«Notre seule vraie famille est celle des livres. On y éprouve un sentiment de perméabilité avec celui qui raconte : il donne tant de force, tant de frissons.»[ Jean-Marie Gustave Le Clézio ] - Extrait du magazine Télérama - 13 décembre 2000

«Ecrire, c'est surtout essayer de survivre.» [ Jean-Marie Gustave Le Clézio ] - Télérama - 13 décembre 2000

"Etre heureux, c'est n'avoir pas à se souvenir." Ritournelle de la faim roman de 2008 (Editions Gallimard)

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C'est aussi grâce à des hommes comme lui que j'ai de plus en plus besoin d'écrire, de lire, car je me rends compte qu'à travers leurs oeuvres ou les émissions où ils sont invités etc, souvent quand ils expliquent cette nécessité d'écrire, cette amour de l'écriture, et pourquoi ils écrivent, je me retrouve un peu ! Il est certain que je n'ai pas leur brio, et leur talent, et que je ne vais pas devenir un grand auteur  (d'ailleurs je ne me considère aucunement comme auteur, je suis plutôt une femme qui écrit, qui aime ça et qui ne peut s'en passer !) mais pour moi  l'essentiel n'ai vraiment pas là : l'essentiel pour moi c'est d'écrire, encore et encore et que quelque part quelques personnes lisent un peu et découvre mon univers .... Et surtout que je ne pose pas moi même des barrières qui puissent m'empêcher de réaliser mon envie d'être au moins éditée une fois ! Par contre cette confiance en moi c'est ma fêlure, mon frein et je dois lutter contre cela ! Un travail sur moi-même, mais je me "soigne" comme on dit....

Véronique Blandin

Paulette Dubost (1910-2011)

L'amoureuse du 7éme art que je suis ne pouvait que rendre un petit hommage à cette grande dame de notre cinéma, l'une des plus âgée, puisqu'elle avait fêté ses 100 ans le 8 octobre 2010 !

Paulette Dubost est décédée. Sa filmographie est impressionnante, elle a donné la réplique aux plus grands, n'a pourtant jamais reçu la moindre distinction de la part du milieu du cinéma et pourtant elle aurait bien mérité un petit geste pour cette belle carrière.

Paulette enfant était petit rat à l'opéra, puis avec le temps elle arrive au cinéma.

Elle tient le rôle de"Lisette" dans "La règle du jeu" de Jean Renoir en 1939. On la voit aussi avec Fernandel dans "Le mouton à cinq pattes", ou "Barnabé". Dans "Hôtel du Nord" d'Henri Verneuille, elle est "Ginette la femme de Prosper". Elle joue plus tard dans "Le Dernier Metro"...etc

Le théâtre et les téléfilms nombreux sont aussi son quotidien !

Sa voix si caractéristique en faisait une actrice au charisme incontournable ! Quelle actrice, elle a traversé le 20éme siècle et est arrivée jusqu'au 21 éme siècle avec la même frimousse attendrissante !

J'espère que nous pourrons revoir des films avec elle....

La comédienne Paulette Dubost nous a quittés par BFMTV

Véronique Blandin

Et oui parfois de ranger des papiers, peut faire remonter à la surface des souvenirs et des événements de notre vie passée...

J'ai retrouvé le document (ci-dessous), qui en fait est :  un certificat d'emploi, pour l'expérience fabuleuse que j'ai vécue en 1997 à Saulieu.

Je vivais là-bas sans grand enthousiasme, il faut bien le dire. Saulieu n'est pas très loin de ma Nièvre natale mais pour diverses raisons, je me sentais comme un poisson hors de son bocal !!! Et puis en dehors de la période estivale, un peu plus facile, je ne trouvais pas ma place dans cette ville. Et puis un jour, voilà qu'on nous annonce la venue d'un directeur de casting de TF1, qui venait faire un repérage pour un futur épisode de la série "Une Femme d'Honneur" avec Corinne Touzet !

Je n'avais pas spécialement envie de me présenter, n'ayant toujours pas confiance en moi, encore moins que maintenant, c'est dire... Et puis beaucoup de Sédélociens allaient participer, et beaucoup me disaient de venir etc qu'on avait rien à perdre. Et c'est vrai ! Je n'avais rien à perdre, qu'une expérience en plus, même en étant pas prise pour le tournage, le casting en lui même ne pouvait être qu'une belle chose à découvrir ! Il fallait s'inscrire par l'intermédiaire d'un numéro de téléphone. Une personne m'indique l'endroit, l'heure, la date à laquelle je devais me présenter. Et voilà le jour du casting...

On se retrouve bien sûr beaucoup à attendre. Le directeur de casting est là, un homme à l'air jovial, sympathique, ce qui déjà me permet de me détendre. Il nous fait asseoir autour d'une table pour nous expliquer ce qu'il recherche et la raison de sa venue. En fait pour cet épisode, ils avaient trouvé que l'hôpital de Saulieu et les forêts alentours se prêtaient bien à ce futur tournage. Un grand nombre de scènes devant se faire à l'hôpital, ils avaient besoin de figurants au sein de celle-ci et pour une scène de manifestation anti-chasseurs...Il nous installe autour d'une table, et nous demande de nous présenter chacun son tour et ensuite de remplir un document et  nous prend en photo. Quand j'ai indiqué que j'étais nivernaise, Francis .R., le directeur de casting me regarde amusé et me dit : "Moi aussi je suis nivernais, originaire de Magny-Cours et je viens souvent dans la Nièvre" et donc nous avons beaucoup discuté et il m'a même donné sa carte de visite. Quelques jours plus tard, on m'appelle pour me confirmer que j'étais prise pour tourner toute une journée au côté des acteurs de la série !! Non seulement j'ai découvert le casting mais j'allais vivre le tournage d'une série d'une grande chaîne ! Certes je ne décrochais pas le rôle du siècle (et puis ce n'était pas mon but) mais j'allais vivre une expérience que je ne peux oublier ! Encore aujourd'hui je me souviens de tous les détails !

Il fallait donc arriver le 17 novembre 1997 à 7 h du matin sans retard possible ! Ensuite on allait nous indiquer sur quel site nous serions, soit à l'hopital ou en forêt ! Je priais au fond de moi pour vivre le tournage au sein de l'hopital !!! Et c'est bien ce qui arriva ! On me demande alors si cela me pose problème d'être disponible toute la journée voire même jusqu'à tard dans la nuit. Je n'avais rien qui m'empêchait de participer à cette aventure et me voilà plonger dans le tournage.

C'est Marion Sarraut, qui est là réalisatrice de l'épisode qui fait partie de la première saison "D'une femme d'honneur", il s'appelle : "Double détente" ! Voilà le résumé de l'épisode pour vous situer l'histoire et l'ambiance :

"Feral, leader écologiste, a mystérieusement disparu depuis deux ans. Delcourt, un journaliste, enquête sur une société de chasse, qu'il soupçonne d'être responsable de la disparition de celui-ci. Lorsque Delcourt est retrouvé assassiné à son domicile, sa femme, Laurence, devient le suspect numéro 1. La veille, le couple s'était violemment disputé devant de nombreux témoins... Isabelle (Corinne Touzet), qui est amie avec Laurence, refuse de croire en sa culpabilité, surtout lorsque cette dernière avance que son mari aurait été exécuté à cause de l'enquête qu'il menait sur les chasseurs... Hospitalisée en état de choc, Laurence s'enfuit, ce qui a pour résultat d'aggraver son cas...."

Je retrouve, Francis .R., toujours aussi sympathique et qui m'explique que je vais participer à l'une des premières scènes, dehors dans la cour de l'hopital. Et je découvre Marion Sarraut (impressionnante) une grande réalisatrice de séries TV, et puis les caméras ! Les caméras, rien à voir avec le camescope familiale !!!!! Et ces différents appareils pour la lumière (surtout en prises intérieures) et ces fils, et ces micros avec le perchiste (ou perchman si on veut faire plus américain) qui vous suit avec, quand on est dehors on recouvre le micro d'une sorte de "bonnet" pour atténuer les bruits du vents etc !! Je suis impressionnée ! Je n'ai pas encore aperçu les acteurs que j'ai l'habitude de voir sur l'écran !! Donc me voilà lancée, il fait un froid de canard ! Par chance, on tournait la scène en manteau.... ah ah !! Donc ma première scène ! Un jeune homme m'explique : "Vous devez marcher normalement en traversant la cour, dés que Marion annonce : silence, moteur, action, à "action" vous démarrez" Pour l'instant j'ai bien compris, je suis la passante qui passe !!!!! Je suis concentrée, je ne voudrais pas que la scène soit loupée par ma faute. D'autres figurants devaient faire aussi des passages en même temps que moi. Je croise un couple etc ! Je devais marcher d'un pas normal, sans me retourner et d'un seul coup surgissait, le véhicule des gendarmes (en l'occurence Corinne Touzet et ses amis : Yves Beneyton, etc) ! Je suis prête. Le premier "Silence, moteur, action" jaillit de la voix puissante de Marion et me voilà qui démarre, mais voilà la voiture arrive trop tôt !! "Coupez, on l'a refait !" Marion donne des instructions à ces différents assistants, à sa scripte et nous voilà de nouveau en action ! Onze fois, ont été nécessaires pour cette scène, (dont une fois où j'ai bien cru passer sous les roues du véhicule !) La voiture n'était pas synchronisée ! Mais moi je jubile, j'adore finalement cette ambiance, cette agitation, ce chaos qui finalement n'en est pas un, tout est organisé, chacun sait ce qu'il a à faire et quand il doit le faire... Simplement je me dis, uniquement pour une petite scène de ce genre, nous avons du faire onze prises alors je m'imagine des scènes plus complexes etc sur des tournages de grands films.... Je comprends alors la complexité de ce monde et qu'on ne s'improvise ni réalisateur, ni technicien et encore moins acteur !

En fait moi je suis ce qu'on appelle "une silhouette", je n'ai pas de texte à dire, "les figurants" ont quant à eux au moins un mot, ou des phrases à dire, mais déjà d'être "silhouette" je trouve l'expérience superbe. 

Nous tournons avec le froid mais peu importe ! J'ai aperçu de loin Corinne. Et puis, nous passons aux scènes intérieures ! Et là, je peux rencontrer : Corinne, Yves Beneyton, Pierre Marie Escourou etc et aussi André Oumansky qui joue le rôle du médecin (Arnaud le Morais) ! Je suis minuscule ! On fait une pause le temps de maquiller les acteurs qui vont tourner des scènes avec des dialogues importants ! Ils sont d'une décontraction formidable ! Corinne Touzet rigole, ce rire qu'on lui connaît bien à l'écran et non seulement elle est vraiment très belle tout comme à la télévision, mais surtout d'une grande gentillesse, et simplicité. Ils parlent tous de tout et de rien, de leur vie etc.... et les autres acteurs sont pareils. Plus tard dans la journée je vais rencontrer : Nadine Spinoza (Laurence dans la série) et Daniel Briquet.

A l'intérieur, d'autres matériels sont installés (plusieurs caméra entourent les acteurs). Corinne doit avoir un entretien avec le médecin (André Oumansky). C'est plus intime comme scène et les dialogues plus longs. Plusieurs fois ils doivent reprendre. Quel travail formidable, quel concentration par contre dès que Marion assène son : "Silence, Moteur, Action" ! tout est sous contrôle .... Moi pour cette scène, je suis une patiente qui attend son tour dans le couloir de l'hôpital, faisant semblant de lire une revue.... Et jusqu'à midi ou 13 h, les scènes s'enchainent, parfois je ne suis que spectatrice ! Il faut surtout retenir son souffle ! Et puis, Marion décide qu'il est l'heure pour tout le monde d'aller se restaurer. Je me disais : nous on va manger vite fait sur le pouce, mais pas du tout, nous sommes tous conviés sous un grand chapiteau qui fait partie intégrante de la production et où mangent ensemble : techniciens, réalisateurs, scriptes, acteurs, figurants, et...silhouettes et je retrouve Francis et nous mangeons à la même table ! Tout en simplicité avec tout le monde, et je me dis à ce moment : "quelle chance de vivre cela" !!

On reprend le tournage. Et inlassablement nous tournons et surtout nous attendons beaucoup ! Ils ne savent pas toujours si ils peuvent avoir besoin de nous ou pas pour une scène alors ils nous laissent assister à tout le tournage du jour. La nuit arrive, la fatigue, le froid revient, parfois on nous sert un café etc C'est agréable et puis parfois on peut discuter avec les acteurs. Corinne Touzet signe quelques autographes, moi je n'ose pas l'ennuyer et puis finalement pour ma maman qui est fan d'elle, je lui demande tout de même et je sais qu'elle là toujours ! Corinne a été étonnée quand je lui ai dit le prènom de ma maman (Huberte car mon arrière-grand-père s'appelait Hubert) : "Tiens, c'est original, je n'avais jamais entendu ce prénom" et elle m'en a demandé l'origine et nous avons pu échanger quelques souvenirs personnels !

La nuit est désormais bien arrivée ! Là pas question de dîner, Marion indique par son porte-voix : "on a du retard, on ne s'arrêtera pas tant que la scène avec Daniel n'est pas tournée." En fait c'est une scène très délicate, avec une certaine violence. Elle se passe de nuit, dans la cour de l'hopital et Daniel Briquet (grand acteur pour moi et en plus en le voyant tourner une telle scène, je confirme..), il doit y a avoir une altercation avec un inspecteur et Daniel Briquet. Le médecin est présent (étant ami avec cet homme dans la série) et soudain Daniel a une crise cardiaque (bien sûr c'est là qu'on voit tout l'étendu des talents de l'acteur). Nous les figurants, nous sommes présents sur les lieux du tournage mais n'intervenons pas dans cette scène ! Par contre, comme il fait froid, nous pouvons assister au tournage dans le couloir surplombant et qui est vitré et nous ne loupons rien ! Je peux dire que vraiment j'en ai pris plein les yeux ! Je suis, mais énormément époustouflée par ces talents ! La scène est faite un nombre incalculable de fois mais toujours avec professionnalisme et de façon magistrale ! Si bien que lorsque Marion dit : " C'est bon :  on l'a" ! Tout le monde applaudit et  je sais que c'est la fin de l'aventure, il est 3 h du matin !! C'est le clap final !  Je n'ai pas vu passer le temps !!! Vous vous rendez compte : nous sommes là depuis la veille (le 17 novembre à 7 h) et il est 3 h du matin. C'est vrai que nous avons attendu souvent, que peut-être des scènes seront coupées au montage, que nous avons eu froid ! Mais alors quelle journée, quels souvenirs, et je pourrais en parler des heures !!!!!

Cette journée en tant "qu'actrice de complément" (silhouette), je ne peux que la garder en mémoire ! L'épisode est passé quelques mois après, en 1998, pour la première fois, je peux vous dire que la famille, les amis ont regardé et que le magnétoscope a fonctionné ! Cet épisode est souvent rediffusé. Il l'a été il y a quelques mois sur une des chaînes de la TNT !! Et j'ai vu passer une silhouette .....

Parfois dans un téléfilm, j'aperçois Francis .R. qui s'amuse a faire figurant, ou silhouette, et souvent je vois son nom au générique en tant que directeur de casting... J'ai toujours sa carte de visite..... Et puis surtout, depuis cette journée je n'ai qu'une envie écrire des scénarios, l'idée ne me quitte pas depuis ....

Vous trouverez un album photos des acteurs que j'ai rencontré sur le tournage etc (je n'avais pas d'appareil sur le tournage, interdit et le numérique n'était pas encore à la mode...) photos trouvées sur le net.

Véronique Blandin

(Rien de mieux : un bon fauteuil, un bon livre, une bonne musique, il manque mon chat sur les genoux...)

Aujourd'hui des chansons que j'aime et de la musique.... Et vous en ce moment vous écoutez quoi ??

Bon dimanche à tous !!

Et puis l'incontournable, le principal, l'essentiel...

Jean Ferrat - Ma France par antidogme

Un autre grand, un géant, un maître....

Charles Aznavour-La bohème par cdegdas

Véronique Blandin

Je suis entrain de relire "Les Faux-Fuyants". Elle est pour moi une grand femme écrivain, ma préférée. Je vous ai déjà beaucoup parlé d'elle sur mon blog. Elle est décédée le 24 septembre 2004. J'aime l'auteur qu'elle était mais aussi beaucoup sa personnalité à l'air complètement ailleurs mais en fait, elle était très pudique et timide et d'une grande intelligence. Elle se détachait des convenances et malgré qu'elle soit issue d'un milieu bourgeois, elle n'hésitait pas à défendre des causes loin de ce milieu : lutte contre l'avortement, etc...

 Voilà ce qu'elle disait :

« Je ne suis inscrite à aucun parti politique, mais je suis engagée à gauche. Je déteste tuer, s'il y avait une guerre, je m'en irais. Où ? Je ne sais pas... Mais s'il y avait une invasion fasciste, je me battrais. Contre une cause indigne, je me battrais. »

Voilà l'extrait d'une émission de Jérôme Garcin chez Françoise Sagan.

Jérôme Garcin chez Françoise Sagan (2/2) par Nouvelobs

Pour moi Sagan, est une sorte de modèle et j'aime beaucoup son oeuvre...

"Le Charmant Petit Monstre" comme l'appelait François Mauriac, a une grande place dans mon coeur et dans les oeuvres que j'aime lire et relire....

Véronique Blandin

A la maison, j'ai une "petite canaille" qui pouvait trouver sa place dans le casting de cette série, (si il existait actuellement), datant des années 1920, alors que le cinéma muet bas son plein, la série commence alors de 1922 à 1929, dans les années 30 le cinéma parlant s'impose et la série continue : "Little Rascals". En 1938 jusqu'en 1944, la Metro-Goldwyn-Mayer prend en charge cette petite bande et l'appelle désormais :"Our Gang" !

   Spanky, Darla et Alfafa

Quels fous rires en regardant cette série découverte pendant mon enfance lorsqu'on la rediffusait encore ! Cette petite bande dont le chef était Spanky, entourant la belle Darla, avec Alfafa toujours le cheveu bien noir dréssé sur la tête et ce petit air coquin avec sa frimousse, et Porky petite bouille adorable, et leur chien Pete ! Ils étaient toujours en pleine recherche d'aventures, de petites bêtises et se disputaient avec leurs voisins etc.....

Une vidéo... 

Les Petites Canailles (La Série) par iskyl

     Alfafa !!!

Ci-dessous une photo de la série des années 20 !

Une petit série qui donne un peu de rires à la vie, un peu de détente....

 Véronique Blandin

Aujourd'hui, l'injustice a encore frappé,
Au pays de la Liberté,
A la statue fièrement dressée,
Avec son flambeau levé !

Au pays de la Liberté,
Où paraît-il tout est égalité,
Ce matin on assassine,
L'homme qui crie avec ferveur,
L'homme qui crie de tout son coeur :
"Je n'ai rien fait, vous le savez !"

Au pays de la Liberté,
On a le droit de violer en toute impunité,
Si pour quelques poignées de dollars vous payez,
Pour vous, tout sera accepté : prison dorée, remise en liberté !

Au pays de la Liberté,
Où paraît-il tout est égalité,
Ce matin on assassine,
L'homme qui crie avec ferveur,
L'homme qui crie de tout son coeur :
"Je n'ai rien fait, vous le savez !"

Au pays de la Liberté,
Les nuages sont devenus noirs,
L'espoir est tombé, fracassé,
Pas de présomption d'innocence,
Pas de circonstances atténuantes,
Pour les paumés, les sans argent,
Les noirs, les blancs qui sont nés du mauvais côté...

Au pays de la Liberté,
Où paraît-il tout est égalité,
Ce matin on assassine,
L'homme qui crie avec ferveur,
L'homme qui crie de tout son coeur :
"Je n'ai rien fait, vous le savez !"

Et nous,
Pays des Droits de l'Homme,
Qu'avons nous fait ?
On a encore regardé l'Oncle Sam,
Dicter sa loi sans bouger le petit doigt !
Et nous,
Pays des Droits de l'Homme,
Qu'avons nous fait ?
Malheureusement les quelques banderoles,
N'ont pas arrêté le supplice de cet homme !

Désormais, Troy Davis tu reposes en paix,
Au pays de la Liberté,
Troy Davis, ne t'inquiètes pas,
Au pays de la Liberté,
Ceux qui ne t'ont pas écouté,
On les aura, ne t'inquiètes pas !
Un jour la Vérité fera tout éclater,
Pour que la vraie Liberté,
Pour que les vrais Droits de l'Homme,
Ne soient plus bafoués...

Aux pays de la Liberté,
Ce soir des hommes vont se coucher,
Mais vont-ils pouvoir s'endormir ?
Mais vont-ils pouvoir supporter,
De ne pas t'avoir écouter leur dire :

"Je n'ai rien fait, vous le savez"....

Véronique Blandin

Laurence Piquet nous propose un documentaire de William Karel. Jean-Louis Ezine (journaliste, écrivain) lancera cette émission consacrée au célèbre éditeur Gaston Gallimard. Ce dernier a fondé sa maison d'édition avec André Gide et Jacques Rivière en 1911.

A travers la lecture de correspondances, d'interviews on pourra parcourir un siècle de littérature française !

On peut découvrir cet homme grand créateur d'une des plus grande maison d'édition !

Demain jeudi 22 septembre à 21 h 40 sur France 5 !

Inauguration de la rue Gaston Gallimard 

Je n'ai malheureusement pas pu regarder le début d'une émission formidable sur Arte : Brown Babies ! Mais alors que d'émotions, après avoir raté le premier quart d'heure je n'ai pu me détacher de ces destins de ces enfants !

J'ai enfin trouvé la vidéo et je vous la présente ci-dessous !

En 1945, dans une Allemagne ruinée, les américains arrivent en conquérants. Et les jeunes allemandes succombent aux charmes américains. Parfois les fruits de leurs amours ont une jolie couleur (leurs papas sont des hommes noirs). On appelle alors ces enfants : "Brown Babies", les enfants marron ! La ségrégation est virulente. Certaines mamans abandonnent leurs enfants et ces derniers sont souvent adoptés aux USA !!

Un film intittulé "Toxi" relate l'histoire d'une petite issue de l'amour d'un homme noir américain et d'une allemande ! Je voudrais bien pouvoir me le procurer !

Si vous pouvez visionner cette vidéo ci-dessous de l'émission, je ne doute pas que l'émotion vous gagnera !!

Véronique Blandin

Je suis désolée pour moi, l'unique la vraie c'est la version d'Yves Robert de 1962 !!!! Ainsi que le livre, de Louis Pergaud de 1912 !

Les réalisateurs manquent tellement de sujets, d'imaginations pour en plus nous sortir deux nouvelles versions en même temps, qui pour moi (enfin je demande à voir) ne seront que des succédanés, des ersatzs .... Regardez par exemple le Schpountz, la version où jouait Fernandel c'était un bijou, avec Smaïn pas vraiment une réussite et pourtant j'aime beaucoup Smaïn au cinéma et dans les téléfilms (excellent acteur surtout dans les rôles dramatiques) et comme comique que j'ai eu la chance de voir sur scène, mais les "remakes", pour moi c'est pas ça !!!

Et il y a beaucoup d'exemples !

Pour moi Tigibus c'est Martin Lartigue, une bouille unique, Lebrac c'est André Treton etc et Galabru et Jacques Dufilho, et Jean Richard....

Enfin je peux me tromper mais j'ai vraiment beaucoup de mal quand on touche aux films cultes ! Ça passe mal chez moi ces reprises....

Véronique Blandin

Cora Vaucaire (1918-2011)

Souvent sur mon blog, je vous ai parlé de Cora Vaucaire plusieurs fois, notamment le 28 août dernier, et surtout un article vous la présentant un peu plus le 24 juillet 2010 ! Et puis plusieurs fois j'ai passé sa chanson "La Complainte de La Butte" !

Cora Vaucaireétait une interprète formidable de Prevert, Aragon par exemple !

Elle disait d'elle : "Je n'ai jamais été une intellectuelle de ma vie, je suis le cancre parfait, total. Je suis un petit animal plutôt sauvage....La chanson intellectuelle je me suis toujours demandé ce que c'était, ... comme la poésie, ... je n'y connais rien, je ne sait pas ce que c'est, il y a des êtres poétiques, des lieux poétiques, des moments poétiques, mais la poésie ce n'est pas des vers, c'est comme l'air, c'est comme le bonheur, on ne sait pas ce que c'est ? ....."

Elle aimait les auteurs et surtout était une VRAIE interprète. Quand elle chantait, elle vivait sa chanson, c'était poignant !

Voilà la phrase qu'elle disait volontiers : "Sur mon programme, je ne mets que les photos de mes auteurs.... Je les appelle mes maîtres chanteurs."

Cette femme c'était quelqu'un, une chanteuse comme on en fait plus ! Je suis triste, car avec Jean Ferrat, j'ai eu vraiment un coup de coeur pratiquement à la même époque et j'écoute cette femme depuis mon plus jeune âge...

Quelle femme, elle qui a lancé Barbara, cette dernière n'osant pas vraiment se mettre sur le devant de la scène....

Madame de Saint Germain des Prés jamais je ne vais arrêter de vous écouter. J'espère que l'on pourra vous retrouver de temps en temps dans des émissions rediffusées, mais j'en doute ou alors si peu....

Vous êtes une partie de notre patrimoine culturel !!

Aujourd'hui la complainte résonne encore et encore !

Au revoir Belle Dame...

Véronique Blandin

Je vous ai souvent parlé d'elle sur mon blog ! Je viens d'apprendre son décès !! Demain je vais faire un article plus conséquent sur elle !! Elle était très amie aussi avec Jean Ferrat !

Ecoutez en hommage pour elle : La Complainte de la Butte ! Chanson que j'adore que j'ai déjà passé ici !!

Cora Vaucaire ---- la complainte de la... par trizone

Adieu belle dame !

Véronique Blandin

J'aime beaucoup cette bande annonce pour le film : L'Emmerdeur ! Film d'Edouard Molinaro de 1973 !

L'EMMERDEUR - Bande annonce (1973) par Tushratta

Un film a revoir ou a découvrir, deux acteurs formidables , inimitables....

Et une chose est certaine on ne "s'emmerde" pas avec eux !!!!

L'emmerdeur - Lino Ventura vs Jacques Brel par gotti57

Véronique Blandin

Si il y a bien un  endroit impressionnant à voir et dont on ne revient pas indemne vue l'immensité de ce que la nature peut faire, c'est bien les chutes du Niagara (Niagara Falls) ! Endroit unique, fou époustouflant !

Je peux vous dire que lorqu'on se trouve dans le bateau (comme sur la photo ci-dessus) on a l'impression d'être très petit et d'être sur une coquille de noix qui pourrait bien se retourner facilement ! Cette masse d'eau (débit de 2800 m3/s) attire beaucoup depuis longtemps les touristes et aussi les gens qui aiment les sensations fortes désirant traverser les chutes, en forme de fer à cheval, avec toutes sortes d'embarcations plus folles les unes que les autres !! Et cela depuis des siècles !

Ces chutes sont très larges. Deux pays se les partagent les USA et le Canada : Niagara Falls (New York-USA) et Niagara Falls (Ontario-Canada) !

C'est une chose que je ne peux oublier, et un des lieux de notre belle planète que je voulais voir au moins une fois dans ma vie, depuis que j'ai eu cette chance, qu'une seule envie retourner les voir et entendre ce bruit énorme de l'eau toute puissante des chutes !!

Je me suis un peu fait un défi dans ma petite tête, je ne veux pas quitter ce monde, avant d'avoir pu mettre un pied sur les cinq continents, et avant d'avoir pu voir certains endroits uniques dans le monde entier, alors j'ai encore beaucoup de choses à voir !!!

Véronique Blandin

Voilà les trois coups ont résonné,
Le brigadier annonce que tout va commencer !

Le silence se fait et les yeux scrutent avec impatience,
Le mouvement du rideau rouge qui se lève !

Et nous voilà déjà dans un autre monde,
Parfois un décor splendide ou plus minimaliste,
Où  le comédien va faire son entrée sur les planches !

Son coeur en coulisse palpite,
Une dernière inspiration et le voilà devant nous :
Tantôt un comique, tantôt un charmeur, tantôt un fourbe...

Nous spectateurs, nous n'avons pas vu,
Sa lente transformation !
Le maquillage face au miroir,
Le début de la concentration,
Et l'habit qui définitivement le fait devenir un autre !
Il joue parfois le rôle de sa vie !
Il tremble mais on ne voit rien !

Le comédien déclame son texte parfaitement,
Son jeu est époustouflant,
Et le temps d'une heure ou deux,
On oublie l'endroit splendide du théâtre,
On est bien installé dans nos fauteuils au velours rouge pimpant !

On se retrouve au siècle de Molière, de Racine ou de Corneille..
On se retrouve dans les tourments d'un Shakespeare envoûtant,
On rit aux larmes d'entendre les portes qui claquent dans un vaudeville truculent !
On aime les fabuleux : Labiche, Feydeau, Courteline...

Oh voilà les dernières tirades,
Et l'on applaudit à tout rompre,
Parfois d'un seul homme,
Le public émerveillé se lève,
Et les bravos, et les acclamations tirent les larmes aux comédiens touchés,
Aux comédiens qui ont tout donné.
Les voilà main dans la main,
Ils s'avancent au devant de la scène,
Et à bout de souffle mais heureux,
Nous saluent, nous remercient !

Mais c'est nous qui vous remercions,
L'espace d'une pièce, d'un spectacle,
Nous avons rêvé, nous avons rit, nous avons pleuré....

Puis un pas en arrière,
Les derniers regards échangés,
Les derniers applaudissements,
Et le rideau se baisse.
Tout le monde s'en va !
Comédiens et spectateurs ont des étoiles plein la tête.

Et le théâtre s'endort doucement !

Demain encore le brigadier résonnera...

Véronique Blandin

Je me souviens, d'une émission qui passait les samedis : Hitchcock Présente ! Sa façon de dire "Bonsoir" m'amusait ! Et puis soudain on entrait dans la quatrième dimension !!

Suspens, montages d'une autre époque -oui mais quelle époque !!-, séquences en noir et blanc comme je les aime, effets spéciaux hésitants mais pourtant on était transporté ailleurs et des petites frayeurs pointaient leur nez tout de même !

Et puis ses films merveilleux dont on ne se lasse pas : Les oiseaux, La mort aux trousses etc ! Des acteurs merveilleux deviennent fidèles à ce réalisateur : Grâce Kelly (décédée un 14 septembre), Cary Grant, Ingrid Bergman, Joseph Cotten (L'ombre d'un doute ! Cynique au possible mais merveilleux rôle...)

Pour moi il est incontournable et indémodable. Il nous faudrait des jours pour parler de cet homme de cinéma !

Voilà des extraits de films où Hitchcock fait sont inévitable apparition discréte mais pas tant que ça.... J'adore !!

Et vous, avez-vous des souvenirs de ce formidable homme qu'il était ?

 Super non ???

Véronique Blandin

L’inspiration

 Raymond Queneau

De son juchoir
 la poule laisse choir
un oeuf
c’est une imprudence
un moment d’absence
mais il tombe pouf
dans la paille :
la fermière était prévoyante
combien de poèmes brisés
que ne recueille aucun recueil.

C'est si bien écrit et dit ! Vite au travail pendant que l'inspiration est au rendez-vous, vite je vais coucher des idées sur le papier .....

Véronique Blandin

Déjà on voyage en regardant des tableaux comme ceux de Gauguin... Oh les Marquises !!

Et puis des photos de cet endroit paradisiaque où il doit faire bon se reposer, se délasser, rêver.....

Un petit film pour voyager encore et encore !                               

Iles Marquises par Papasomake

Et puis en écoutant Jacques Brel : merveilleuse chanson !!! 

Les Marquises Jacques bREL par rozenfelds

Voilà un peu de rêves pour vous tous !!

Véronique Blandin

Propulsés par la haine aveugle,
Piratés pour une idéologie folle,
Des oiseaux aux ailes d'acier,
Ont fendu l'air et éclaté !

Des hommes au nom d'un "Dieu" (mais quel "Dieu" ?),
Sont devenus des monstres sanguinaires,
Et eux mêmes otages de leur religion,
Ont cru être les maîtres de l'univers.

La bannière étoilée en une fraction de secondes,
Est devenue sombre.
En une fraction de secondes,
La terre entière tremblait.
Partout nous sommes devenus des témoins impuissants !
En une fraction de secondes,
Nous avons tout arrêté !
Figés, abasourdis par une telle ignominie !

Sous nos yeux, l'un des symboles de New York,
S'éffondrait comme un château de carte !
Les tours jumelles emblème fièrement dressé,
Devenait amas de fer,
Devenait le tombeau d'hommes et de femmes,
Qui étaient au travail !

A 8 h 46, (heure new-yorkaise-15 h  chez nous environ),
Le ciel est devenu plus sombre que la nuit.
A 8 h 46, mon coeur a pleuré.
Soudain plus que cendres,
Soudain plus que silence morbide,
Le cahot, le néant...

Jamais on oubliera ce que nous faisions à cette heure précise !
Étranges sensations,
Depuis je ne cesse de me demander,
Ce qu'ils ont pu penser,
Dans leur cage en feu,
Que la vie était finie ?
Et ces gens plongeant,
Devenant poupées de chiffon, pantins désarticulés,
S'écrasant, mourant inévitablement,
Ils ont certainement préféré cela que les flammes assassines....

Parfois je me demande ce que moi j'aurai pu faire :
Sauter, rester, courir, prier, hurler, attendre....

Désormais "Ground zero" est le symbole des héros morts ce jour là,
Le symbole de ceux qui ont aidé aux secours.
Et j'espère le symbole de ceux :
Qui souffrent depuis ce 11 septembre,
Qui sont malades depuis ce jour,
Qui meurent des conséquences de tout cela,
De ceux qui n'ont plus rien ......etc
Et surtout (mais je doute), que les hommes ne seront plus des monstres idiots !
Car je ne penses pas que "Dieu" permette une telle barbarie !
"Dieu" ne doit pas être l'excuse pour faire passer la cruauté humaine !
L'humain doit assumer seul ses perversions...

Voilà un avion qui passe dans le ciel,
La vie a repris ses droits,
Mais jamais on oublie qu'il y a dix ans :

La nuit était moins sombre que le ciel de New York.....

Véronique Blandin

Voilà un recueil plein d'humour regroupant plus de 200 appréciations de professeurs retrouvées sur les bulletins de notes. On retrouve des phrases très drôles aux plus lapidaires

Ce recueil est proposé par Jean-Claude Gawsewitch (écrivain, éditeur) et la préface est faite par Jean-Paul Brighelli, enseignant, essayiste (Fin de récré, Une école sous influence, A bonne école, La fabrique du crétin...)

Voilà un peu d'humour pour démarrer l'année scolaire, et on voit les professeurs sous un autre angle. Des professeurs qui se lâchent un peu sur le bulletin, un bulletin que nous avons tous redouté pendant notre scolarité ! Je vais rechercher mes anciens bulletins, je vais certainement en découvrir de jolies phrases...bien drôles !

Jean-Claude Gawsewitch et Jean-Paul Brighelli sont conscients, qu'il est de moins en moins facile de laisser courir la plume ainsi sur les bulletins, car les parents ont peut être de moins en moins le sens de l'humour et la plainte facile.... !

Voilà quelques petits exemples pour rire un peu, bon week-end à tous, et puis le premier bulletin n'est pas encore pour demain, le trimestre vient juste de commencer !!!

"Un bon touriste aurait au moins pris des photos.
La plupart du temps dans les nuages, n’en redescend que sous forme de perturbation.
Ne connaît pas l’élève.
Vous étiez au bord du gouffre. Vous avez fait un grand pas en avant.
Participe au bavardage, tente de progresser… vers la porte quand ça sonne.
Contrairement aux étoiles filantes, n’a pas brillé lors de ses rares apparitions.
A touché le fond et pourtant creuse toujours..."

Vidéo visible du reportage sur M6 avec le lien ci-dessous :

http://www.m6bonus.fr/actualites-2238/video-insolite_les_perles_des_bulletins_scolaires-87004.html

Véronique Blandin