Le blog de Véronique Blandin

Spot TV 2011 don d'organes par Doctissimo

Aujourd'hui 22 juin c'est la 11éme journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe. Pour cette année l'Agence de la Biomédecine a choisi d'interpeler les personnes favorables aux dons d'organes sur l'importance de dire leur décision à leurs proches. D'où le slogan "Don d'organes, pour sauver des vies, il faut l'avoir dit !"

Depuis très longtemps je suis inscrite à ADOT 58 et j'ai ma carte en permanence avec moi, si quelque chose devait  m'arriver. La maladie je connais malheureusement et cela depuis toute petite. Ce choix de vouloir être donneuse, je l'ai décidé il y a bien longtemps (je devais avoir une quinzaine d'années). C'est évidemment une décision personnelle. Il faut faire savoir de son vivant que nous sommes pour, l'idéal étant d'avoir une carte. Quand le décès arrive, les proches sont souvent en état de choc et sont dans l'incapacité de faire ce choix à moins d'y être préparés et sensibilisés en amont, d'où l'importance de le dire, dans parler, de le mentionner quelque part ....

Il y a beaucoup d'attentes de greffons et beaucoup de petits (par exemple) sont aussi en attente et il est plus dur pour eux d'être sauvés car par exemple pour le coeur, on ne peut leur greffer des coeurs d'adultes !

Je voulais vous en parler à l'occasion de cette journée nationale car pour moi c'est une chose très importante et pour beaucoup une chose vitale !! C'est souvent un sujet tabou entre amis et parents, mais d'en parler ne fait pas mourir c'est ce que je dis toujours !!!

Vous pouvez aller voir ce site : http://www.dondorganes.fr/

Et puis le site de France Adot : http://www.france-adot.org/

 Véronique Blandin

Fernand Raynaud !

A la maison, enfant je passais les 45 T qui étaient à mes parents ! Mon préféré à l'époque, c'était "Ma soeur s'est mariée". Le passage où il parle du menu (en entrée du boudin, etc) et puis la cérémonie avec "Mademoiselle au long bec" .....

Fernand Raynaud, auvergnat né en 1926 et décédé tragiquement en 1973, pas très loin de Riom (malheureusement pas loin, où vingt ans presque jour pour jour après, un de mes meilleurs amis est décédé lui aussi dans un accident de voiture, tous les deux étaient auvergnats) c'était un très grand humoriste, acteur, enfin un artiste formidable ! Il se dégageait de lui une grande poésie, je trouve. Des sketches qui n'ont pas pris une ride !

On a tous en tête les fameuses phrases : " C'est qui ? Le plombier ...", "Allô tonton, pourquoi tu tousses ?" , "Ça eu payé ?" ...... " Y a comme un défaut" !!!!

Bien sûr l'un des sketches qui me touche beaucoup et me fait -comme dirait mon fils- "plier de rire" c'est "Y'a comme un défaut", forcément mon grand-père et mon papa étaient tailleurs de vêtements !!

Fernand Raynaud c'est aussi des chansons qui me reviennent souvent au quotidien comme :"Et  v'lan passe moi l'éponge" ou "Avec l'ami bidasse" ! Il mimait d'une façon unique ! Toute son oeuvre est un petit bijou dont on ne se lasse pas et j'espère que les jeunes générations ne l'oublieront pas ....

Fernand Raynaud - Et v'lan passe moi l'éponge par mimivar83

Moi j'en reprends volontiers du Fernand Raynaud, ..... oui mais avec deux croissants .......

Véronique Blandin

Demain c'est la fête de la musique ! Elle a vu le jour en 1982, Monsieur Jack Lang l'instigateur était alors ministre de la Culture. Et depuis chaque 21 juin dans les rues, les bars, les salles de spectacles ...etc et aussi à la maison, les concerts vont bon train et la fête bat son plein. Depuis 82 ça en fait déjà pas mal et on en a des souvenirs ...

La plus belle pour moi, jusqu'à présent, était en juin 91. J'étais alors étudiante et j'ai rejoint pour l'occasion des amis sur Dijon ! Et nous avons fêté la musique d'une façon vraiment agréable et formidable que je ne peux oublier !

Partout dans les rues de la capitale Bourguignonne, on découvrait divers styles : variétés, classique, jazz, rock et nous on dansait sur toutes ces musiques aux sonorités universelles, plus de différences tous les âges, toutes les conditions, comme par enchantement tout était oublié l'espace de cette fête !

La belle ville de Dijon était magnifique habillée de mille feux et lumières. La nuit la faisait devenir autre...  Les images me reviennent, je n'ai rien oublié....

Peut-être même, que les Ducs de Bourgogne, eux aussi, devaient danser quelque part avec nous : entrez dans la danse belles dames et beaux gentilhommes !!!!

Belle fête de la musique à tous demain ....

Cette chanson pour mon ami Alexis ..... 

BONEY M - DADDY COOL par bout2chou

Véronique Blandin

Qu'il soit encore auprès de vous ou malheureusement un peu loin, de l'autre côté du rivage, je suis certaine que vous penserez tous à vos papas. Il y a des papas présents, d'autres qui n'ont pas voulu l'être, certains qui ont tout donné sans compter etc mais le père est une partie de nous quoi qu'il en soit ....

Bonne fête aux papas de sang ou de coeur car ces derniers , il y en a aussi qui sont parfois plus présents que les papas géniteurs !

Le mien est un papa formidable, toujours là depuis toujours, papa réservé, papa qui m'a appris beaucoup et qui m'apprend encore tout le temps !! Un papa de bientôt 80 printemps en décembre prochain, qui a toujours le coeur de ses vingt ans !!! Avec lui je partage l'amour d'Audiard et de ses films, l'amour des vieux films. C'est aussi lui qui depuis toute jeune m'a fait découvrir mon "père spirituel" Jean Ferrat .... et puis tant d'autres choses, mon père avec qui j'allais au match de foot à Decize, qui m'a donné mes racines profondes decizoises, mon père c'est ma mémoire aussi !!! Mon père toujours dans la pudeur des sentiments mais toujours présents ... j'espère encore pour très très longtemps .......

Daniel Guichard : Mon vieux sur une musique de Jean Ferrat ! 

DANIEL GUICHARD - MON VIEUX - LIVE HQ par THE-GRAND-WAZOO

(Cette chanson représente un peu mon papa quand il était ouvrier, sauf que les dimanches n'étaient pas monotones du tout !!)

Serge Reggiani : Le petit garçon ! 

Serge reggiani "Le petit garçon" par chrisclement

Serge Reggiani , mon papa m'a fait aimé notamment trois grands hommes , pour moi des papes de la chanson française, Ferrat, Reggiani et Aznavour (En septembre 2000 j'avais offert à mon papa, une place au palais des sports de la porte Maillot à Paris pour voir le grand Charles et pendant tout le spectacle j'ai vu les yeux de mon père se mouiller, c'était pour moi une grande joie un souvenir marqué à jamais.....)

Véronique Blandin

Son sourire, malgré ce qu'il a subit, doit nous donner le courage sans restriction de se battre, encore et encore.  Je sais que sur la planète, la liberté est encore loin d'être acquise pour toujours et pour tout le monde ! Et que même si on a brisé certaines chaînes, elles sont encore blessantes et présentes ....parfois invisibles, ces dernières sont les pires !!! Et moi suis-je libre par exemple ? Et vous ????

En Afrique du Sud, pays de monsieur Mandela, où l'on pense qu'il n'y a plus de différences entre les noirs et les blancs et bien on se leurre totalement.....

N'oublions pas que partout les gens sont enfermés pour leurs idées (d'égalité et de justice), frappés aussi, tout cela est encore malheureusement d'actualité ! Même parfois au sein de nos foyers, on ne se sent pas en sécurité ou libre de s'exprimer et de penser......! Que beaucoup pensent qu'il vaut mieux se taire et que ça ne les concernent pas, du moment qu'ils ont leur petit confort, leurs petites vacances. Qu'il ne sert à rien de se mêler de tout ça, que ça ne les touche pas, mais en réagissant ainsi, ils risquent fort un jour de déchanter, et c'est quand ils auront tout perdu que peut-être ils vont comprendre et encore .... Ils me font peur ces gens là, peut-être plus que les tortionnaires finalement, plus que les racistes .........!!

Monsieur Mandela, la figure de proue de la VRAIE LIBERTE, du VRAI ESPOIR, du VRAI COURAGE.....

Madiba - Poême Invictus par Emman_21

 Véronique Blandin

C'est le mois de l'herbe de la Saint Jean,
Le millepertuis avec lui au revoir petits ennuis,
Car l'une de tes vertus nombreuses,
C'est souvent d'éloigner le stress, de devenir plus léger.

C'est le mois de l'herbe de la Saint Jean,
Son jaune rayonnant fait éclater la vie de mille feux,
Et oui c'est le printemps, bientôt l'été revenu,
Il fait éclater la vie de mille feux !

C'est le mois de l'herbe de la Saint Jean,
Un peu de millepertuis dans vos coeurs, dans vos yeux,
Et vous serez peut être un peu plus heureux ?
Nos anciens te connaissaient bien,
Tu leur faisais du bien...

C'est le mois de la fleur de la Saint Jean,
Millepertuis tu redonnes un peu de vie.....

Véronique Blandin

Voilà bon courage à vous !!! Ce matin certains ont eu le coeur serré, mal au ventre, d'autres la fleur au fusil !! Quoi qu'il arrive vous ne pouvez plus reculer alors maintenant : il n'y a plus qu'à ???????

Le baccalauréat on s'en fait tout un monde, on en parle beaucoup avant, pendant et après on s'en souvient toujours. On a tous des anecdotes qui nous trottent dans un coin de notre tête : un examinateur qu'on oubliera jamais, le sujet qu'on dépose devant nous et qu'on ose à peine regarder, et la convocation, la pièce d'identité ?? .... etc les dernières recommandations de maman, le stress de maman ...

Mais bon vous allez réussir et puis un peu d'humour avec ces extraits de films !! Rendez-vous pour les résultats !!!

 Un peu de rire avec : Les sous-doués !!

les Sous Doués passent le bac - recalé !! par LofLand

Les sous doués passent le bac - Epreuve écrite par Impactvideo

Véronique Blandin

Une journée avec Mozart !!! Le bonheur.....

1 - Mozart - Concerto N°20 Joao Pires par Quarouble

Sonate KV 301W.A MOZART 2eme mvt Allegro par Duo_Llalambre

Véronique Blandin

Longtemps devant mes yeux d'enfant trônait dans la bibliothèque familiale : "Crime et Châtiment" de Fiodor Dostoïesky (1821-1881), et puis un jour vers l'âge de 10 ans, j'ai décidé de le lire. Je me suis prise de passion pour cet auteur. J'ai adoré "Le Joueur" (1866), et un qui m'a énormément intrigué : "L'Idiot" (1868)... etc En chinant comme à mon habitude, non pas des bibelots, mais des livres, j'ai eu la chance de trouver une vielle édition des "Frères Karamazov" (1880). Je me régale...

Passionnée par la Russie, je me suis interessée encore plus à sa littérature !

J'ai découvert Tolstoï (1828-1910) : "Guerre et Paix" bien sûr, "Anna Karénine" et puis il était un grand auteur de nouvelles ! Un homme d'une grande sagesse, je trouve !

Je voudrais vous parler de celui , qui je pense est mon "chouchou" : Maxime Gorki (1868-1936). Il a déjà une vie fort passionnante, presque un roman (tout comme Dostoïevsky ou même Tolstoï) ... J'adore la trilogie qu'il écrit sur sa propre vie : "Enfance/Ma vie d'enfant (1914), "En gagnant mon Pain" (1915-1916), "Mes universités" (1923).

Je cherche quand je le peux des vielles éditions de Gorki, des autres aussi du reste !

Ces auteurs que je lis depuis mon plus jeune âge, ont une grande influence sur moi et sur ce que je peux écrire, même inconsciemment, enfin je crois, ce n'est pas à moi d'en juger !

Ces hommes, des auteurs écrivant ces livres si importants dans des époques où ils n'avaient pas les moyens dont nous disposons à l'heure actuelle, c'est plutôt remarquable ! N'oublions pas par exemple, que Fiodor Dostoïevsky a connu le bagne en Sibérie et que cette malheureuse expérience influença non seulement sa vie mais aussi beaucoup la suite de son oeuvre ... Tolstoï se battait contre l'oppression et la violence et devient un exemple pour bon nombres d'autres grands hommes ....

Je passe souvent, lors de mes insomnies, à relire ces auteurs ! En ce moment, j'ai repris "Les Frères Karamazov" ! J'aime cette littérature, c'est une formidable richesse ! Ils utilisaient d'une façon exceptionnelle la langue, les mots étaient précis et quand on les lit, on est vraiment emprunt de l'ambiance de l'histoire, et ils faisaient passer des idées d'une manière magistrale !

Véronique Blandin

Philosophe hardis, qui passez votre vie
A vouloir expliquer ce qu'on n'explique pas,
Daignez écouter, je vous prie,
Ce trait du plus sage des chats.

Sur une table de toilette
Ce chat aperçut un miroir.
Il y saute, regarde et d'abord pense voir
Un de ses frères qui le guette.
Notre chat veut le joindre, il se trouve arrêté.
Surpris, il juge alors la glace transparente
Et passe de l'autre côté,
Ne trouve rien, revient, et le chat se présente ;
Il réfléchit un peu : de peur que l'animal
Tandis qu'il fait le tour ne sorte,
Sur le haut du miroir il se met à cheval,
Une patte par-ci, l'autre par-là, de sorte
Qu'il puisse partout le saisir.
Alors, croyant bien le tenir,
Doucement vers la glace il incline la tête,
Aperçoit une oreille et puis deux ... A l'instant,
A droite, à gauche, il va en jetant
Sa griffe qu'il tient toute prête :
Mais il perd l'équilibre, il tombe et n'a rien pris.
Alors sans d'avantage attendre,
Sans chercher plus longtemps ce qu'il ne peut comprendre,
Il laisse le miroir et retourne aux souris.
"Que m'importe, dit-il, de percer ce mystère ?
Une chose que notre esprit.
Après un long travail, n'entend ni ne saisit
Ne nous est jamais nécessaire."

Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794)
Son grand-oncle par alliance n'était autre que Voltaire et ce dernier lui donnait le surnom de Florianet.)

(Tout est tellement vrai dans ce joli texte, surtout en ce qui concerne le fait de chercher à comprendre certaines personnes qui restent de marbre et sont insensibles à tout .....)

Véronique Blandin

Je te cherche, je te parle !! Que fais-tu désormais ton corps calmé, la douleur évanouie ? Tu me regardes sans doute me débattre dans ce monde qui n'est pas plus tolérant qu'avant que tu ne partes sur le chemin....

Tu me manques aujourd'hui encore plus que d'habitude !! Ta voix si particulière me revient parfois au fond de moi !

J'ai sous mes yeux tes "Lettres d'Egypte" et je voudrais reprendre le même parcours pour m'impregner de ce que tu as vécu là-bas !

Tu sais le monde n'est pas plus sympathique. Il tourne même mal en ce moment !!!

Tes yeux doux, ton regard profond je les vois sur les photos, mais plus jamais il n'y aura ces reflets, ces lueurs si merveilleuses que tu nous faisais passer !!

Tes livres sont encore des merveilles que j'ouvre avec délice !!!

Où es-tu à cette heure ??? Je sens ta présence, comme une sorte d'aura qui ne me quittera jamais ....

Hervé tu manques à notre monde, tu manques à ma vie ...

J'écoute encore souvent résonner "Pierre et le Loup" et je pense à toi, ton corps décharné, ton esprit qui a su affronter si bien ce que souvent nous redoutons et refoulons au fond de nous !!

Elle t'a emporté et tu le savais, tu as su l'apprivoiser, ton courage n'a pas d'égal .....

Je sais que tu n'es pas très loin......

Véronique Blandin

Sur France 2, mercredi 15 juin 2011 à 20h35, Philippe le Guay, nous présente un téléfilm qui démarre alors que Boris Vian est persuadé qu'il obtiendra le Prix de la Pléiade, organisé en interne par son éditeur Gallimard, pour son roman "L'écume des Jours". Malheureusement pour lui, le lauréat est l'abbé Jean Grosjean. Vian se fâche donc avec son éditeur, la maison Gallimard. Désormais c'est la traversée du désert où il ne cessera désespérément de prouver à tous qu'il est un auteur de génie.

Laurent Lucas campe un Boris Vian plus vrai que nature, entouré d'un Bernard Lecop (pour moi un acteur fabuleux) formidable dans le rôle deRaymond Queneau.

Boris Vian, l'homme à l'oeuvre si diversifiée, aux talents si nombreux : poète, romancier, auteur de chansons (pour Reggiani, pour Juliette Greco).

"L'arrache-coeur" est pour moi un livre que j'aime énormément. Cet homme amoureux du jazz, nous faisait vibrer le coeur ! Le coeur qu'il avait bien malade !

Tout le monde connaît de lui "Le déserteur" ! C'était un passionné, un homme troublant...

Ses onze romans, ses quatre recueils de poèmes, ses pièces de théâtre, ses nouvelles, ses chansons, sont toujours bien vivants et son oeuvre reste majeure pour notre littérature.

Le prix qu'il n'a pas obtenu pour "L'écume des jours", n'a pas empêché que son talent soit indiscutable et perdure .....

Monsieur Vian personne n'a le droit de cracher sur votre tombe .........

Véronique Blandin

Lorsque j'avais une quinzaine d'année, c'était le leitmotiv, du patron des chenilles, à la fête de la Pentecôte ! Que de rigolades et de cris poussés dans cet engin fendant l'air, c'était l'insouciance, la jeunesse, même si les jours qui suivaient, on avait mal au dos et aux mains ..... La pentecôte que j'ai vécu jeune n'a rien à voir avec celle de maintenant, et celle que mon père a pu connaître dans sa jeunesse n'avait rien à voir avec la mienne .......
Mais cette fête à Decize reste incontournable, même si tout va de plus en plus vite, de plus en plus haut, et de plus en plus cher....

Bonne Fête à tous .....

Voilà un texte d'une chanson de Daniel Guichard : Les manéges !

Le ciel était trop bleu
Lorsque je les ai vus
Ils avaient l'air heureux
Perdus dans la cohue
Y'avait une fête foraine
Et ils y sont allés
C'était la fin de la semaine
Tout le monde était gai

Et près d'eux Les manèges tournaient, les manèges tournaient
Au rythme des flonflons, au rythme des flonflons
Les manèges tournaient, les manèges tournaient
En faisant éclater, les rires et les chansons

Ils se sont arrêtés
Près des chevaux de bois
Là il lui a parlé
En élevant la voix
Elle s'est mise à pleurer
Dès qu'il n'a plus rien dit
Puis ils ont continué
Mais le ciel était gris

Et près d'eux
Les manèges tournaient, les manèges tournaient
Au rythme des flonflons, au rythme des flonflons
Les manèges tournaient, les manèges tournaient
En faisant éclater les rires et les chansons.

Sans qu'ils se disent un mot
Leurs mains se sont lâchées
Sans qu'ils se disent un mot
Ils se sont séparés
C'est facile à décrire
Mais c'est bête à pleurer
Que dans un flot de rires
Deux coeurs se soient noyés

Et toujours Les manèges tournaient, les manèges tournaient
Au rythme des flonflons, au rythme des saisons
Les manèges tournaient, les manèges tournaient
En faisant éclater les rires et les chansons

Et près d'eux Les manèges tournaient, les manèges tournaient
Au rythme des flonflons, au rythme des saisons
Les manèges tournaient, les manèges tournaient
En faisant éclater les rires et les chansons

Et près d'eux
Les manèges tournaient, les manèges tournaient La la la la...

Daniél Guichard

Véronique Blandin

Pour moi l'une de nos plus grandes artistes !! J'aime mettre ses disques après une journée éprouvante et me plonger dans l'univers de cette belle dame.....

jule et jim par lepoulpe33

2. J’ai la mémoire qui flanche par francomac

Véronique Blandin

Grandeur et modestie de l'engagement !

Jorge Semprun (1923-2011) encore un grand homme qui nous quitte.

Écrivain, scénariste, et homme politique, espagnol mais dont l'oeuvre est essentiellement rédigée en français, est décédé aujourd'hui.

C'était un grand auteur (il était à l'Académie Goncourt), un scénariste (Z de Costa Gavras, ou Stavisky d'Alain Resnais....) C'était un homme de valeurs bien proches des miennes, très proches....

Il a lutté contre le régime de Franco par exemple. Pendant la seconde guerre mondiale, il est résistant, en contact avec le réseau communiste des Francs-tireurs et partisans Main-d'oeuvre ouvrière immigrée...etc. En septembre 1943, la Gestapo l'arrête à Joigny et il connaît la déportation à Buchenwald...

C'est un grand humaniste, un grand intellectuel. Notre culture française perd un grand homme, l'Espagne aussi.

J'aime beaucoup ses interventions dans les émissions, son savoir, sa vision du monde, et sa discrétion, sa façon de parler de choses importantes avec une grande maîtrise d'un bon nombres de connaissances.

Un homme qu'on ne peut oublier.....

Entretien avec Jorge Semprun 1/3 (Mediapart) par Mediapart

Jorge Semprún 2/3 par Mediapart

Jorge Semprún 3/3 par Mediapart

Véronique Blandin

Une ultime fois, l'homme a pris entre ses doigts l'archet lustré et beau.
D'un geste encore alerte, d'un geste sobre et efficace,
Grâce à son art si maîtrisé,
Il joue sans détour la sonate à Kreutzer de Beethoven.

Comme une dernière ode, lente et sublime,
Comme un message d'adieux,
Il ne fléchit pas.

Longue sonate, belle et envoûtante,
Il se laisse emporter, et quelques larmes perlent,
Aux coins de ses yeux délavés.

Puis quand il relève pour la dernière fois son archet devenu lourd,
Le maître range soigneusement son Stradivarius dans le coffret de velours rouge,
Un velours protecteur et chaud.

Un regard long et un silence pesant,
Se pose sur l'instrument.
Puis le maître lisse les manches de sa veste de cérémonie,
Veste tant de fois mise sous les lumières.

Il regarde tout autour de lui dans cette pièce,
Où il a tant répété,
Où il a tant composé,
Où il a tant aimé jouer les plus grands.....

Des photos lui rappellent les heures de gloires,
Les heures de jeunesse et de virtuosité....

Tout est à sa place comme il le veut,
Il peut désormais s'allonger,
Et repenser à cette dernière sonate,  jouée à bout de force, à bout de souffle,
Mais encore avec tant d'ingénuosité et de perfection....

Demain, ses éléves, ses admirateurs,
Vont le découvrir les traits détendus,
Le coeur sera parti léger,
Avec encore des notes sublimes et accrochées dans l'air....

L'artiste virtuose a pris sa dernière pose,
Satisfait de sa dernière sonate,
Satisfait d'avoir transmis avec passion et amour,
A ses élèves son savoir et son art,
Satisfait d'avoir fait vibrer des salles entières à travers le monde.....

Ce soir résonne encore la sonate de Kreutzer,
Si vous tendez encore un peu l'oreille,
Vous l'entendrez toujours .......

Véronique Blandin

Abd Al Malik : moi ce jeune, cet homme là, je l'aime énormément !! Quel talent !! Ses textes poignants me donnent des frissons tellement c'est beau et tellement bien interprété !! Abd Al Malik, c'est vraiment du lourd dans le bon sens !!!!!

Magnifique, voilà quelques extraits !!!

 C'est gens là !

Abdel Malik: Ces gens là par hchicha

 C'est du lourd !

Abd Al Malik - C'est du lourd ! par AbdAlMalik

Véronique Blandin

Jean de La Fontaine (1621-1695)

Tout est mystère dans l'Amour,

Ses flèches, son Carquois, son Flambeau, son Enfance.
Ce n'est pas l'ouvrage d'un jour
Que d'épuiser cette Science.
Je ne prétends donc point tout expliquer ici.
Mon but est seulement de dire, à ma manière,
Comment l'Aveugle que voici (C'est un Dieu), comment, dis-je, il perdit la lumière ;
Quelle suite eut ce mal, qui peut-être est un bien ;
J'en fais juge un Amant, et ne décide rien.
La Folie et l'Amour jouaient un jour ensemble.
Celui-ci n'était pas encor privé des yeux.
Une dispute vint : l'Amour veut qu'on assemble Là-dessus le Conseil des Dieux.
L'autre n'eut pas la patience ;
Elle lui donne un coup si furieux,
Qu'il en perd la clarté des Cieux.
Vénus en demande vengeance.
Femme et mère, il suffit pour juger de ses cris : Les Dieux en furent étourdis, Et Jupiter, et Némésis, Et les Juges d'Enfer, enfin toute la bande.
Elle représenta l'énormité du cas.
Son fils, sans un bâton, ne pouvait faire un pas : Nulle peine n'était pour ce crime assez grande.
Le dommage devait être aussi réparé.
Quand on eut bien considéré L'intérêt du Public, celui de la Partie,
Le résultat enfin de la suprême Cour Fut de condamner la Folie A servir de guide à l'Amour.

 Jean de La Fontaine

Véronique Blandin

Une voix comme elle avait, des textes merveilleux, et nous voilà ailleurs, un peu dans des rêveries salvatrices et nécessaires ........

Barbara - Ma Plus Belle Histoire d'Amour par musiclover4

Véronique Blandin

Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944)

C'est un livre universel, que tout le monde ou presque a lu ! On le découvre en général dans l'enfance et on est marqué à jamais par ce formidable livre de Saint-Exupéry ! 

Antoine de Saint-Exupéry fait son service militaire dans l'aviation avant d'entrer, en 1926, à l'Aéropostale. Son premier roman, "Courrier Sud", est le fruit de ses premières années d'aviation. De 1929 à 1939, il assure des liens aéropostaux en Argentine, où il se marie. A la même époque, son deuxième roman, "Vol de nuit", obtient le prix Femina. Après avoir été pilote de guerre, Antoine de Saint-Exupéry s'installe aux Etats Unis où il écrit son roman le plus célèbre, "Le Petit Prince". Il participe au débarquement américain en Afrique du Nord avant de disparaître en avion dans des circonstances qui restent mystérieuses, le 31 juillet 1944. Il laisse un roman inachevé, "Citadelle", considéré aujourd'hui comme la somme de sa pensée. Saint-Exupéry, humaniste et poète, reste inclassable, et un de nos auteurs les plus lu dans le monde avec "Le Petit Prince" !

On le lit avec ses parents, et ensuite tout au long de notre vie il reste un livre culte et de référence !

Voilà un extrait : La rencontre avec la fleur !

Rencontre avec la fleur

 Le petit prince traversa le désert et ne rencontra qu' une fleur.
Une fleur à trois pétales, une fleur de rien du tout...
-Bonjour, dit le prince.
-Bonjour, dit la fleur.
-Où sont les hommes ? demanda poliment le petit prince.
La fleur, un jour, avait vu passer une caravane:
-Les hommes ? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus il y a des années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gêne beaucoup.
-Adieu, fit le petit prince.
-Adieu, dit la fleur.

Véronique Blandin