomas (qui écrit déjà pour Jean, depuis le début des années 70),  écrit en 1985, les paroles des 14 chansons composant l'album, et Jean en fait toutes les musiques : "Je ne suis qu'un cri", dont "Vipères lubriques" que je vous propose aujourd'hui !

Sur une musique aux tonalités orientales, dès le premier couplet, Guy Thomas donne l'ambiance de cette chanson qui se veut provocatrice : " Je te mange à la croque au sel, ton vice est mon péché véniel, mais si je dis dans ma chanson qu'aimer c'est pas la communion, que les versets de mes prières, sont bannis dans nos séminaires, que je prends très rarement comme on prend le saint sacrement ..." ! Il oppose la religion catholique à sa façon de vivre l'amour et sa sexualité avec sa maîtresse. La moralité, et les bons penseurs ne sont pas épargnés. Il ne prend pas de détours pour parler de certaines pratiques ... évoque qu'il n'a rien contre l'homosexualité et pour conclure que les juifs ne le gêne pas, ultime provocation contre une presse "bien pensante" qui a souvent déranger Jean Ferrat ... 

A la première écoute de cette chanson, on peut trouver cela fort léger, mais quand on décortique tout cela, on retrouve l'art et la manière qu'avait Jean Ferrat d'analyser notre société ! Ici sous la plume de Guy Thomas qui savait si bien retranscrire les attentes de Jean...

Régalez-vous avec cette belle chanson : 

 

 

En 1979, Guy Thomas écrit "Le chef de gare est amoureux" musique de Jean Ferrat. Il relate alors l'histoire d'un chef de gare dont la femme "à la cuisse hospitalière" le faisait "cocu" sans retenue,  le malheureux. Tout le monde en rigole derrière son dos   ... s'ils savaient : "Quand il sort le matin d'la gare, chacun sourit chacun se marre, quand il passe au milieu d'la rue, chacun murmure il est cocu, chacun chantonne il a des cornes, sa connerie n'a pas de bornes, Chacun le croit dure de la feuille, chacun se met le doigt dans l'oeil..." !  " Et la bêtise il s'en fout, laissons glouglouter les égouts " !! En fait il vit une belle histoire d'amour et est le plus heureux des hommes car : "dans le train de 9h57, tout son bonheur en descend, c'est une fille de seize ans ... et tous les soirs c'est dans un wagon couchette, que les deux amants se font un p'tit appartement ..."

On retrouve là, la manière subtile et drôle de Jean et de Guy Thomas pour raconter une histoire d'amour où celui qui croit tromper l'autre l'est tout autant .... 

Alors laissons glouglouter les égouts et savourons cette belle chanson .... 

 

Pierre Frachet en 1960 écrit sur une musique de Jean Ferrat, " L'éloge du célibat" où effectivement l'amour n'est pas sa préoccupation première ... mais un jour il rencontre celle qui le fera changer d'avis ... "...Dans le célibat on s'ménage, du bon temps, mais son plus bel avantage, cependant, ma femme dira pas l'contraire, je parie, c'est quand un célibataire se marie " ... 

 

Et pour conclure cet article, une chanson de Roland Valade pour le texte sur une musique de Jean Ferrat : "Horizontalement" ...

Tout au long de la chanson déclinée sur le thème des mots croisés, Jean nous parle d'une conquête qu'il préfère "Horizontalement' ... Des allusions non dissimulées ... la belle "n'a pas inventé l'eau chaude" .... 

 

Beaucoup existent encore comme : Ma fille, Mes amours, Les filles longues, Une femme honnête, Pardonnez-moi mademoiselle, Chante l'amour...

Voilà pour ce petit tour des chansons "légéres" mais pas tant d'un Jean Ferrat malicieux .... 

Véronique Blandin

 

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22 janvier 2017

"Et si l'on parlait d'amour...." (1er volet)

 

... avec Jean Ferrat ... 

Dans la longue liste des chansons de Jean, un bon nombre de chansons parlant de "l'amour" sont nées sous sa plume alerte. Il a su aussi, avec son sens inouïe de la musique mettre des notes sur les textes de Michelle Senlis, de Pierre Frachet, Claude Delécluse, Georges Coulonges ... et surtout sur les  poèmes d'Aragon. Aragon, qui tout au long de son oeuvre, nous livre l'amour comme jamais ... 

Jean Ferrat met en musique dès 1955, "Les yeux d'Elsa" sur le magnifique texte d'Aragon. Cette chanson sera alors interprétée par André Claveau. Jean l'a reprendra à son compte dans son album "Aragon".

Ce texte m'arrache les larmes et l'âme ... : "Moi je voyais briller au-dessus de la mer, les yeux d'Elsa, les yeux d'Elsa, les yeux d'Elsa !"

 

C'est en 1960, que Pierre Frachet écrit pour Jean, "Ma môme", ce dernier la mettant en musique. Cette chanson devient le succès qui le met alors en lumière, cela fait déjà quelques années que Jean chante. Cette chanson empreinte d'un petit air "titi parisien" nous décrit l'amour le plus pur qui puisse exister. Même, si celle qu'il aime n'a rien d'une star, il l'aime plus que tout et à ses yeux, elle est "sa star"... même si elle travaille à Créteil, à l'usine ...

A noter que Jean Ferrat, en 1962, fait une apparition  dans le film de Jean-Luc Godard  "Vivre sa vie". La scène :  il entre dans un café de banlieu et sélectionne une chanson dans le juke-box. Il s'agit de "Ma môme". Il s'installe au bar et l'écoute sous le sublime regard d'Anna Karina.

 

 Vidéo de la scène dans le film : Vivre sa vie !

"Je ne puis vivre que de toi" naît sous la plume de Jean Ferrat et en fait la musique. C'est en 1961 qu'avec cette chanson il confirme qu'il est plus qu'un chanteur mais surtout un poète. Les images fortes font déjà référence à l'Ardéche qui deviendra son "pays d'adoption", sont des comparaisons subtiles entre l'amour et la nature qu'il aimait tant ... 

"Comme l'amour est l'eau fraîche, quand tu me dis bois ...., comme le sont à l'Ardèche, ses landes ses bois ..."

 

Dans les prochains volets de cette série consacrée à l'amour à travers Jean Ferrat, vous verrez qu'il n'était pas dénué d'humour et de fantaisie quand il parlait d'amour .... mais toujours avec une profonde tendresse et le talent qu'était le sien .... 

Allez par ce froid, aujourd'hui, rien de tel que de t'écouter Jeannot .... 

Véronique Blandin

21 janvier 2017

Sur le lit défait ...

alitdefaitdelacroix

Tableau d'Eugène Delacroix

 

Il ne restait plus guère que des effluves de jasmin,

Des fragments de douceurs posés un peu partout.

Le temps figé, comme ces grappes de raisin aux vendanges tardives sous le froid de décembre,

Ne galopait plus comme les chevaux fougueux.

La pluie jouait de la harpe, contre les volets mi-clos,

Dégoulinante et fraîche au matin qui s'annonçait.

Sur le dossier du vieux fauteuil au capiton carmin,

S'éparpillait douces dentelles et froufrous aguicheurs.

Un chapeau claque au port altier,

S'étonnait d'être posé là comme vulgaire galure.

Sur le parquet de chêne craquant, délicates bottines corsetées,

Enlaçaient délicatement les chaussures à guêtres du marquis pédant.

Et dans le miroir au regard curieux naissait le reflet sulfureux,

Des deux amants improbables recouverts seulement de leurs caresses passionnées.

C'est à l'aube pesante, qu'on les a trouvés là, endormis à jamais dans un dernier baiser,

Juste là, sur le lit défait...

Véronique Blandin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18 janvier 2017

The Old New World .... un film unique ...

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Ce film d' Alexey Zakharov, a été réalisé à partir de photographies anciennes, animées ! Vous découvrirez New York, Boston, Washington, Detroit ! 

Son procédé ? Il a découpé numériquement des images anciennes. Puis il a utilisé ces découpes pour les reproduire en 3D tout en restant fidèle aux images de base ! Elles sont utilisées comme texture !

Ce résultat bluffant nous donne vraiment l'impréssion d'un film plutôt qu'une animation. L'eau et la fumée sont rajoutées en 3D pour donner une ambiance de film !

Al Bowly en signe la musique : Guilty ...

Un résultat bluffant ... on est saisit par cette ambiance d'une époque merveilleuse ....

Ça donne envie de voyager et d'en voir plus ...

 

Véronique Blandin

15 janvier 2017

1954 ....2017

 

Parce qu'il ne faut pas oublier... Que depuis 1954 rien n'a vraiment changé ... J'ai du mal à avoir chaud chez moi quand je pense que beaucoup sont dans la rue ... j'ai du mal à manger quand je sais que quelque part des êtres humains ne mangent pas à leur faim ...

N'oublions personne .... 

 "Que ceux qui ont faim aient du pain ! Que ceux qui ont du pain aient faim de justice et d'amour! "

L'Abbé Pierre

Véronique Blandin

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14 janvier 2017

Magistral ....

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"Le clown au chapeau pointu Bernard Buffet"

Il fait le pitre, portant si bien son nom :  Magistral ! 

Ses grands yeux au vert profond,

Son nez rouge comme étendard,

Vous amusent, vous séduisent,

Ses grimaces hilarantes,

Ses pirouettes insolentes,

Son pantalon trop grand,

Vous êtes sous le charme de cet échevelé pimpant,

Mais, lorsque le chapiteau vidé de vos éclats de rire rassurants,

Que les  lumières se font discrètes,

Sa solitude en plein coeur lui revient sans douceur,

Ses larmes sur ses joues blanchies, perles de douleur, coulent magistrales ...

 

Véronique Blandin

 

 

 

 

13 janvier 2017

Comme un aller sans retour...

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Il laisse derrière lui des odeurs de cigares,

Des accords de guitare ... 

Ses pas claquant sur le parquet grinçant,

Sonnent encore comme mille olifants,

Il laisse derrière lui les volutes bleutées,

Quelques soupirs légers ...

Son ombre dans la rue s'évanouissant lentement,

Comme sur ces pavés luisants,

Il laisse derrière lui des souvenirs brûlants,

Des adieux déchirants,

Des étreintes insensées,

Ses caresses en suspens...

Il laisse derrière lui, 

La belle gitane aux yeux troublants,

Cet amour naissant,

Ses frissons, ses espoirs ... 

Il laisse derrière lui,

Sa peur, ses cris, ses détours émouvants,

Il éloigne l'amour,

Comme un aller sans retour ...

 

Véronique Blandin

 

 

 

9 janvier 2017

La déclaration de Wolinski : un souvenir de 2016 : L'un à l'autre , l'autre à l'un .....

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Le couple selon Camille Claudel 

J'ai eu le bonheur de lire ce magnifique texte de Wolinski, au cinéma de Decize, pour l'hommage rendu à Charlie Hebdo, il y a un an en janvier 2016 ... 

Quel moment d'émotion pour moi ... 

"L'un à l'autre, l'autre à l'un ...."

 

Véronique Blandin 

8 janvier 2017

Je l'écoute comme je le lis ... (la confiance, petite réflexion sur l'amour,

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Ses mots sont si forts, son écriture si précise et poétique. Il est plus qu'un écrivain pour moi, un philosophe ! 

Je décortique ses phrases, ses mots .... ses silences ! Ils sont si proches de ce que je ressens ... 

Après Jules Roy, Christian Bobin est une "rencontre littéraire" magique. 

Mon coup de coeur 2016 !

Je veux tout lire de lui. Tout essayer de comprendre ! 

Quand il parle de l'écriture, de la vie, de la mort , de l'amour .... c'est tellement ce qui m'anime !

Le son de sa voix est telle que son écriture, claire, posée, sonnante comme des poèmes ... 

Lire Christian Bobin et l'écouter sont les mêmes ravissements .... 

 

 

 

Je vous aime Chrisitan Bobin ... 

Véronique Blandin

4 janvier 2017

D'un petit bout de rien....

vieuxchene

D'un petit bout de rien, 
Il est devenu géant ...

Ces branches tentaculaires, 
Lui donnent tant de caractère,
Il est solide comme la terre,
Cette terre nourricière qui le tient droit et fier,
Un brin dénudé, il bataille contre l'hiver...
Paré de son feuillage si vert,
C'est l'été qu'il exulte sans manière,
Ce roi majestueux, plusieurs fois centenaire,
En a entendu des coups de tonnerre,
Vu passer des malheurs et des guerres,
En a écouté des chants joyeux des petites écolières,
Et aussi ces secrets des amoureux le coeur en bandoulière ?

Non il n'a jamais ployé, 
Il n'a jamais cédé,
Il a toujours résisté,
Il est encore debout planté,
Et ses amis ailés viennent encore s'y nicher,
Le vent aime pourtant le titiller,
Son écorce est sa force pourtant toute plissée,
L'écureuil malicieux est venu l'habiter,
Il en a fait son ami, son allié,
Les corbeaux persifleurs n'ont pas su l'effrayer,
Il est puissant et pourtant sensible pour qui sait l'aimer,
Il se nourrit du temps et de sa liberté,

Je me suis arrêtée un matin de chaleur,
J'ai senti son odeur,
J'ai respiré comme lui en douceur,
Il m'a redonné vie et un peu de fraîcheur,
Puis j'ai dormi contre lui sans peur,
Il était si fort ce charmeur,
Toutes ces branches frémissantes aux merveilleuses couleurs,
M'ont caressée pendant des heures,
Il était grand et protecteur,
Il y mettait tant d'ardeur,
Il m'a laissé tranquille, il n'était pas voyeur...
Et j'ai serré son tronc, il a serré mon coeur,

D'un petit bout de rien,
Il est devenu géant,

Véronique Blandin

 


 

 

1 janvier 2017

Tous mes voeux ....

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Je vous souhaite à vous tous, amis du blog, une bonne et heureuse année !

Beaucoup de belles choses .... 

Une année sans violence ...

Je vous remercie pour vos visites, vos commentaires, vos messages... 

Merci aux fidèles, aux nouveaux visiteurs .... 

Je vous souhaite aussi beaucoup de lectures, de nouvelles rencontres grâce aux livres ... 

Beaucoup d'amour et d'amitié .... 

A très vite ici sur le blog et dans la vie ...

Encore une bonne année ...

Véronique Blandin

31 décembre 2016

Dernier jour de l'année 2016 : l'aventure des "Coeurs cabossés"

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Si je dois retenir un événement de l'année 2016, c'est l'aventure des "Coeurs cabossés". 

Merci à mes amis d'avoir partagé ces moments autour de ce projet ... 

Ce livre est plus qu'un recueil de nouvelles, c'est une histoire d'amitié ! 

Merci aux lecteurs qui nous ont parlé avec tendresse de leur lecture des "Coeurs cabossés" ... 

Merci à Jean-Noël,  à Sylvie, à Jean-Charles, à Michel ...

Pour ces beaux instants lors des dédicaces et ces moments passés autour du recueil (corrections, discussions, rires .... )

Merci aux gens qui nous font confiance, je pense notamment à Michele et Afshin, nos libraires préférés ...

Oui de l'année 2016, c'est ce que je retiens et qui restera à jamais dans ma mémoire ... 

Nos coeurs n'ont pas fini de battre .... 

L'aventure continue .... 

Bonne lecture ... 

 

Véronique Blandin

30 décembre 2016

"Folle d'Hervé Guibert" ....

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Cet auteur, cet homme nous a quitté il y a maintenant 25 ans , le 27 décembre 1991 ! 

Ses livres sont toujours vers moi. 

Je l'aimais et je l'aime encore ... 

J'imagine souvent ce qu'il aurait pu écrire et dire, si cette maladie horrible qu'est le sida, ne l'avait pas emporté ... 

Pour toi Hervé qui aimait tant cette musique :

 

 

Tu étais si beau et tu étais une si belle personne ..... 

Véroniqu Blandin

29 décembre 2016

Beau comme une déclaration d'amour ...

 

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Ça vous cueille un matin,
Où vous n'attendiez rien,

Ça vous prend par la main,
Vous attire doucement,

Ça vous réchauffe un instant,
Vous donne des frissons, 

Ça fait battre le coeur, 
Comme roulements de tambour,

Ça donne des couleurs à la vie,
Comme le kaléidoscope aux mille nuances,

Ça donne le rouge aux joues,
Comme à ces pommes croquées avec malice,

Ça sonne clair et tendre,
Comme la douce musique de la harpe féerique,

Ça bouillonne passionnément,
Comme le ressac bruyant de l'océan,

C'est tout ça et encore plus,
C'est encore et pour toujours,
Beau comme une déclaration,
Beau comme une d'éclaration d'amour ....

Véronique Blandin

 

 

 

27 décembre 2016

Le temps qui reste ...

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J'aimerais autant le passer en écoutant les musiques que j'aime, les chansons de Ferrat ... J'aimerais autant le passer avec les gens que j'aime, la famille, mes amis ... j'aimerais autant le passer avec tant de livres .... 

Alors je ne sais pas combien de temps il reste, mais laissez moi en encore un peu pour toutes ses choses .... 

 

 

 

 

Véronique Blandin

26 décembre 2016

"Josepha retrouve son Ludovic" et moi je suis triste ....

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Je n'aime pas ce genre de nouvelles !! 

Oui je sais, surtout toi Jean-Charles, tu n'aimes pas trop quand je parle des personnes "mortes" ! Mais là, comment ne pas évoquer, Claude Gensac, "madame De Funés " au cinéma. 

Elle est élève au Conservatoire de Paris et elle en sort en 1947. Plutôt tournée vers des rôles de "dames distinguées", Pierre Mondy son premier mari, la dirige vers le théâtre de boulevard ! Dans les années 1950, elle travaille au théâtre avec Louis De Funés et  des années plus tard elle devient sa partenaire "favorite" dans le rôle de sa femme dans "Oscar". C'est la femme de Louis, qui est à l'initiative de cette collaboration. 

Elle jouera plus de 10 fois aux côtés de Louis de Funés ! 

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C'est tellement triste de la savoir décédée ce soir , surtout ce soir ..... 

Mon "Louis de Funés" et vous, vous êtes tellement importants .... 

Dans quelques jours un article plus important sur Claude Gensac et sa carrière .... 

 

 

Véronique Blandin

24 décembre 2016

Dernier jour de l'Avent : des livres, des livres ...

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Nous sommes le 24 décembre ! 

Notre calendrier de l'Avent "littéraire" se termine aujourd'hui ... 

Tant de livres encore à lire, à relire ... à vous parler de tel ou tel autre ... une vie de me suffirait pas !

Alors aujourd'hui, je voulais simplement vous dire que les livres permettent tant de choses : apprendre, s'évader, rêver, partager, découvrir, aimer .... mais il permettent surtout d'être libre ! Dans les dures moments que nous vivons, cette crainte permanente d'être des  victimes d'attentat, les livres sont l'une des armes les plus justes contre l'obscurantisme, l'ignorance, l'intolérance, le racisme ... Les livres sont la clé pour que l'homme soit libre .... Quand les dictateurs veulent maîtriser un peuple, ils brûlent les livres ....

anoel2016

Alors pour ce Noël 2016, je vous souhaite à tous au moins un livre au pied du sapin ... Moi les livres m'ont toujours sauvée et c'est toujours le cas ... 

Ils sont synonymes de partage, d'amitiés ... 

J'en ai encore tant à lire ... et j'espère, pourquoi pas  à écrire .... 

Joyeux Noël à vous tous et lisez encore .... 

Véronique Blandin

23 décembre 2016

23 éme jour de l'Avent : L'avare de Molière

Le temps passe vite : 23 éme jour de l'Avent : l'Avare de Molière ! 

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Nous voilà bientôt à la fin du calendrier "littéraire" de l'Avent ... 

J'ai voulu rendre hommage à Molière et en même temps à ma maman ... 

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Maman interprétant l'Avare en 1949 (1ére en partant de la gauche)

Elle aimait beaucoup le théâtre et notamment Molière. Toute jeune, avec elle, on s'amusait à jouer des scènes des pièces de ce grand homme. 

 

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Né en 1622 et mort en 1673, ce comédien -Jean-Baptiste Poquelin dit "Molière" - et auteur, est sans nul doute l'un des plus important dans notre paysage littéraire français. 

Il est à l'origine de l'actuelle "Comédie Française". Fondateur d'une troupe, il sillonne avec ses compagnons Paris et la Province à l'époque d'Anne d'Autriche et ensuite sous le règne de Louis XIV. 

Dans ses pièces, il dénonce les travers de la société : la bourgeoisie, les femmes, les mariages .... Ses personnages sont forts. Leur psychologie est dépeinte avec force par un Molière toujours très inspiré et surdoué. Il devient un classique traversant les siècle mais jamais démodé. Qui ne connaît pas : Le bourgeois gentilhomme, Dom Juan, Tartuffe, L'école des femmes, Les fourberies de Scapin ... Le malade imaginaire ... 

 

Je me souviens d'avoir vu au théâtre de Nevers, "Les fourberies de Scapin" , une de mes préférées.

Aujourd'hui, je vais vous parler de l'Avare une autre de me préférence et aussi parce que ma maman en 1949 a joué le rôle d'Harpagon. 

Cette pièce comporte 5 actes en prose. C'est en 1668 qu'elle est jouée pour la première fois. 

Harpagon n'aime que son argent et ne veut pas voir sa fortune lui échapper ! Sa fille, Élise est amoureuse d'un napolitain. Son fils, Cléante aime Marianne une fille sans le sou !  Il voit des voleurs partout et soupçonne tout le monde. Il cache une cassette pleine d'or dans son jardin ! Il veut marier ses enfants à des riches partis. Quant à lui, il est charmé par une jeune fille pauvre ... 

On voit toute la force qu'à Molière de nous présenter le plus petit défaut d'Harpagon, et ceux aussi des autres personnages ... Des scènes et des répliques qu'on ne peut oublier, font de cette pièce un monument de Molière !

Les répliques sont devenues cultes : 

"Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger !"

"Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, je suis perdu, je suis assassiné ! on m’a coupé la gorge : on m’a dérobé mon argent. "

 " Donner " est un mot pour qui il a tant d'aversion qu'il ne dit jamais : " Je vous donne ", mais " Je vous prête le bonjour ".

Cette pièce a été adaptée plusieurs fois au cinéma. On retiendra L'Avare de Jean Girault, interprété par Louis de Funés, en 1980 ... 

Oui vraiment, je ne pouvais pas faire ce calendrier en oubliant Molière ... 

Peste soit du butor .... (Les fourberies de Scapin)

Bonne lecture ... 

L'Avare de Molière (diverses éditions)

Véronique Blandin

 

22 décembre 2016

22éme jour de l' Avent : Les contes Tzyganes de Marie Voriskova

Déjà le 22éme jour de l'Avent : Les contes Tziganes de Marie Voriskova illustrés par Mila Dolezelova

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C'est la période où les contes ont toute leur place au coin de la cheminée, dans la maison douillette ... 

Ces contes Tziganes, c'est toute mon enfance quand mon parrain me les offre ! J'ai tellement rêvé avec ce livre ! Il est toujours là vers moi ! Lus à mon fils quand il était tout petit, dimanche dernier ils étaient avec moi à la salle Olga-Olby de Decize. 

Ils sont superbement illustrés par Mila Dolezelova. 

L'esprit tziganes prévaut dans ce magnifique livre : amour de la musique, amour de la liberté, modestie, magie ... 

Elle a su nous traduire la tradition orale d'un peuple mystérieux et envoûtant ... 

Ce n'est que du bonheur de se replonger dans ce livre plein de poèsie et qui se transmet de génération en génération ...

Voilà un extrait d'un des 18 contes : "Le lopin du Diable" : 

"Il y avait une fois un Tzigane qui avait réussi à gagner quelque argent. Il décida de se construire une maison. Il chercha longtemps un endroit agréable, mais en vain. Tantôt le terrain était trop cher, tantôt la forêt était trop loin ou encore l'endroit manquait d'eau. Mais un beau jour, il découvrit tout au bout d'un village, près de la forêt, un terrain qui lui plaisait vraiment. Il appartenait à la commune. Le Tzigane alla trouver le maire et lui en demanda le prix.
- Ce terrain-là, répliqua le maire, tu peux l'avoir pour trois fois rien. C'est une mauvaise terre, rien ne veut y pousser, pas même l'herbe ... Si tu veux, tope là.
Le Tzigane était très content d'avoir pu acheter son terrain à si bon compte, mais il se demandait pourquoi personne n'en avait voulu. ... "
 

Un peu de rêve ça fait du bien aux grands comme aux petits ... Lisez ce livre à vos enfants ou faites leur lire ...

 

Bonne lecture 

Les contes Tziganes de Marie Voriskova aux éditions Gründ Paris

Véronique Blandin

 

22 décembre 2016

21 éme jour de l'Avent : Les mémoires barbares de Jules Roy

Pour ce 21 éme jour de l'Avent : Les mémoires barbares de Jules Roy

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Photo Personnelle Véro Blandin

 

Je découvre cet auteur dans les années 80 dans une émission de Bernard Pivot. Et depuis ce jour, Jules Roy devient pour moi plus qu'un écrivain. 

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Photo Personnelle Véro Blandin : portrait de Julius, pris en photo dans son bureau lors de la visite de la maison Jules Roy

Il naît en 1907 à Rovigo en Algérie et meurt à Vézelay dans l'Yonne en 2000. Élevé par sa mère à Sidi Moussa, celle-ci lui cache qu'il est un "bâtard", le fruit de son amour avec un instituteur socialiste. Jules Roy entre au séminaire pendant 8 ans. Il s'engage ensuite dans l'armée française. Après toute une carrière aux multiples facettes dans l'armée (Algérie, pendant la guerre, comme commandant de bord à la Royale Air Force, etc), il quitte l'armée en juin 1953 en Indochine n'appréciant pas les méthodes de la France durant ce conflit, il est alors colonel. 

Il se consacre à la littérature et alors que son ami Albert Camus décède, il dénonce la guerre d'Algérie et ses atrocités. En 1978, il s'installe à Vézelay, au Clos du Couvent en face de la Basilique. Il est un grand admirateur de Marie-Madeleine, patronne de la basilique. Ses amis viennent le voir et lui, continue d'écrire inlassablement. 

Ses livres relatent les guerres où il était officier comme par exemple dans "La vallée heureuse" de 1946 qui lui vaut quinze jours d'arrêt de rigueur de la part de sa hiérarchie militaire qui a peu apprécié le livre et le prix Renaudot... Il écrit énormément d'essais, des récits sur la guerre notamment, sur la religion... : Adieu ma mère, adieu mon coeur en 1996 ... Amours barbares en 1993... Lettre à Dieu sorti après sa mort en 2001... 

Son roman "Les chevaux du soleil, chronique d'Alger" 1995, est une véritable saga , adaptée en série de 12 épisodes et le plus connu de Jules Roy ! 

 

Il écrit 9 romans, de la poésie, des essais etc ... J'ai beaucoup appris en le lisant et en regardant des reportages sur lui. Je n'avais qu'une envie le rencontrer et lui parler et lui montrer des textes de mon cru ! Allant au moins une fois par an à Vézelay, j'avais envie de m'arrêter pour le voir ... Je n'ai jamais osé. Un jour, mes textes sous le bras, j'étais presque décidée et en voyant sa silhouette derrière sa fenêtre, je me suis ravisée ... C'est comme ça ... Julius, "mon Julius" reste pour moi désormais un guide ... J'ai sur mon mur et partout dans la maison, ses lois de l'écriture .. Il ne me quitte pas ... 

Vous pouvez visiter sa maison de Vézelay, son bureau .... Elle est désormais ouverte aux artistes qui font des conférences, des stages ... elle est devenu une résidence pour écrivains et chercheurs... 

Jules Roy (Julius) est plus qu'un écrivain ! C'est un personnage, un grand homme, grand par la taille mais encore plus grand par son charisme ! L'homme en impose ... Sa voix impressionne et sa culture aussi ! C'est surtout quelqu'un qui n'a jamais eu peur de dire "non" quand ses convictions étaient atteintes, quand les choses le dérangeaient il n'avait pas peur de s'y opposer. C'était aussi un grand mystique ! Un amoureux des femmes .... (Amours barbares) ! Il était très ami avec Camus. A la fin de la vie de Serge Gainsbourg, ils se sont rapprochés, l'un étant en convalescence au pied de Vézelay (à St Père sous Vézelay) , l'autre vézelien d'adoption ... les deux hommes qui n'avaient à priori peu de choses en commun se sont liés d'une véritable amitié !

Aujourd'hui je vais vous parler des Mémoires Barbares, publiées en 1989. Jules Roy nous raconte alors sa vie. D'abord petit, fils illégitime vivant en Algérie entre son oncle Jules et sa tante et sa mère, on se retrouve alors dans une époque d'avant les conflits .... Dans ce livre, il nous fait vivre sa vie parfois tourmentée... Quand on le lit on pourrait se croire dans un roman.. et non c'est bien de la vie de Jules Roy dont il est question ! Il évoque Camus aussi (Albert Camus : il était le plus pur,le plus grand,le plus noble d'entre nous. [Discours après la mort de Camus]) et son chemin tortueux dans l'armée ... Sa vie plus personnelle ... Son amour pour Vézelay ... Ses doutes, ses peurs ... 

"Le mariage, même quand il est amoureux, doit reposer sur des rêves communs, un soutien réciproque, l'idée que, sans l'indispensable moitié de soi-même, le monde est vide." Jules Roy Mémoires Barbares ... 

Ce livre trône dans mon bureau comme pour me rappeler de ne jamais rien lâcher ... 

Je ne peux que vous conseiller de lire et relire ce grand homme et un jour de vous rendre à Vézelay, on y ressent tellement sa présence ! 

Bonne Lecture !

Mémoires Barbares Jules Roy 1989 Chez Albin Michel

 

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